4,3 M€ / 4,7 M$ POUR LA PREMIÈRE SESSION DE VENTES D’HIVER D’ARTCURIAL A MONACO L’UNIVERS DU LUXE EN 4 VENTES : JOAILLERIE – HORLOGERIE DE COLLECTION – HERMES VINTAGE – CHAMPAGNES ET RARES SPIRITUEUX PLUS DE 1/3 DE NOUVEAUX CLIENTS 26 NATIONALITÉS REPRÉSENTÉES

Monte-Carlo – Après avoir célébré en 2015 sa dixième session de ventes estivale en Principauté, Artcurial a donné rendez-vous aux collectionneurs et amateurs monégasques et internationaux du 18 au 20 janvier 2016 pour sa première session d’hiver. Les trois jours de ventes, dirigées par François Tajan, ont été dédié aux objets de collection les plus luxueux : Joaillerie, Horlogerie de collection, Hermès Vintage et Champagnes et rares spiritueux. Cette semaine a totalisé 4 319 481 € / 4 708 234 $, et a été marquée par la forte participation des monégasques, en salle, mais également d’enchérisseurs de 25 autres nationalités, notamment par Internet et au téléphone.

« Le choix d’Artcurial de faire de Monaco son deuxième lieu de vente s’affirme comme une réussite. Faire plus de, 4,3 M€ pour une première édition de nos ventes d’hiver, est à la fois très satisfaisant et encourageant ! La sélectivité des pièces que nous présentions a séduit au-delà de la clientèle monégasque : nous avons enregistré près de 30 % de nouveaux acheteurs !

Ce succès est aussi celui de Louise Gréther, notre directrice à Monaco, dont l’engagement porte déjà ses fruits, seulement 6 mois après l’ouverture de notre S.A.M. Nous vous donnons rendez-vous dès juillet prochain, cette fois-ci à l’Hôtel Hermitage ! » souligne François Tajan, président délégué d’Artcurial.

Dés le 15 janvier, lors du traditionnel cocktail d’ouverture des expositions dans la panoramique Ballroom du Yacht Club de Monaco, les invités avaient été charmés par cette nouvelle proposition hivernale. L’intérêt n’a pas tari au cours des journées qui ont suivi, et le public était nombreux à s’être déplacé lors des ventes. Les objets des Frères Fratellini, réunis pour la vente en Hommage au 40ème Festival International du Cirque de Monte-Carlo, ont particulièrement séduits les jeunes visiteurs !

Artcurial reprendra ses quartiers d’été à l’Hermitage, pour la 11ème année consécutive, du 16 au 22 juillet prochain, avec les traditionnelles ventes Joaillerie, Horlogerie de collection et Hermès Vintage.

JOAILLERIE

Pour le deuxième jour de vente de cette première session hivernale en Principauté, la joaillerie était à l’honneur. Sous le marteau de François Tajan, la vente a totalisé 2 705 945 € / 2 949 480 $, avec 65 % de lots vendus. Ce résultat, en augmentation de 30 % par rapport à la vacation de décembre 2014 qui avait eu lieu à Paris, confirme le choix stratégique d’Artcurial d’offrir une seconde session de ventes prestigieuses en Principauté, en hiver.

« L’équilibre de la vente, entre pierres remarquables, bijoux signés des plus grands joailliers (Cartier, Van Cleef & Arpels…), pièces historiques (de René Boivin, Suzanne Belperron ou Jean Fouquet) et œuvres d’artistes (notamment César), a séduit les enchérisseurs qui se sont montrés particulièrement actif, notamment sur Internet. Une sélection idéale pour la Riviera ! » explique Julie Valade, directrice du département Joaillerie d’Artcurial.

Ce sont avant tout les pierres précieuses (diamants, saphirs…) qui ont brillé lors de cette vacation. Un collier rivière, en platine, or gris et diamants (lot 486), exécutés vers 1950, est vendu 53 900 € / 58 751 $ (estimation : 22 000 – 25 000 €), précédé par un saphir de 22,50 cts monté sur une bague Art déco (lot 477) cédé pour 50 200 € / 58 751 $ (estimation : 16 000 – 18 000 €).

Mais c’est en fin de vente que les pièces les plus importantes sont passées sous le marteau dont un diamant Fancy Yellow taillé en cœur (lot 626) pour 218 800 € / 238 492 $ (estimation : 160 000 – 180 000 €).

