Un homme déjà répertorié sur les listes américaines, dont le père signale, il y a environ un mois, à la police son comportement comme « anormal » depuis qu’il s’est rallié aux partisans de l’intégrisme a pourtant reçu l’autorisation d’embarquer sur le Vol 253 pour se rendre à Détroit.

L’homme a tenté de détruire l’avion

Un nigérian de 23 ans, Umar Farouk Abdulmutallab, a été inculpé pour tentative de destruction d’avion  par le Procureur Fédéral et présenté au Juge.

Selon le Procureur Fédéral, « l’homme a tenté de détruire un avion de la Northwest Airlines en approche finale de l’aéroport de Détroit le jour de Noël et d’avoir introduit un explosif à bord de l’appareil ».

En effet, cet homme aurait collé sur  ses jambes 80 grammes d’un explosif puissant considéré à cet instant comme du PETN (de la famille de la nitroglycérine).
 

Ces éléments d’une petite bombe auraient été cousus sous les vêtements du suspect et enfermés dans une poche plastique (style préservatif).

C’était une personne à surveiller selon la police et ses proches 

Fiché depuis 2 ans aux Etats-Unis comme « personne susceptible d’avoir des contacts avec les terroristes » pourquoi a –t’il reçu l’autorisation d’embarquer sur un vol précisément pour les Etats-Unis ?

La famille de cet homme mais surtout le père qui est l’ex-directeur de l’United Bank of Africa (UBA) et de la First Bank of Nigeria, inquiet de la radicalisation islamiste et du changement de comportement de son fils, surtout depuis que celui-ci s’était rendu au Yémen, avait signalé cet état de fait à la structure policière des Etats-Unis.

Pourquoi n’a-t-on réagi  après l’intervention du père ?

Comment, après les attentats du 11 septembre, a-t-on pu laisser « encore »entrer des éléments d’une bombe dans un avion ?

Le suspect revendique son appartenance à Al-Qaïda

Dés son arrestation, interrogé par le FBI, le suspect  revendique ses liens avec Al-Qaïda et indique avoir pris ses ordres au Yémen.

Interrogé par le juge, dans sa chambre d’hôpital, celui-ci aurait réitéré les mêmes paroles

Aujourd’hui, la sécurité a été renforcée dans les aéroports, oui mais….. Pour combien de temps est-on tenté de dire ?

A cet instant, les passagers ne sont plus autorisés à avoir des objets sur les genoux encore moins d’accéder à leur bagage à main au cours de l’heure qui précède l’atterrissage.

Et on en revient à l’installation de « scanners corporels » dans les aéroports, une proposition encore très controversée même après ces multiples attentats.

De nous poser la question de savoir si notre vie (et celle des autres) n’est pas à ce prix ?

regina@pressealpesmaritimes.com