À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui se tient le 4 février 2012, l’ARC lance, pour la troisième année consécutive, le « Grand Direct des Chercheurs ». Organisé simultanément à Paris, Lyon, Toulouse et retransmis sur Internet, ce rendez-vous permettra au grand public d’avoir un échange direct avec des chercheurs de renom et de partager avec eux les avancées, les perspectives concrètes et les espoirs dans la lutte contre le cancer.

« Le Grand Direct des Chercheurs » : un événement unique en France

Cette initiative est née en 2010, à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, où l’ARC avait initié pendant un mois un dialogue sur le web entre chercheurs et internautes. Elle fut enrichie en février 2011 par la mise en place d’une rencontre en direct à Paris, Lyon et Marseille. Forte de ce succès, et de l’engouement suscité par cet évènement, l’ARC a décidé de renouveler ce rendez-vous.

Le 4 février 2012, l’association organise « le Grand Direct des Chercheurs » à Paris, Lyon et Toulouse.

Ce débat en multiplex sera animé, cette année encore, par Michel Field. L’événement réunira durant deux heures le grand public et les chercheurs autour d’une cause majeure de santé publique qui concerne tous les Français.

10 experts à la pointe de la recherche, dans différents domaines de la cancérologie, répartis sur les plateaux des 3 villes, répondront aux membres du public. Les internautes pourront également poser leurs questions pendant l’émission.

L’ARC permet ainsi à tout un chacun de mieux comprendre où et comment la recherche sur le cancer progresse, tant en matière de prévention, de dépistage que de traitements.

Tous ceux qui n’auront pas pu se rendre au Grand Direct des Chercheurs, pourront poser leurs questions aux chercheurs, dès la fin de l’émission du 4 février, et ce pendant 2 semaines, sur le site internet :

www.grand-direct-chercheurs.com

À propos de l’ARC

L’Association pour la Recherche sur le Cancer participe activement à la lutte contre le cancer en France en finançant les projets de recherche en cancérologie les plus porteurs et les plus innovants.

Chaque année, l’ARC consacre plus de 30 millions d’euros à la recherche en cancérologie et à la diffusion de l’information sur les avancées des connaissances.

Le « Grand Direct des Chercheurs » en bref

De 15H à 17H le 4 février 2012

À Paris – Mairie du 13 ème arrondissement – Salle des fêtes – 1, place d’Italie – Paris 13 ème

À Toulouse – Hôtel-Dieu Saint-Jacques – Salle des Pèlerins – 2, rue Viguerie

À Lyon – CCI de Lyon – Salle de la Corbeille – Place de la Bourse – Lyon 2ème

Participation gratuite dans la limite des places disponibles.

Inscriptions sur www.grand-direct-chercheurs.com

Par téléphone au 01 45 59 59 99 ou par mail à inscription@grand-direct-chercheurs.com

10 CHERCHEURS DE RENOM POUR UN RENDEZ-VOUS UNIQUE EN FRANCE

Pour ce « Grand Direct des Chercheurs », 10 spécialistes de la recherche en cancérologie se mobilisent pour dialoguer avec le grand public en direct dans 3 villes de France, le 4 février, puis sur le web pendant 2 semaines. Ces derniers répondront aux questions du public et des donateurs sur les avancées, les perspectives et les espoirs dans la lutte contre le cancer.

Dr Jérôme Alexandre, (plateau parisien)

Médecin oncologue à l’Hôtel-Dieu à Paris et chercheur sur les cancers gynécologiques à l’université de médecine Paris Descartes

Pr Yves Allory, (plateau parisien)

Médecin au Groupe Hospitalier Henri Mondor et chercheur sur les cancers de la prostate, de la vessie et du rein à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale à Créteil

Pr Louis Buscail, (plateau toulousain)

Médecin et chercheur sur les cancers du foie et du pancréas au CHU de Rangueil à Toulouse

Pr Elizabeth Cohen-Jonathan Moyal, (plateau toulousain)

Médecin et chercheur dans le domaine de la radiothérapie et des tumeurs cérébrales à l’Institut Claudius Regaud de Toulouse

Pr Charles Dumontet, (plateau lyonnais)

Médecin au CHU de Lyon et chercheur sur les cancers du sang au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon

