Les centres équestres ouvrent leurs portes dans toute la France le dimanche 22 septembre 2013

2000 poney-clubs et centres équestres de France ouvrent leurs portes au grand public le 22 septembre prochain. L’occasion pour chacun de découvrir les lieux où l’on peut pratiquer l’équitation près de chez soi.

Dans tous les départements, à la campagne, à la montagne, en bord de mer ou en ville, les poneys et les chevaux seront à la fête. Petits et grands, sans oublier les seniors, pourront (re)découvrir ce sport alliant nature et complicité avec la plus belle conquête de l’homme. Le réseau des clubs est particulièrement dense en France. Tout le monde peut trouver un club dans un rayon de 10 km de son domicile ou de son lieu de travail. Les poney‐clubs, les centres équestres et les centres de tourisme équestre ouvriront leurs portes ce jour‐là au grand public.

De 14h à 17h, le 22 septembre prochain, l’équitation sera à l’honneur : baptêmes à poney, à cheval ou en attelage, promenades dans les petits chemins ou les allées forestières, spectacles équestres, visite des installations, les habitués du club prendront le temps de faire découvrir aux curieux les joies de leur passion.

L’engouement des français pour les activités équestres

Les Français aiment l’équitation. Cette activité très ludique, aux fortes valeurs éducatives qui offre un contact privilégié avec la nature et les animaux, est pratiquée par plus d’un million de personnes, dont plus de 700 000 sont licenciées à la Fédération Française d’Equitation. 1 Français sur 2 déclare avoir envie de vacances équestres (promenade, voyage, randonnée à cheval ou en roulotte). Pour 90 % des français, le cheval représente la liberté. (Source Enquête BVA)

Une après-midi découverte

Aller dans un club le 22 septembre 2013, c’est le projet d’une belle après-midi découverte au contact des poneys, des chevaux et de la nature. Un moment de détente privilégié à partager en famille ou entre amis.

Le programme, varié selon chaque club, comportera au minimum de 14h à 17h :

• un accueil personnalisé pour chaque visiteur,

• la visite des installations équestres,

• une initiation gratuite sur poney et/ou cheval,

• des démonstrations équestres.

Comment trouver un club près de chez soi ?

Il suffit d’aller sur le site de la Journée du Cheval (www.journeeducheval.ffe.com) et de cliquer sur « la carte de France de tous les rendez-vous ». Cliquez sur le département de votre choix afin de visualiser la liste des clubs participants. Vous pourrez ainsi choisir un club et imprimer son programme. En 2012, 2 000 clubs ont participé à la journée du cheval.

L’espace cavalier de la FFE sur www.ffe.com

Chacun peut se rendre sur www.ffe.com/cavalier pour trouver les bons conseils de la FFE aux débutants, particulièrement dans la rubrique Première visite et dans la page Futur Cavalier, la tenue, le choix du club, poney ou cheval… La FFE répond aux questions les plus courantes des futurs pratiquants.

La rubrique « Espace Cavalier FFE » permet d’en savoir plus sur les disciplines, les diplômes, les métiers et les différentes pratiques.

L’engouement des Français pour l’équitation

3ème fédération sportive de France.

700 000 licenciés et un million de pratiquants.

Vacances à cheval

+ 87 % de touristes équestres en 10 ans.

1 Français sur 2 déclare avoir envie de vacances équestres (promenade, voyage, randonnée à cheval ou en roulotte).

Le corps et l’esprit en redemandent !

Pour 90 % des personnes, le cheval représente la liberté.

Pour 77 % des personnes, il n’y a pas d’âge pour faire du cheval.

La Journée du Cheval 2013

Près de 2 000 centres équestres, poneys-clubs, centres de tourisme équestre ouvrent leurs portes.

1 million de visiteurs vont venir découvrir les poneys, les chevaux et effectuer leur baptême.

Equitation l’engouement des Français

Ils sont de plus en plus nombreux à monter à cheval. Les activités équestres sont en phase avec les attentes des Français : elles allient plaisir et évasion dans un environnement très nature.

Le succès de l’équitation est tout à fait paradoxal. Rien ne la prédisposait à devenir un sport grand public. Pourtant, l’équitation s’est hissée à la 3e place parmi les sports les plus pratiqués derrière le football et le tennis.
Le nombre de licenciés FFE ne cesse de croître. Ils sont 705 783 à avoir pris leur licence fédérale en 2011. Ils étaient 432 498 en 2001 ! Sans compter les deux millions de personnes qui montent de façon occasionnelle.

