Après le discours de Nicolas Sarkozy sur la réforme des lycées quatre axes importants sont à retenir:

1- Le redoublement :

Plus d’un élève sur trois redouble avant l’âge de 15 ans, nous avons le chiffre le plus important de l’OCDE alors que les rythmes scolaires sont beaucoup plus chargés que dans les autres pays et que l’investissement est très supérieur aux autres pays.
Nous n’obtenons qu’une place très moyenne à l’OCDE quant aux résultats obtenus.

2- La prédominance pour les mathématiques :

Au détriment des sections littéraires et économiques qui permettent pourtant une orientation plus variée et vers les meilleures universités, les mathématiques prédominent.
Pourquoi ? Le coefficient ? Il y a plus de jeunes qui comptent qu’ils ne philosophent ?

3- Les langues Vivantes :

Intégrer les langues vivantes à l’école primaire, la France est le bon dernier de l’école dans ce domaine.
Alors que nos pays voisins parlent l’Anglais, l’Espagnol et l’Allemand pratiquement couramment, la France vient après tous les autres.
Objectif : ouvrir les échanges universitaires vers l’Europe et la formation professionnelle, l’épanouissement des élèves, de meilleures relations avec l’étranger……

4- L’orientation des élèves :

Ce problème revient vers les élèves qui choisissent la sécurité de la filière mathématique et scientifique et sont plus frileux à se diriger vers les sections littéraires et économiques.
Pourquoi : Est-ce la formation des professeurs qui doit être remise en question ? En France l’enseignement est-il trop théorique ? Les enseignants sont-ils trop conformistes ?

Repeindre portes et fenêtres du système éducatif en même temps est, je l’accorde, un projet très ambitieux qui demande, là encore, la complicité de tous mais, une proposition qui indique l’effet de l’action principale (les professeurs) sur la proposition dont elle dépend (les élèves) avec les outils pour les réaliser doit impérativement trouver « sa » solution.
Si ce projet devait conduire encore à un résultat négatif, ce sera alors au corps enseignants d’en tirer les conséquences.

regina@pressealpesmaritimes.com