Pr Jean Faivre, (plateau parisien)

Médecin au CHU de Dijon, Professeur à la Faculté de Médecine et chercheur sur les cancers digestifs au Centre de recherche « Lipides, Nutrition, Cancer » à Dijon

Dr François Ghiringhelli, (plateau lyonnais)

Médecin et chercheur sur les cancers du sein et du côlon au Centre Georges-François Leclerc à Dijon

Dr James McKay, (plateau lyonnais)

Chercheur sur les prédispositions génétiques au cancer au Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) à Lyon

Pr Simone Mathoulin-Pélissier, (plateau parisien)

Professeur de santé publique et Enseignant-Chercheur sur les facteurs de risque de cancer et la prévention à l’Institut Bergonié et l’Université de Bordeaux

Pr Julien Mazières, (plateau toulousain)

Médecin à l’hôpital Larrey (CHU de Toulouse) et chercheur sur les cancers du poumon au laboratoire INSERM (UMR1037)

Reconnus dans la communauté scientifique et médicale, ces experts interviennent dans des domaines de recherche divers et variés tels que les cancers du poumon, du sein, du sang, les cancers digestifs, gynécologiques, la radiothérapie, les tumeurs cérébrales, et aussi les cancers du foie et du pancréas, de la prostate, de la vessie, du rein, les facteurs de risques de cancer et la prévention ou encore les prédispositions génétiques au cancer.

3 TCHATS POUR INITIER LE DIALOGUE

L’ARC organise 3 tchats pour initier le dialogue. Ainsi, les trois jeudis qui précèdent l’évènement des experts du Grand Direct des Chercheurs répondront sur trois thèmes qui intéressent le grand public.

• « Cancer : les traitements personnalisés », le 19 janvier 2012 de 19h à 20h

Le Dr François Ghiringhelli répondra aux questions des internautes.

• « Hérédité et cancer », le 26 janvier 2012 de 19h à 20h

Le Dr James McKay répondra aux questions des internautes.

• « Nutrition et cancer », le 2 février 2012 de 19h à 20h

Le Pr Jean Faivre et le Dr Paule Martel du réseau NACRe (Réseau National Alimentation Cancer Recherche) répondront aux questions des internautes.

Les internautes pourront poser leurs questions dès le lundi qui précède les différents tchats ou au moment du tchat en se rendant à l’adresse :

www.grand-direct-chercheurs.com

Après les tchats, les échanges seront ensuite retranscrits sur le site et sur la page Facebook de l’ARC.

LE 4 FEVRIER 2012, UN GRAND DÉBAT ORGANISÉ EN MULTIPLEX DANS 3 VILLES DE FRANCE

Le 4 février 2012, l’Association pour la Recherche sur le Cancer organise un événement unique en France : un débat en multiplex à Paris, Lyon et Toulouse sur les avancées et les espoirs dans la recherche sur le cancer. Animé, pour la deuxième année consécutive, par le journaliste Michel Field l’événement réunira durant deux heures grand public, donateurs de l’ARC et chercheurs autour d’une cause majeure de santé publique qui concerne tous les Français.

Grâce au dispositif en multiplex, le public parisien pourra poser toutes ses questions sur les avancées de la recherche et les espoirs dans la lutte contre la maladie à l’un des 10 chercheurs, qu’il soit sur le plateau lyonnais, toulousain ou parisien.

Pour ceux qui ne pourront se rendre à l’événement, ce dernier sera retransmis en direct sur le site :

www.grand-direct-chercheurs.com

Les internautes pourront également poser leurs questions pendant l’emission.

POURSUIVRE LE DIALOGUE SUR LE WEB

Tous ceux qui n’auront pas pu poser leur question lors du Grand Direct des Chercheurs, pourront le faire sur Internet pendant deux semaines.

L’ARC ouvre, pour la troisième année consécutive, une plateforme d’échange sur le web du 4 au 20 février 2012.

Les internautes pourront poser toutes leurs questions sur cet espace accessible via le site :

www.grand-direct-chercheurs.com

Ils pourront également voter pour les questions qui auront été déposées par d’autres internautes.

Les chercheurs répondront, en fonction de leur domaine d’expertise, aux questions les plus populaires (qui auront reçues le plus de votes.)