De son rôle utilitaire dans les années 50, pour l’agriculture ou pour les transports, jusqu’à son rôle « loisir et détente » d’aujourd’hui, l’activité équestre a vécu une mutation sans précédent. Le salut du cheval est dû à la convergence des initiatives pour promouvoir l’équitation sportive et de loisir.Le concours complet d’équitation issu du concours du cheval d’armes et le jumping ont donné l’impulsion à l’élevage de chevaux de sport. La naissance d’une association nationale de tourisme équestre a favorisé la randonnée, en veillant notamment à la préservation des chemins.

Le mouvement poney a été le plus décisif. C’est un vecteur éducatif permettant de faire partager les joies de l’équitation à des millions d’enfants qui font maintenant goûter cette activité très formatrice à leurs propres enfants.

Le secret de cette histoire à succès est d’avoir misé sur l’équitation en club avec des poneys et des chevaux dont le coût est mutualisé par tous les cavaliers qui les montent chaque semaine. Cela a permis à la courbe des licenciés de s’envoler.

Résultat : dans les catégories socioprofessionnelles des foyers de cavaliers, on compte 15% d’employés, 20% d’ouvriers, 22% de professions intermédiaires, 23% de cadres supérieurs, soit une démocratisation réelle, le revenu médian des familles équitantes se situant aux alentours de 25 à 30 000 euros par an.

L’engouement pour l’équitation est renforcé par une tendance sociétale actuelle forte.Les jeunes recherchent un loisir en phase avec la nature.

Ecologique, propice à l’évasion, en adéquation avec le rythme de la nature, le cheval correspond parfaitement à leurs attentes. Les parents, de leur côté, veulent inscrire leurs enfants à une activité aux valeurs éducatives éprouvées où l’on apprend à grandir et à avoir des responsabilités. En ce sens,monter un cheval et en prendre soin n’est pas anodin.

L’équitation propose un véritable parcours pédagogique où l’on doit s’affirmer et composer avec l’autre.

Que cet autre soit un cheval, un poney ou encore un camarade de club. L’école de la vie en somme.

La Fédération Française d’Equitation, FFE, est présidée par Serge Lecomte.

Son siège social est au Parc Equestre Fédéral de Lamotte-Beuvron en Sologne.

Fondée en 1921, elle fédère les groupements équestres de France. Délégataire de service public et ayant reçu l’agrément des Ministères des Sports et de l’Agriculture, elle est responsable des circuits de compétition et des championnats de France. Elle coordonne et développe toutes les activités équestres en France.

Garante des valeurs de l’olympisme, elle s’appuie sur le contact privilégié avec la nature et les animaux pour promouvoir l’harmonie des relations sociales, les bienfaits de l’activité physique et les valeurs du sport.

Equitation Naturellement durable

La Fédération Française d’Equitation s’est associée à la Semaine du Développement Durable, dès sa création par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Avec son partenaire Generali,elle a été la 1ère fédération sportive signataire de la Charte du Sport Responsable.

La notion de développement durable est naturellement inscrite dans les gènes de l’équitation.Le cheval et le poney sont au cœur des trois piliers du développement durable :

l’environnement, le social et l’économique.

L’animal est naturellement en phase avec les cycles biologiques de la nature.

La préservation de son environnement est une question de survie pour sa santé et son alimentation.

De longue date, l’équitation a pris une dimension sociale majeure en contribuant à la fois à l’harmonie des relations inter-âges et à l’intégration sociale de tous les publics, y compris des personnes touchées par un handicap.

Enfin, les centres équestres, de parleur nécessité d’autonomie, développent une activité économique pérenne génératrice d’emplois.

C’est pour ces raisons que la Fédération Française d’Equitation a inscrit, de longue date, le concept de développement durable au cœur de ses préoccupations. L’enjeu ?

Rendre les clubs et les cavaliers « responsables ».

Côté infrastructures, la FFE publie régulièrement des Carnets de chantiers. Ils prennent en compte la qualité de l’accueil du public, la qualité de vie des chevaux et la fonctionnalité du travail des équipes. C’est l’occasion d’informer sur les équipements durables et leur mise en œuvre : récupérateurs d’eau, panneaux photovoltaïques, constructions basse consommation… avec des partenariats permettant des prix attractifs pour des matériaux respectueux de l’environnement qui assurent la viabilité économique des propositions.