Découverte de la vente, une bague tourbillon dite « heureuse » de Suzanne Belperron (lot 493) suscite une bataille épique entre plusieurs enchérisseurs avant d’être emportée au téléphone à 33 800 € / 36 842 $, loin de son estimation de 4 000 – 5 000 €. Les bijoux signés Jean Fouquet (lot 460) et René Boivin (lots 523, 524, 554 et 613) connaissent le même succès.

Cartier et Van Cleef & Arpels, mènent le bal pour les pièces des joailliers de la place Vendôme. Une parure « Chapeau chinois » en or jaune (lots 601, 602 et 603) de Van Cleef & Arpels triple son estimation globale, tandis qu’une paire de clips d’oreilles « Rose de noël » en or et corail blanc (lot 348), de la même maison, obtient 17 600 € / 19 184 $ (estimation : 3 000 – 4 000 ).

Les quelques bijoux signés Hermès de la vacation ont également rencontrés un beau succès, notamment les broches animalières. Celle représentant un sanglier stylisé en or jaune (lot 509) double ainsi son estimation et atteint 3 300 € / 3 597 $.

Enfin, les bijoux d’artistes s’envolent. Les pendentifs « Compression » de César (lots 428 et 429) sont, chacun, adjugés frais inclus 22 100 € / 24 089 $, soit plus de 5 fois son estimation pour l’un des deux.

HORLOGERIE DE COLLECTION

Après trois jours d’exposition où les monégasques se sont pressés devant les vitrines, François Tajan a donné le coup d’envoi de la vacation d’Horlogerie de Collection, peu après 18h, lundi 18 janvier 2016. La vente a totalisé 983 000 € / 1 071 470 $, avec 60 % de lots vendus. Les enchérisseurs, particulièrement nombreux dans la salle, mais également au téléphone et sur Internet, se sont mobilisés. On compte près d’un tiers de nouveaux clients.

Marie Sanna-Legrand, directrice du département Horlogerie de Collection d’Artcurial, se félicite : « Cette première vente hivernale était un challenge que nous sommes heureuses d’avoir remporté. Depuis mon arrivée à la tête du département, il y a deux ans, nous avons fait progresser notre résultat de près de 50 %, tout en affirmant notre style. Le succès des montres pour femme me donne quelques idées pour mettre en avant ce secteur plein de promesses. Rendez-vous en juillet, toujours à Monte-Carlo ! »

Stars de la vacation, les montres pour dame, à la fois bijoux joaillier ou bijoux horlogers, se sont fait remarquer. Plusieurs triplent leurs estimations, à l’image d’une montre bracelet Piaget en or blanc de 1979 (lot 215), vendue 40 200 € / 43 818 $ (estimation : 10 000 – 15 000 €), ou d’une montre pour femme Rolex Cellini (lot 241) qui obtient 15 000 € / 16 350 $ (estimation : 3 000 – 4 000 €).

Pour les hommes, les modèles vintage connaissent un beau succès. La couverture du catalogue, un chronographe Patek Philipe de 1940 (lot 161) atteint 48 900 € / 53 301 $, près du double de son estimation.

La nouvelle stratégie du département commence à porter ses fruits. La montée en gamme se traduit par une augmentation du prix du lot moyen qui double en un an. Le choix de faire de Monaco la place de vente dédiée aux objets de collection luxueux, et d’y établir l’ensemble des ventes d’Horlogerie de collection a été salué par les collectionneurs : près de 33 % achetait pour la première fois chez Artcurial. L’Horlogerie de collection, chez Artcurial, confirme sa croissance : + 13 %, par rapport à la session de décembre 2014 qui s’était déroulée à Paris.

HERMES VINTAGE

C’est mercredi 20 janvier, à 11h, qu’a débuté la très attendue vente Hermès Vintage. Ce rendez-vous a confirmé la capacité d’Artcurial à séduire de nouveaux acheteurs : ils étaient à nouveau près d’un tiers. La vacation a totalisé 560 310 € / 610 737 $, avec 53 % de lots vendus. Artcurial, pionnier de cette spécialité, s’est à nouveau illustré par la qualité des pièces offertes à la vente, dont une exceptionnelle collection privée allemande de 32 sacs, principalement composée des deux modèles iconiques de la marque du Faubourg Saint-Honoré : Kelly et Birkin.