Trois thèmes de discussion sont proposés :

La recherche sur les traitements et leurs effets secondaires ;

La recherche sur le dépistage et le diagnostic ;

La recherche sur la prévention et les facteurs de risque.

Cette année encore, toutes les questions posées sur le site de dialogue en ligne et les réponses apportées par les chercheurs apparaîtront, en temps réel, sur la page Facebook de l’ARC via une application dédiée. Dans celle-ci, il sera également possible de poser des questions aux spécialistes selon les mêmes thèmes proposés sur la plateforme web de dialogue. Les questions s’afficheront simultanément sur le site de dialogue en ligne.

POUR ALLER PLUS LOIN

Pour poser ses questions et s’inscrire au « Grand Direct des Chercheurs » :

www.grand-direct-chercheurs.com

Le site Internet de l’ARC :

www.arc-cancer.net

La page « fan » de Facebook :

http://www.facebook.com/ARCcancer

Le 4 février 2012, de 15h00 à 17h00, les franciliens pourront assister au « Grand Direct des Chercheurs » organisé à Paris :

Mairie du 13ème arrondissement – Salle des fêtes

1, place d’Italie – Paris 13 ème

Le débat sera animé par le journaliste Michel Field. La participation est gratuite dans la limite des places disponibles. Le public doit s’inscrire préalablement à l’adresse suivante :

www.grand-direct-chercheurs.com

4 spécialistes à la pointe de la recherche seront présents à Paris pour répondre aux questions du public :

Pr Yves Allory

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DE LA PROSTATE, DE LA VESSIE ET DU REIN

Médecin anatomopathologiste à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, Yves Allory est spécialisé dans le diagnostic des cancers urogénitaux (prostate, vessie et rein). Son travail consiste à définir la nature et la gravité de ces cancers en analysant les échantillons de tumeur prélevés chez les patients. Parallèlement, il dirige un groupe de recherche au sein d’une équipe Inserm qui travaille notamment à l’identification de biomarqueurs impliqués dans la progression des cancers de la vessie.

Dr Jérôme Alexandre

CHERCHEUR SUR LES CANCERS GYNECOLOGIQUES

Médecin oncologue dans le groupe hospitalier Cochin – Hôtel Dieu (Paris), Jérôme Alexandre est spécialisé dans la prise en charge des cancers gynécologiques : sein, ovaire et utérus. Il mène en parallèle une activité de recherche clinique, portant sur l’évaluation de nouvelles modalités de traitement des cancers de l’ovaire. Il conduit également des recherches plus fondamentales sur des mécanismes impliqués dans la progression tumorale.

Pr Jean Faivre

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DIGESTIFS

Médecin gastro-entérologue au CHU de Dijon, spécialiste de la prévention des cancers digestifs, Jean Faivre a participé à la mise en place du dépistage organisé du cancer colorectal. Il est également chercheur au sein de l’équipe INSERM « Recherches épidémiologiques et cliniques en cancérologie digestive », à la faculté de médecine de Dijon. Cette équipe étudie le rôle de la nutrition et du métabolisme dans la survenue des cancers colorectaux et des cancers du foie.

Pr Simone Mathoulin-Pélissier

CHERCHEUR SUR LES FACTEURS DE RISQUE DE CANCER ET LA PREVENTION

Médecin et chercheur spécialisé dans l’épidémiologie des cancers, Simone Mathoulin-Pélissier travaille à l’Institut Bergonié de Bordeaux (Centre de lutte contre le Cancer) et à l’Université Bordeaux Segalen. Elle étudie l’incidence des cancers et les facteurs de risque qui leur sont associés et elle travaille aussi pour proposer des études cliniques pour l’amélioration du diagnostic ou du traitement des cancers. Ses travaux de recherche portent par exemple sur les inégalités dans la prise en charge des patients atteints de cancer et sur les actions pour limiter ces inégalités. Elle s’intéresse notamment à l’influence de facteurs socio-économiques dans la qualité de la prise en charge des femmes souffrant d’un cancer du sein. En comprenant les disparités existantes, il devrait être possible de mettre en place des mesures visant à les réduire et ainsi, à offrir les mêmes chances à tous les patients.