Oxygénation assurée

« Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et pour le cœur » écrivait Xénophon, au 5 e siècle avant Jésus-Christ.

L’axiome n’a pas changé d’un pouce.

Le vent de la liberté

Monter, c’est d’abord pendre une grande bouffée d’oxygène. Se retrouver avec comme compagnon, son cheval, dans la forêt, après une semaine de travail, et se lancer au galop sur les chemins, quoi de mieux pour se ressourcer ?

Le sentiment de liberté est réel. « Quand je suis au club, ma tête se vide de toute la liste de ce que j’ai à faire, je me mets en mode cheval, explique une cavalière. Je ne pense qu’à mon cheval depuis le moment où je vais le chercher jusqu’au moment où je le quitte, tranquille dans son écurie à mâchouiller son foin. » Cette faculté de captation du cheval en fait un exceptionnel loisir pour tous ceux qui doivent gérer le stress au quotidien.

Le bon exercice physique

Sans compter que monter à cheval est un sport doux.

Il ne sollicite pas quelques muscles à l’extrême, mais une multitude de muscles pour des centaines de petits mouvements répétés.

Un peu, il faut le dire, dans une ambiance de sauna, parce que le cavalier est au dessus de la chaleur du corps du cheval. Un vrai kiné ! A cheval, le cavalier bouge en permanence, il suit le rythme du cheval avec son bassin,se fait au passage de bons abdominaux, il redresse la tête et le dos, en se grandissant. Question détente, tout le corps est à la fête !

Contemporain de Socrate, le philosophe grec Xénophon est l’auteur des plus anciens manuels d’équitation connus : De l’Equitation et L’Hipparque ou le commandant de cavalerie. Il y explique la formation des chevaux de guerre et l’instruction des cavaliers.

La complicité avec son cheval

L’équitation, c’est avant tout une connivence entre le cheval ou le poney et son cavalier. La monture obéit grâce à des légères pressions de l’assiette (poids du corps) ou des mollets pour la faire avancer, ou accélérer. Des indications d’un doigt sur les rênes suffisent à la diriger. Ce mode relationnel permet d’entrer dans un autre langage plus intuitif, par les gestes et les signes.

Le comportement du cheval est étudié à travers l’éthologie qui permet d’établir, entre cavalier et cheval, une relation de respect et de confiance fondée sur une communication qui ne passe pas par la parole. Comprendre, cela améliore tous les autres échanges de la vie. Un des bienfaits du cheval ? Celui d’enseigner la finesse.

Un sport complet

C’est sans doute ce qui qualifie le mieux l’équitation. Elle rassemble toutes les qualités que les Français attendent d’une activité sportive : elle détend, change les idées, permet de se dépenser physiquement à l’extérieur (ou à l’intérieur) et dans un cadre convivial. Que l’on soit un athlète confirmé, ou seulement débutant, l’équitation est accessible à tous. De 3 à 99 ans.

Seul, en famille ou avec des amis, c’est selon les préférences. Côté compétition, l’équitation n’est pas en reste avec plus de 30 disciplines sportives.

A découvrir d’urgence !

Quand le cheval soigne…

Sur les 500.000 personnes souffrant de handicaps physiques ou de troubles mentaux en France, 100.000 pratiquent déjà l’équitation de loisir ou de rééducation.

Reconnue comme salutaire, la thérapie par le cheval utilise les mouvements tridimensionnels du cheval pour stimuler les muscles et les articulations. Un cheval au pas transmet en effet au cavalier 100 impulsions par minute.

L’équitation premier employeur du milieu sportif

45 000 emplois générés par l’équitation et plus de 5 000 entreprises équestres recensées.

Le secteur équestre est le premier employeur français du monde sportif. Les activités équestres fonctionnent toute l’année et créent 1 000 emplois à temps plein par an.

La progression constante de la pratique devrait accroître à court et moyen terme le nombre de professionnels de la filière.

L’équitation va continuer à créer des emplois.

Selon la dernière enquête de la TNS SOFRES,2,2 millions de personnes montent à cheval ou à poney et 14 millions de Français déclarent avoir l’intention de le faire. Il ne leur faudra qu’un pas ou quelques séances à cheval lors de leurs vacances pour franchir la porte d’un club. Et les possibilités de découvrir le cheval ne manquent pas. L’équitation a donc de beaux jours devant elle.