« Monaco raffole des pièces rares. Les enchérisseurs, nombreux dans la salle, se sont montrés particulièrement actifs sur des modèles en peaux précieuses (lézard, crocodile…), aux couleurs puissantes (rouge braise, indigo, rose, orange…) et présentés dans un parfait état. La clientèle sophistiquée est à la recherche de sacs du soir, à collectionner et à porter. » décrypte Pénélope Blanckaert, nouvelle directrice du département Hermès Vintage & Fashion Arts d’Artcurial.

Les variations infinis des matières, des couleurs et des finitions, ont offert une large palette de choix aux collectionneurs. Le crocodile mat a été particulièrement recherché, tout comme le lézard : un sac Birkin en varan du Nil rouge obtient ainsi 29 900 € / 32 591 $ (estimation : 18 000 – 20 000 €). Emporté finalement par un collectionneur européen, le Kelly en crocodile rouge Braise (lot 719) s’envole à 38 400 € / 41 856 $ après une bataille entre plusieurs enchérisseurs au téléphone, le double de son estimation.

Les sacs customisés par des artistes, ou réalisé dans des matières plus délicates, ou d’un format mini, ont connus un franc succès. C’est le cas du Birkin en veau Swift blanc orné d’une œuvre de l’artiste français Philippe Pasqua (lot 757) vendu 15 600 € / 17 004 $, d’un Kelly en veau Doblis rose (lot 734) adjugé frais compris 20 200 € / 22 018 $ (estimation : 6 000 – 8 000 €), ou d’un mini Kelly vintage en crocodile marron (lot 745) qui double son estimation et atteint 12 600 € / 13 734 $.

CHAMPAGNES ET RARES SPITIRUEUX

Pour débuter la semaine de vente, Artcurial a proposé, pour la première fois, une vacation dédiée aux Champagnes et Rares spiritueux. Ces alcools d’exception avaient été spécialement sélectionnés pour cette vente en Principauté. Elle a totalisé 70 226 € / 76 546 $, avec 88 % de lots vendus.

Laurie Matheson et Luc Dabadie, à la tête du département Vins Fins & Spiritueux d’Artcurial, analysent : « Il était audacieux de présenter des éditions limitées récentes et très prestigieuses sur le marché des enchères pour la première fois au monde (pour 4 des 5 lots) pour cette première vente Monégasque du département vins. Les amateurs, notamment européens, se sont montrés réceptifs à cette proposition avec 88 % de lots vendus. »

Les champagnes se sont illustrés, doublant en moyenne leurs estimations, à l’image du lot 73, un jéroboam de Champagne Pommery & Greno de 1953 vendu 3 100 € / 3 379 $ (estimation : 1 200 – 1 300 €).

Les spiritueux ne sont pas en reste, notamment les vieux Rhums. Le lot 42, une bouteille de Rhum J.Bally vieux agricole de Martinique de 1953 atteint 720 € / 785 $ (estimation : 250 – 300 €), tandis qu’une autre de Rhum Madinina de 1895 (lot 44), distillé et importé en fûts en métropole avant l’éruption du Mont Pelé de 1902, puis mis en bouteille entre 1904 et 1906 obtient 2 000 € / 2 180 $ (estimation : 1 600 – 2 000 €).

À propos d’Artcurial – Fondée en 2002, Artcurial conforte en 2015 sa position de première maison française de vente aux enchères. Avec 2 lieux de ventes à Paris et Monte-Carlo, la maison totalise 191 millions d’euros en volume de ventes en 2015, doublant son volume de ventes en 5 ans. Elle couvre l’ensemble du champ des grandes spécialités : des Beaux-Arts aux Arts Décoratifs, Automobiles de collection, Joailleries, Horlogeries de collection, Vins et Spiritueux…. Résolument tournée vers l’international, Artcurial affirme sa présence à l’étranger avec des bureaux de représentation à Bruxelles, Milan, Monaco, Munich et Vienne ainsi qu’une présence à Pékin et Tel Aviv, et des expositions biannuelles à New York. En octobre 2015, Artcurial a organisé sa première vente à Hong Kong et au Maroc.

www.artcurial.com