Le 4 février 2012, de 15h00 à 17h00, les habitants de Rhône-Alpes pourront assister au « Grand Direct des Chercheurs » organisé à Lyon :

CCI de Lyon – Salle de la Corbeille

Place de la Bourse – Lyon 2ème

Ce débat sera co-animé par la journaliste Hélène Cardin. La participation est gratuite dans la limite des places disponibles. Le public doit s’inscrire préalablement à l’adresse suivante :

www.grand-direct-chercheurs.com

3 spécialistes à la pointe de la recherche en cancérologie seront présents à Lyon pour répondre aux questions du public :

Pr Charles Dumontet

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DU SANG

Médecin hématologue au CHU de Lyon, il dirige, par ailleurs, l’équipe « Anticorps et cancer » au sein du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. Charles Dumontet et son équipe travaillent à la mise au point de nouveaux traitements destinés aux patients atteints d’hémopathies malignes, telles que le lymphome malin, les leucémies ou le myélome multiple. Ils explorent notamment la possibilité d’utiliser un facteur de croissance pour augmenter l’efficacité d’un médicament déjà utilisé dans la prise en charge du myélome.

Dr François Ghiringhelli

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DU SEIN ET DU COLON

Médecin dans le service d’oncologie médicale du Centre de lutte contre le cancer

Georges-François Leclerc (Dijon), François Ghiringhelli est également responsable de l’équipe de recherche « Chimiothérapie et réponse immunitaire antitumorale » à la faculté de médecine de Dijon. Il cherche à comprendre comment les chimiothérapies modifient l’activité du système immunitaire des patients atteints de cancer. L’objectif de ses travaux est de trouver comment faire pour que les chimiothérapies agissent non seulement en détruisant les cellules cancéreuses, mais aussi en stimulant l’activité des cellules immunitaires capables de s’attaquer aux tumeurs.

Dr James McKay

CHERCHEUR SUR LES PREDISPOSITIONS GENETIQUES AU CANCER

Chercheur, spécialiste en oncogénétique, il dirige le groupe « Prédispositions génétiques au cancer » du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC, Lyon). L’objectif de James McKay et de son équipe est d’identifier les gènes impliqués dans une augmentation du risque de survenue de certains cancers. Il s’intéresse plus particulièrement aux cancers du poumon et des voies aérodigestives supérieures (bouche, nez, gorge).

Le 4 février 2012, de 15h00 à 17h00, les habitants de la région Midi-Pyrénées pourront assister au

« Grand Direct des Chercheurs » organisé à Toulouse :

Hôtel-Dieu Saint-Jacques – Salle des Pèlerins

2, rue Viguerie à Toulouse

Ce débat sera co-animé par Sylvie Denis, journaliste de France 3. La participation est gratuite dans la limite des places disponibles. Le public doit s’inscrire préalablement à l’adresse suivante :

www.grand-direct-chercheurs.com

3 spécialistes à la pointe de la recherche seront présents à Toulouse pour répondre aux questions du public :

Pr Louis Buscail

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DU FOIE ET DU PANCREAS

Enseignant médecin, chef du service de Gastroentérologie et de Nutrition à l’hôpital de Rangueil (Toulouse), Louis Buscail est spécialisé dans la prise en charge des maladies du pancréas exocrine en particulier le cancer du pancréas. Il mène également une activité de recherche, notamment en coordonnant un essai clinique qui vise à évaluer l’efficacité d’une thérapie génique des cancers pancréatiques non opérables. Cette approche thérapeutique innovante se fonde sur l’injection dans les tumeurs pancréatiques de gènes visant à ralentir la croissance de la tumeur mais aussi la rendre plus sensible à la chimiothérapie. Louis Buscail et son équipe mènent aussi des recherches afin d’améliorer le diagnostic des tumeurs du pancréas dans l’espoir d’une prise en charge plus précoce.

Pr Elizabeth Cohen-Jonathan Moyal

MEDECIN ET CHERCHEUR DANS LE DOMAINE DE LA RADIOTHERAPIE ET DES TUMEURS CEREBRALES

Département de radiothérapie, Institut Claudius Regaud et équipe INSERM « Tumor radioresistance, from signalling pathways to therapy », CRCT, Toulouse.

Médecin radiothérapeute à l’Institut Claudius Regaud, Elizabeth Cohen-Jonathan Moyal s’occupe de la radiothérapie des patients atteints de tumeurs cérébrales.