La FFE a dénombré en 2011, 8219 établissements équestres membres, dont un tiers d’associations, soit près de 25 000 emplois liés directement à l’enseignement et à la pratique de l’équitation en club. La progression du nombre de structures adhérentes est continue depuis 10 ans avec un taux de plus de 5% par an.

Des emplois nombreux et divers autour du cheval

La montée en progression continue du nombre de cavaliers est le moteur de toute la filière. Plus il y a de cavaliers, plus il faut de chevaux, plus il faut de professionnels pour s’en occuper.

Tous ces chevaux ont besoin d’être nourris, soignés, entretenus.L’activité cheval draine ainsi des professions diverses et de nombreux emplois. Il existe une spécialité équine aussi bien pour les vétérinaires que pour les dentistes ou les ostéopathes. Ces métiers viennent s’ajouter aux traditionnels maréchaux-ferrants, marchands de chevaux, éleveurs, selliers harnacheurs, vendeurs de matériel équestre…

Près d’un million de chevaux et poneys

L’effectif total d’équidés, chevaux de course et de trait compris, est estimé à 900 000 chevaux et poneys. 460 000 d’entre eux sont dans des structures d’élevage, 240 000 en centres équestres, centres d’entraînement et écuries de compétition et 200 000 chez des particuliers.

Références• Les chiffres de l’emploi sont issus des statistiques professionnelles• Les chiffres des chevaux sont issus de l’IFCE / HarasNationaux : http://www.ifce.fr/services-et-savoirfaire/recherche-etude-et-expertise/• Les chiffres des clubs sont issus des statistiques enligne de la FFE : http://www.ffe.com/ffe/Statistiques

Les principaux chiffres de la FFE

3e sport le plus pratiqué en France

• 3e sport le plus pratiqué en France par le nombre de licences sportives.

• N°1 : football N°2 : tennis

705 783 cavaliers licenciés FFE en 2011.

A noter qu’il y avait 447 139 licenciés en 2001, soit une progression de + 58 % en 10 ans.

2ème Fédération équestre mondiale

• 2e nation mondiale par les contributions financières à la FEI, Fédération Equestre Internationale. N°1 : Allemagne

• 1e nation par le nombre de compétitions internationales organisées chaque année.

• 1e nation mondiale pour le tourisme équestre.

Unique sport olympique mixte

Unique sport à avoir des règles de ranking-list mondiales qui comportent une clause de gel des points pour les cavalières qui retrouvent leur rang après leur congé de maternité.

Les cavaliers français ont remporté :

• 30 médailles olympiques

• 99 médailles en championnats du monde

• 311 médailles en championnats d’Europe

Les chiffres de la compétition

Statistiques sur un an glissant de juin 2010 à mai 2011

• 1 300 000 engagements en compétition

• 100 000 épreuves

• 142 230 cavaliers ont validé une licence compétition en 2011 :

3 200 Pro, 31 000 Amateur, 108 000 Club.

Références

Les chiffres des principaux sports sont issus de la rubrique “statistiques” du site du Ministère des Sports :

http://www.sports.gouv.fr/IMG/pd

f/chiffres-cles_du_sport_2010.pdf

Davantage de chiffres sur :

http://www.ffe.com/ffe/Statistiques

Le Parc équestre Fédéral de Lamotte

Outil de développement majeur de la FFE, le Parc Equestre Fédéral permet l’accueil chaque année de 120 journées de stages, 90 journées de réunions, 55 journées de compétitions et 50 journées de formations. Siège social de la FFE, il héberge la plupart des services administratifs de la Fédération.

Un équipement géant

• 810 000 entrées visiteurs/an

• 110 000 repas servis/an dans 3 restaurants

• 100 000 nuitées boxes & 20 000 nuitées chambres/an

• 200 hectares dont 25 hectares de cross, 20 hectares de carrières sportives & 38 hectares de parking

• 3000 m² de bureaux & 15 salles de réunions

Choisir sa discipline

On distingue parmi les quelque 30 disciplines FFE, les disciplines olympiques au programme des Jeux Olympiques, les disciplines mondiales qui donnent lieu à des championnats du monde et les disciplines de tradition ou émergentes qui n’ont pas de compétitions mondiales.

Les disciplines des Jeux Équestres Mondiaux

8 disciplines sont au programme des Jeux

Équestres Mondiaux qui ont lieu tous les 4 ans et dont la prochaine édition est prévue en 2014 en Normandie. Aux 3 disciplines olympiques, saut d’obstacles, concours complet d’équitation et dressage, s’ajoutent l’attelage, l’endurance, le reining, la voltige et le dressage para-équestre.

