Les équipes du CHU de Nîmes sont fières de figurer dans le guide Sciences et Avenir des services de pointe des hôpitaux français
Publié dans le numéro du mois de mars en partenariat avec Europe 1 ce guide met en avant les services les plus performants et les plus innovants des hôpitaux français.
Deux services du CHU de Nîmes se distinguent :
– Le Service de chirurgie orthopédique, classé dans les 15 services les plus performants en France dans le domaine chirurgical concernant les  fractures  des vertèbres, domaine dirigé par le Pr Kouyoumdjian.
– Le Centre d’évaluation et de traitement de la douleur du Pr Viel, classé parmi les 10 meilleurs services français pour le traitement des douleurs chroniques rebelles.
« Les lésions des vertèbres peuvent entraîner des séquelles irréversibles » commente le Pr Kouyoumdjian « Les méthodes mises en places par notre service ont fait l’objet de nombreuses publications scientifiques et montrent des résultats spectaculaires ».
« La prise en charge de la douleur chronique est un véritable enjeu de Santé Publique, comme le montre une récente enquête menée au sein de l’Union Européenne et qui révèle que près de 1/3 de la population souffre de douleurs chroniques à plusieurs reprises dans l’année et que, pour près de la moitié  d’entre eux, le retentissement est important sur la qualité de vie et les actes de la vie quotidienne. Le poids est donc important en termes d’économie de santé. La douleur chronique est souvent sous-estimée et il est essentiel de disposer de moyens de diagnostic et d’évaluation précis, de mettre à la disposition des patients des moyens de traitement fiables et efficaces. Le CHU de Nîmes s’est ainsi doté de tout l’éventail des moyens et techniques nécessaires allant de techniques simples d’adaptation des traitements à des techniques sophistiquées comme la neuromodulation, en passant par la mise en place de groupes d’éducation thérapeutiques et de multiples consultations pluridisciplinaires » ajoute le Pr Viel.
Pour son enquête, Sciences et Avenir s’est basé sur le nombre de publications scientifiques, le rôle des médecins auprès des patients ainsi que les résultats d’efficacité des interventions.
Ce guide a été établi sur des critères de sélection inédits. Contrairement à ce qui est régulièrement pratiqué, il se base essentiellement sur la qualité des soins. Dominique Leglu – Directrice de la rédaction de Science et Avenir écrit dans son édito « Pour notre enquête inédite, Science et Avenir a en quelque sorte scanné les meilleures bases de données en biomédecine pour en faire ressortir les pépites françaises sur les 40 pathologies. Ce qui nous permet de faire découvrir (…) de multiples experts, exerçant sur le territoire, dont l’intelligence et le savoir-faire se mettent au service de la santé ».
« C’est la reconnaissance du travail que nous avons engagé avec nos équipes médicales pour créer un hôpital en mouvement, sans cesse à la pointe de l’innovation », conclut M. Nicolas Best,  Directeur Général par intérim du CHU.
À propos du CHU de Nîmes
Le CHU de Nîmes dispense des soins de la plus haute qualité à tous ses patients. Il est en mesure de répondre au mieux aux attentes des malades en optimisant leur parcours de soins. Cette amélioration passe par la diminution de la durée de leur séjour à l’hôpital, le raccourcissement des délais d’attente aux urgences, l’extension de la médecine ambulatoire et les alternatives à l’hospitalisation.
Fort de ses finances saines, le CHU de Nîmes a lancé depuis 2007 un vaste programme de développement et d’innovation comprenant : l’acquisition de matériel de pointe, la construction d’un Institut de cancérologie public/privé et d’un pôle de neurosciences public/privé, l’ouverture d’un pôle de Psychiatrie, la restructuration complète du secteur de Médecine Interventionnelle, le déploiement d’un centre de simulation médicale et l’essor de l’hôpital numérique. De plus, un Hôpital universitaire de rééducation, de réadaptation et d’addictologie a été ouvert au Grau du Roi en 2012.
L’établissement a créé un service complet d’aide à la conception et à la conduite des projets de recherche de plus de 60 personnes.
Cette structure d’ingénieurs et de techniciens contribue à plus de 1200 publications scientifiques et à la mise en place d’études cliniques.