Elle est en outre responsable d’une équipe de recherche dont l’objectif est d’augmenter l’efficacité de la radiothérapie. Elizabeth Cohen-Jonathan Moyal et son équipe cherchent en particulier à comprendre pourquoi certaines cellules tumorales résistent à la radiothérapie et comment vaincre cette résistance. A partir de leurs résultats de laboratoire, ils ont pu identifier des médicaments capables de sensibiliser les cellules résistantes à la radiothérapie. Leur efficacité est actuellement évaluée dans le traitement de certaines tumeurs cérébrales et de cancers pulmonaires, au cours d’essais cliniques développés par Elizabeth Cohen-Jonathan Moyal. Des résultats encourageants ont déjà été obtenus.

Pr Julien Mazières

CHERCHEUR SUR LES CANCERS DU POUMON

Médecin pneumo-oncologue à l’hôpital Larrey (CHU de Toulouse), spécialisé dans la prise en charge des cancers thoraciques (poumon, plèvre, thymus), Julien Mazières mène aussi des recherches cliniques, visant à évaluer l’efficacité de nouveaux médicaments destinés à lutter contre ces cancers. Il s’agit principalement de traitements ciblés, qui agissent spécifiquement sur les cellules tumorales ou sur leur environnement. Il conduit en outre des recherches plus fondamentales dans un laboratoire INSERM (UMR1037). Leur objectif est de mieux comprendre le développement des cancers et en particulier des métastases afin de pouvoir identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et des biomarqueurs facilitant la personnalisation des traitements.

L’ARC, UNE ASSOCIATION ENTIÈREMENT DÉDIÉE À LA RECHERCHE SUR LE CANCER

Reconnue d’utilité publique, l’Association pour la Recherche sur le Cancer participe activement à la lutte contre le cancer en France. Fondée en 1962, l’ARC est la seule association à s’être donnée pour finalité exclusive le soutien financier à la recherche sur le cancer et la diffusion de ses résultats. Ses financements reposent exclusivement sur la générosité du public (dons et legs) puisque l’association ne bénéficie d’aucune subvention publique.

220 000 donateurs soutiennent l’ARC chaque année et lui apportent plus de 32 millions d’euros de dons et de legs.

L’ARC EN CHIFFRES

LES RESSOURCES

Montant des ressources collectées en 2010 (dons et legs) : plus de 32 millions d’euros

Environ 220 000 donateurs ont fait un don en 2010

MONTANT ALLOUE AUX MISSIONS SOCIALES

En 2010 : près de 31 millions d’euros pour 441 projets de recherche et près de 785 000 euros consacrés à la diffusion de l’information scientifique et médicale

Depuis 10 ans : près de 260 millions d’euros consacrés au financement de la recherche sur le cancer

MISSION PRIORITAIRE : FINANCER LA RECHERCHE SUR LE CANCER

Depuis sa création, l’association se positionne comme l’un des acteurs majeurs du soutien de la recherche en cancérologie. Ainsi, l’ARC donne aux chercheurs des laboratoires français les moyens de conduire leurs projets et de couvrir l’ensemble des champs de la cancérologie, de la recherche fondamentale à la recherche clinique ainsi que la recherche en sciences humaines et sociales.

Les chercheurs

L’ARC a la volonté de former les jeunes chercheurs pour développer les talents de demain. Consciente qu’ils représentent l’avenir de la recherche en cancérologie, l’association leur attribue des aides individuelles destinées à les soutenir à différents niveaux de leur cursus (Master recherche 2ème année, doctorat, post-doctorat) pour un montant de 12 millions d’euros chaque année.

Par ailleurs, l’ARC participe au fonctionnement de nombreuses équipes travaillant sur le cancer. Elle soutient également des programmes d’envergure, permettant à des équipes pluridisciplinaires de mener à bien des projets ambitieux et originaux, en leur accordant des financements importants dans la durée. 5 millions d’euros sont attribués aux Programmes ARC.

En 2011, l’ARC, aux côtés du CNRS et de l’INSERM, a participé au financement de jeunes scientifiques talentueux pour leur permettre de créer leur propre équipe. L’association a également permis à un médecin d’intégrer une équipe de recherche sur le cancer.