Le Saut d’Obstacles ou jumping est la discipline la plus connue et la plus pratiquée.

Elle consiste à enchaîner un parcours de plusieurs obstacles ayant différents niveaux de difficultés.

Si elle représente 80% de l’activité compétition, c’est qu’elle procure des sensations époustouflantes. A cheval et à pied. Il n’est que d’entendre les respirations s’arrêter quand le jumper s’engage sur une combinaison de 3 obstacles dans un Grand Prix.

Le Concours Complet d’Equitation comporte trois tests très différents qui permettent au cavalier de passer toute la journée avec son cheval, allant de la précision du dressage sur des figures imposées à la franchise sur le cross pour effectuer un parcours sur des obstacles fixes en passant par la technicité du saut d’obstacles. Et vive le vent qui siffle dans les oreilles au grand galop dans la campagne.

Le dressage, discipline exigeante, constitue une base pour toutes les disciplines équestres.

Discipline de complicité, à la recherche de l’idéal du centaure, c’est une valse entre un homme et sa monture qui peut révéler de merveilleux moments lorsque le cheval semble danser au rythme de la musique avec légèreté et élégance.Les carrousels sont des présentations en équipe où la coordination de l’ensemble des cavaliers est décisive.

CSO, CCE et dressage sont les 3 disciplines les plus pratiquées dans tous les clubs de France.

Elles s’intègrent dans le parcours de formation de la plupart des cavaliers et sont au programme des Galops, diplômes de cavaliers, que passent 90% des pratiquants.

L’attelage est l’une des plus anciennes disciplines. Elle réunit tous les modes de traction de voitures par un ou plusieurs poneys, chevaux ou même ânes.Atteler permet de transporter des voyageurs. Seul l’attelage à 4 chevaux est au programme des Jeux Mondiaux. Les concours comportent 3 tests: le dressage, le marathon et la maniabilité, parcours entre des cônes surmontés de balles qu’il ne faut pas faire tomber. Les débutants commencent souvent par l’attelage à 1 poney.

L’endurance est une course qui donne lieu à un classement individuel et à un classement par équipe. Plus la distance est longue, plus la vitesse imposée est élevée, plus la course est difficile. Le cavalier doit trouver le meilleur compromis entre vitesse et forme de son cheval.

Les contrôles vétérinaires font partie de l’épreuve et vérifient que chaque cheval est en capacité normale de récupération à chaque étape et à l’arrivée. C’est la discipline qui apprend le plus à être à l’écoute physiologique de sa monture.

Elle se pratique à cheval, mais aussi en attelage.

Le reining est la discipline reine de l’équitation western. C’est une variante de dressage sur des figures imposées que l’on appelle patterns. La parfaite soumission du cheval sans résistance est valorisée. Les principales figures sont le cercle, l’arrêt glissé, le spin, pivot sur un postérieur, et le rollback, demi-tour sur les hanches avec départ rapide au galop.

La voltige croise la danse, la gymnastique et l’équitation. La compétition se fait sur la voltige en cercle dans 3 catégories, hommes, femmes et équipes. Il s’agit pour les voltigeurs d’effectuer des figures seuls ou en groupe,sur un cheval au galop guidé par un longeur. Les compétitions associent figures imposées et figures libres en musique. La voltige est souvent utilisée pour débuter l’équitation. Elle permet de faire découvrir la sensation du trot et du galop à un cavalier qui n’a pas à diriger le cheval et qui peut se tenir à la poignée du surfaix.

Le dressage para-équestre comporte différents grades correspondant aux principaux types de handicaps. C’est du dressage. La locomotion du cheval, la précision des figures et l’harmonie des chorégraphies sont valorisées.

Les autres disciplines internationales

Le horse-ball est un sport de création française.

Sorte de basket à cheval,il se joue à 2 équipes de 4 cavaliers+2 remplaçants. Le ballon a des anses et on marque les buts dans une sorte de panier de basket vertical. C’est une discipline très appréciée des adolescents avides d’engagement physique.

Le polo comporte plusieurs formes.Le polo club se joue à 2 équipes de 3 cavaliers qui marquent des buts en lançant une balle entre des poteaux.

On change de camp à chaque but. C’est une discipline plébiscitée par la gent masculine.

