Aujourd’hui, nous parlons tous les jours du « Cinéma » sans peut-être en connaître son origine et ses rouages…

La dénomination de ce nom masculin  « Cinéma » a trouvé son origine  dans celui de « cinématographie »,  un mot qui indique aujourd’hui l’ensemble de la production et l’activité cinématographique d’un pays mais aussi de « cinématographe » qui vient d’un terme dérivé du nom du 1er appareil des Frères Lumière et qui aujourd’hui, désigne seulement les aspects techniques de l’invention.

Pris dans un sens plus large et fondé sur la projection d’images animées, ce peut vouloir dire « spectacle » il est vrai que  le Cinéma est né d’un phénomène de foire foraine puis, il a progressivement et rapidement conquis sa place de « 7ème Art » en se livrant à des recherches et à des expériences de tous les genres.

C’est ainsi que le  Cinéma est devenu un moyen d’information, d’éducation, de documentation, un matériel audio-visuel et scientifico-industriel mais aussi le point de convergence d’autres arts couplé avec un phénomène très complexe de communication sociale (parmi les plus importants de mass média).

Le « Cinéma d’essai » dans le contexte d’un local cinématographique public, peut se définir comme un cinéma réservé à la projection de films de qualité, mais aussi de films mal acceptés dans le circuit commercial normal ou de films produits en dehors des structures industrielles.

L’un des premiers systèmes de projection cinématographique fût le « Cinémascope » qui utilise des objectifs anamorphiques à partir d’un système optique réalisé par Henri Chrétien, utilisé pour la première fois dans le Film « La Tunique » (1953).

Pour recueillir, conserver et mettre à la disposition des chercheurs ou du public le matériel cinématographique de la valeur artistique, historique ou documentaire, il fallait un lieu qui  ne pouvait être que la « Cinémathèque »

La Cinémathèque française fût d’abord une organisation  privée, que l’Etat a ensuite subventionnée.
Dès 1936, la cinémathèque française a été en mesure de  rassembler des films anciens et les a conservés en bon état pour les tenir à disposition du public.

On ne peut pas parler « cinéma » et squatter la partie mécanique qui n’est autre que la « Cinématique », cette partie de la mécanique qui étudie le mouvement indépendamment des causes qui le provoquent et l’entretiennent  qui peut s’expliquer par ce qui se fonde sur l’espace et le temps et qui a pour objet l’étude des propriétés géométriques du mouvement.
Dans la cinématique, l’espace et le temps sont des fonctions absolues et séparées et, la cinématique devient de la géométrie d’un nouvel espace à quatre dimensions.

En 1946,  une organisation  en vue de coordonner toutes les activités relatives à la production, au financement et à la distribution des films français fût créée par l’Etat français qui lui a donné l’appellation ; « Cinématographie ».

Dans toutes les cinématographies on peut y découvrir, notamment, le cinéma-vérité, c’est-à-dire le Cinéma contemporain qui rejette tout trucage scénique ou littéraire et qui se consacre à l’enregistrement de faits réels, de témoignages directs, d’interviews impromptues.

Appartient au cinéma-vérité un groupe américain (conduit par Richard Leacock) un canadien et surtout un français (dans lequel se détachent l’ethnologue Jean Rouch et le sociologue Edgar Morin).
Ils ont été très actifs entre 1959 et 1963.

En fait le cinéma-vérité a déjà eu d’illustres prédécesseurs et aura des successeurs imprévisibles…..

On peut dire que le « cinéma vérité » a été franchement annoncé  au festival de Cannes il y a deux ans en proposant une série de films accompagnés de débats  afin de créer une interaction entre des représentants d’une cause ( mondialement connus) et le cinéma.

Il fallait assister à la conférence à l’Hôtel Martinez  l’année dernière avec comme invités d’honneurs Aishwarya Rai Bachman et Abhishek Bachman pour faire prendre au cinéma vérité toute sa valeur.

Le cinéma vérité c’était, notamment, pour Truffaut avec (n°31 des Cahiers du Cinéma) et pour Jean-Luc Godard (une caméra de 35 millimètres) sortir le cinéma des carcans des studios.
A citer aussi deux vétérans  du documentaire (cinéma vérité) ; Joris Ivens, en collaboration avec Marceline Loridan dans « la Chine de Mao »

Un cinéma, où l’on aura peut-être un jour à redouter l’inconvénient  d’un festival « évènement people » qui  pourrait déborder sur la véritable cause.

Mais……ce sera au public d’en décider !!

Régina

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