Les infrastructures et équipements

L’Association pour la Recherche sur le Cancer soutient une recherche clinique de qualité afin de faire émerger de nouveaux traitements contre le cancer. Ainsi l’ARC a choisi d’être partenaire, avec l’INCa,des 16 centres d’essais cliniques de phase précoce en cancérologie, dénommés CLIP² (Centres Labellisés INCa de Phase Précoce). L’association contribue au financement du personnel et du fonctionnement de ces centres labellisés, pour un montant de 1,6 million d’euros sur 4 ans, afin d’améliorer les conditions nécessaires à la réalisation, au standard international, des essais cliniques, pour accélérer la mise à disposition de nouveaux traitements. Au Centre Léon Bérard à Lyon, l’essai clinique « AKTIL » évalue une nouvelle thérapie ciblée dans le lymphome. Issu d’une collaboration avec le National Cancer Institute, il permettra aux patients en France d’accéder à une molécule anticancéreuse innovante.

Dans le cadre de ses orientations scientifiques, l’ARC participe au financement du nouvel Institut Hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg, qui a été retenu par le gouvernement lors d’un appel à projets piloté par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Les IHU sont des centres qui réunissent en un même lieu et autour d’une thématique donnée, des services de soins reconnus, des équipes de recherche réputées et un enseignement universitaire de qualité. Spécialisé dans la chirurgie miniinvasive guidée par l’image, l’IHU de Strasbourg est l’un des trois lauréats classés 1er ex-æquo, parmi les six projets financés par le grand emprunt. L’ARC s’est engagé au financement des projets de cet IHU pour un montant de 5 millions d’euros sur 5 ans. Seul organisme faisant appel à la générosité du public représenté au sein des instances de l’institut, l’ARC siège en tant que membre fondateur au Conseil d’Administration de l’IHU de Strasbourg.

Plus globalement, l’ARC co-finance, à hauteur de 2 millions d’euros chaque année, des équipements scientifiques, et notamment du matériel de pointe, de haute technicité pour permettre le développement de plateaux technologiques au sein des établissements de recherche sur le cancer.

Les pathologies

L’ARC a mené à plusieurs reprises conjointement avec l’Institut National du Cancer (INCa), et d’autres acteurs du paysage associatif, des PAIR (Programmes d’Actions Intégrées de Recherche) autour de sujets de santé publique comme le cancer du foie, le cancer de la prostate et les cancers des voies aéro-digestives supérieures. L’association souhaite développer ce type de collaboration afin de mutualiser les moyens, les approches et les compétences d’équipes multidisciplinaires de chercheurs.

En 2011, un nouveau programme ambitieux est lancé sur les cancers gynécologiques.

Un des autres axes stratégiques retenus par l’ARC concerne les glioblastomes, les tumeurs cérébrales les plus fréquentes et les plus graves. Les glioblastomes sont des cancers de très mauvais pronostic.

C’est pourquoi l’association a voté, fin 2011, le financement de travaux de recherche dont l’objectif est d’accélérer l’évaluation de médicaments anti-cancéreux en développement pour ces cancers et d’utiliser plus rapidement les traitements les plus efficaces dans le cadre d’essais cliniques précoces chez l’homme.

D’autre part, l’ARC confirme son engagement dans la prévention des cancers. Elle a choisi de soutenir pour les trois prochaines années un projet visant à créer un modèle unique de clinique du risque de nouvelle génération dédiée au cancer du sein basé sur un site Internet accessible au public. Il permettra grâce à un modèle mathématique innovant le calcul du risque individuel.

INFORMER SUR LA MALADIE ET SUR LES AVANCÉES DE LA RECHERCHE

Pour aider le grand public à mieux comprendre la maladie, mieux la prévenir et bénéficier de la meilleure prise en charge possible, l’ARC développe un important programme d’information.

Elle édite des brochures médicales sur les différents types de cancer, la prévention, le dépistage, les traitements. Elle diffuse des dépliants et affiches au sein des cabinets médicaux et participe à des expositions. L’association offre quotidiennement, sur son site Internet, de l’information sur la maladie et sur les travaux de recherche scientifique :

www.arc-cancer.net

UN MODE DE FONCTIONNEMENT EXEMPLAIRE

L’ARC a mis en œuvre des modes de fonctionnement qui garantissent une gestion démocratique et désintéressée.