Les pony-games se jouent en relais de 4 cavaliers qui collectent et reposent des objets dans une ligne de jeu où ils slaloment souvent entre des piquets. Jeux à poney codifiés, ils sont plébiscités par les enfants.

Le TREC, Techniques de Randonnée Equestre de Compétition, réunit des tests de présentation du couple, de parcours d’orientation, de maîtrise des allures et de parcours en terrain varié.

C’est une transposition de ce qu’on trouve sur son chemin en randonnée. Il peut se pratiquer en attelage.

Les disciplines de tradition et émergentes

Les disciplines de tradition sont souvent imprégnées d’une culture ancrée dans un terroir. C’est le cas de l’Equitation Camargue, western, portugaise, islandaise, de la Doma Vaquera, dressage de tradition ibérique, ou encore du Yoseikan Bajutsu, arts martiaux japonais à cheval. La monte en amazone, la vénerie et les courses de galop et de trot sont la perpétuation des premières utilisations sportives du cheval. Toutes ces pratiques se caractérisent par une tenue typique.

Les disciplines dites émergentes ont été créées pour répondre à des besoins de développement. C’est le cas du hunter codifié aux Etats-Unis pour croiser dressage et saut d’obstacles, très utiles à la formation du cavalier.

Le mini-hunter permet aux plus jeunes de réaliser une belle présentation en main. C’est aussi le cas de l’Equifun, parcours associant quelques sauts avec des exercices d’adresse et de maniabilité, de type Gymkhana qui permettent aux débutants de se lancer dans un premier niveau de compétition très accessible.

L’Equifeel associe des tests de présentation et de dressage à pied ;

ils valorisent la bonne complicité du cavalier avec sa monture. En ski-joëring, le cavalier se fait tracter par un cheval sur la neige.

Où monter à cheval ?

Dans l’un des 5 000 établissements équestres recevant du public répartis sur l’ensemble du territoire français.

Où s’inscrire ?

Dans tous les clubs FFE partout en France.

Recherchez le club le plus près de chez vous sur : www.ffe.com – le site Internet de référence de l’équitation. Vous pouvez effectuer un choix par code postal, par département ou par région.

Vous pouvez aussi sélectionner un label de qualité.

A poney ou à cheval ?

La taille de la monture doit être en adéquation avec celle du cavalier.

On dit que la bonne taille, c’est quand le cavalier à pied peut voir de l’autre côté, par dessus le dos de son poney ou de son cheval.

Débuter à poney est préférable quand on est jeune et / ou léger. Au-delà de 50 kilos, il faut un grand poney porteur ou un cheval.

A partir de quel âge peut-on monter ?

La plupart des clubs accueillent les enfants à partir de 5-6 ans. Certains proposent le baby poney, à partir de 2-3 ans. On peut aussi apprendre plus tard et même débuter adulte.

L’avantage est de pouvoir continuer très tard.

Le doyen des Jeux Olympiques est toujours un cavalier.

Quelle tenue mettre ?

Pour commencer, un pantalon souple et des bottes suffisent. La plupart des clubs prêtent le casque réglementaire aux débutants. Ensuite, l’idéal est d’avoir son casque attache 3 points, ses bottes ou ses mini-chaps et une culotte d’équitation plus confortable parce que sans coutures à l’intérieur de la jambe.

Faut-il une assurance ?

Oui. La licence de la FFE comporte une assurance qui permet de pratiquer l’équitation en toute sérénité.

Où puis-je me procurer ma licence ?

Les clubs FFE doivent obligatoirement délivrer la licence. C’est le passeport d’accès à toutes les activités fédérales. Elle permet de passer ses diplômes fédéraux et de participer aux compétitions officielles FFE. Elle offre des réductions et des tarifs préférentiels sur les équipements, les loisirs et les assurances. Elle est disponible chaque année dès le 1er septembre et elle est valable jusqu’au 31 décembre de l’année suivante.

En savoir plus

Le site internet de la FFE comporte un espace cavalier qui donne toutes les informations pratiques pour le public. Vous y trouverez une rubrique Futur cavalier, une page Avantages licence et une rubrique Comprendre le cheval. Aller sur www.ffe.com et choisir Vous êtes / cavalier.

La licence comporte un numéro et un code SIF qui permettent à chaque cavalier d’accéder à sa page personnelle sur le site internet. Deux numéros à conserver précieusement pour imprimer ses diplômes, ses duplicatas, son palmarès, etc.