Burj Dubaï, la plus haute Tour du Monde avec ses 828 mètres a été inaugurée hier à Dubaï pour un coût de plus d’un milliard d’€uro.

Certes, il s’agit là d’une prouesse du génie civil  pour ce chantier pharaonique de 500 000 m2 avec ses 164 étages dont  50 étages de bureaux, ses 800 appartements, un hôtel, une résidence de luxe etc.…

Le déficit  « Dubaï » atteindrait 40 milliards de dollars et ce n’est pas l’aide d’Abu Dhabi    (10 milliards de dollars) qui sortiront les comptes du rouge.

Pourtant, Cheikh Mohammed se plait à annoncer que la crise ne « dissuadera pas Dubaï de mettre en œuvre ses projets de développement », si après les Iles artificielles en forme de palmier, d’autres projets aussi grandioses en construction ont été mis «en stand by »pour les autres sortiront- ils un jour de terre ?

Aujourd’hui, l’Emirat doit renoncer à ses projets de plus en plus démesurés qui dépendent trop des crédits extérieurs.

Certes, des milliers d’artisans perdront leur emploi sans protection sociale ni indemnité mais lorsque le bateau coule il faut le quitter !!!

La crise financière a touché principalement les plus riches du  monde alors que Dubaï avait misé exclusivement sur le tourisme de luxe.

Malgré la réalité de ce monde extérieur, à Dubaï on continue dans la direction d’un trésor caché pendant que des hôtels comme Ibis remettent les pendules à l’heure du « plus modeste ».

Le modèle économique qui a été développé pour Dubaï montre chaque jour une rupture supplémentaire dans le raisonnement.

Pour se relever de cette maladie de l’excès « Le directoire Dubaï  » doit revenir sur des bases raisonnables, plus mesurées sous peine d’être jugé coupable  d’agissements gravement imprudents.

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