Le Centre Antoine‐Lacassagne à Nice a inauguré aujourd’hui sa nouvelle plateforme d’imagerie médicale dotée d’une IRM et d’une Caméra TEP‐TDM, en présence de MM Christophe Mirmand, Préfet des Alpes‐Maritimes, Président du Conseil d’Administration du CAL , Christian Estrosi, Député‐Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président du Conseil de surveillance du CHU, Eric Ciotti, Député, Président du Conseil Général des Alpes‐Maritimes, Pr José Santini, Directeur Général du Centre Antoine‐Lacassagne et Pr Jacques Darcourt, Chef du Pôle Imagerie.

L’installation d’une IRM et sa mise en service en août 2012 dans le service de radiologie du Centre Antoine‐Lacassagne répond à un besoin de santé identifié par le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire (SROS) et surtout à la prise en charge des pathologies cancéreuses.

En effet l’IRM intervient à différentes étapes de la pathologie cancéreuse : dépistage, diagnostic, bilan d’extension, surveillance per et post thérapeutique, détection des récidives.

Des radiologues libéraux bénéficient de ce nouvel équipement dans des conditions définies par convention conclue avec eux leur permettant depuis septembre 2012 de réaliser des examens pour leurs patients.

Plus de 7000 examens d’IRM seront réalisés en année pleine.

Couplée à l’IRM, une technique innovante de traitement par ultrasons focalisés de haute intensité financée par le Conseil général des Alpes‐Maritimes dans le cadre des Appels à projets santé 2012.

Grâce à la subvention de 450 000 € pour financer le projet « Avancées de l’imagerie thérapeutique dans la prise en charge du cancer du sein », accordée par le Conseil général des Alpes‐Maritimes, le Centre Antoine‐Lacassagne a pu s’équiper du système HIFU qui délivre des ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) conduisant à une destruction tissulaire extracorporelle des lésions. L’innovation de cette technique tient au fait qu’il s’agit d’une nouvelle approche thérapeutique non invasive et d’autant plus qu’elle est couplée à une imagerie IRM (MRgFUS). Ce couplage à l’IRM permet de cibler le traitement et d’en suivre l’efficacité en temps réel grâce à des images de température locale.

L’avantage certain de ce traitement est qu’il ne nécessite aucune incision et, de ce fait, ne présente aucun risque de saignement, ce qui en fait un traitement adapté aux patientes fragiles.

Par ailleurs, il s’agit d’un traitement externe non ionisant à la différence de la radiothérapie donc sans aucune limitation de dose. De ce fait, le nombre d’applications n’est en théorie pas limité. Le traitement peut se faire dans la plupart des cas en ambulatoire et sans anesthésie générale. Cette technique paraît particulièrement adaptée à la prise en charge des petites lésions du sein et des patientes fragiles et/ou âgées chez qui l’exérèse chirurgicale est dangereuse ou contre‐indiquée.

La Médecine Nucléaire du Centre Antoine Lacassagne est désormais équipée d’une nouvelle caméra TEP‐TDM (Tomographie par Emission de Positons – Tomodensitométrie) de nouvelle génération, grâce au financement du Conseil général des Alpes‐Maritimes, de 1.256.000€ soit prés de 50% du coût total de l’appareil.

Cette caméra TEP‐TDM de dernière génération a une double vocation cancérologique et neurologique (Projet PETALe avec les équipes du CHU pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer) au service des patients du département.

Plus de 2000 patients pourront en bénéficier chaque année.

L’arrivée de cette caméra TEP‐TDM au Centre Antoine Lacassagne va permettre de mieux prendre en charge les patients atteints de cancers principalement en améliorant le bilan d’extension initial et en permettant le suivi sous traitement en utilisant le Fluorodeoxyglucose marqué au Fluor 18.

Elle va aussi permettre des progrès dans la planification de la radiothérapie et l’utilisation de nouveaux radio pharmaceutiques spécifiques (la Choline marquée au Fluor 18 pour les cancers de la prostate, ou la DOPA marquée au Fluor 18 dans les tumeurs neuroendocrines ou du cerveau par exemple).

L’installation simultanée d’une IRM va accélérer les développements de méthodes de fusion des images métaboliques TEP avec celles issues de l’IRM grâce à la collaboration avec l’INRIA de Sophia Antipolis.Contacts :

Le Centre Antoine‐Lacassagne (CAL) offre depuis plus de 50 ans à la population de PACA‐Est un plateau technique de très haut niveau notamment en radiothérapie avec le Cyclotron et le CyberKnife®, une IRM et une CAMERA TEP complètent la plateforme d’imagerie conventionnelle.

Performant en oncologie médicale, en chirurgie du cancer du sein et de la sphère ORL, le CAL est partenaire du CNRS avec des équipes de recherche installées dans ses locaux.

Il constitue avec le CHU de Nice, le pôle régional de cancérologie. En 2011, l’Institut Universitaire de

la Face et du Cou (IUFC) GCS CHU de Nice ‐CAL, a ouvert ses portes.

La clinique du sein est opérationnelle depuis avril 2012 ; un centre de recherche cancer et vieillissement associant le CAL a été créé en janvier 2012.

Etablissement certifié par la HAS sans réserves en avril 2012.

Classé A dans la lutte contre les infections nosocomiales.

Titulaire d’une autorisation de traitement du cancer pour les pratiques suivantes : Chimiothérapie, Radiothérapie externe conventionnelle, Cyberknife®, curiethérapie, protonthérapie, Chirurgie des cancers : Sein, Gynécologique, ORL tête et cou.

Directeur Général : Pr José Santini

• Date de création : 1961

• 164 lits et places

• 628 salariés

• 44 000 consultations médicales

• 5648 patients pris en charge

Activité du Pôle Imagerie (Radiologie, Médecine Nucléaire)

• 2 245 consultations

• 9 151 examens de médecine nucléaire

• 33 186 examens radiologogiques

•  2 032 examens d’IRM

www.centreantoinelacassagne.org