Les membres de ses instances décisionnaires et consultatives sont tous bénévoles, qu’il s’agisse des 20 membres élus du Conseil d’administration ou des experts composant les instances scientifiques.

La sélection des travaux de recherche en cancérologie financés par l’association est très rigoureuse. Les projets sont expertisés par un Conseil scientifique, composé de chercheurs et médecins de renom, qui choisit les projets les plus porteurs et les plus innovants. Près de 120 chercheurs participent à titre bénévole aux travaux d’expertise et au suivi des projets de recherche soutenus par l’ARC. Ces mêmes projets sont évalués à posteriori pour vérifier que les fonds ont été employés par les chercheurs conformément à ce qu’ils avaient annoncé dans leur dossier et pour connaître les avancées permises à l’issue de leurs travaux.

Au-delà des contrôles administratifs obligatoires, l’ARC se soumet chaque année à des contrôles externes. L’association est agréée depuis 1999 par Comité de la charte du don en confiance.

Cette démarche répond à la volonté de l’association de rechercher en permanence l’amélioration de la qualité de ses services et de sa performance par respect pour ses donateurs et ses testateurs.

En 2005, l’ARC a été reconnue par la Cour des comptes comme « association exemplaire » pour la rigueur et la transparence de la gestion de ses fonds.

LE FINANCEMENT DE L’ARC POUR LA RECHERCHE SUR LES PRINCIPAUX CANCERS

En France, le cancer, dont l’incidence augmente, reste la 1ère cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme. Si la mortalité par cancer a baissé au cours des 20 dernières années, c’est entre autres grâce aux progrès de la recherche qui permet de mieux combattre la maladie.

En 2011, on estime que 147 500 décès ont été liés au cancer et que 365 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués en France (source InVS).

Parmi les localisations les plus fréquentes, on trouve le cancer de la prostate, du sein, du poumon, le cancer colorectal ou ceux du sang.

LES CANCERS DE LA PROSTATE

On estime à 71 000 les nouveaux cas de cancer de la prostate en France en 2011.

8 700 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, il se situe au 3ème rang des causes de décès par cancer chez les hommes.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 179 projets de recherche sur les cancers de la prostate, pour un montant global de près de 12,2 millions d’euros.

LES CANCERS DU SEIN

On estime à 53 000 les nouveaux cas de cancer du sein chez les femmes en France en 2011.

11 500 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Le cancer du sein se situe au 1er rang des causes de décès par cancer chez les femmes.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 534 projets de recherche sur les cancers du sein, pour un montant global de plus de 31,9 millions d’euros.

LES CANCERS COLORECTAUX

On estime à 40 500 les nouveaux cas de cancer colorectal en France en 2011.

17 500 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Le cancer colorectal se situe au 2e rang des causes de décès par cancer chez les hommes comme chez les femmes.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 397 projets de recherche sur les cancers colorectaux, pour un montant global de plus de 22,4 millions d’euros.

LES CANCERS DU POUMON

On estime à 39 500 les nouveaux cas de cancer du poumon en France en 2011.

29 100 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Le cancer du poumon se situe au 1er rang des causes de décès par cancer en France.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 292 projets de recherche sur les cancers du poumon, pour un montant global de plus de 17,7 millions d’euros.

LES CANCERS DU SANG

Les cancers du sang comprennent la maladie de Hodgkin, les lymphomes malins non hodgkiniens, les myélomes multiples et maladies immunoprolifératives, les leucémies lymphoïdes chroniques et les leucémies aigues.

On estime à 27 040 les nouveaux cas pour l’ensemble de ces cancers en France en 2011.

11 290 décès sont associés à l’ensemble de ces cancers en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 576 projets de recherche sur les cancers du sang, pour un montant global de plus de 34,9 millions d’euros.

L’Association pour la Recherche sur le Cancer soutient également des recherches sur des localisations un peu moins fréquentes, telles que les cancers du rein, de la vessie, du pancréas ou encore du foie ou de l’utérus. Des experts du « Grand Direct des Chercheurs » pourront aussi répondre aux questions concernant les avancées de la recherche sur ces cancers.

LES CANCERS DU REIN

On estime à 11 080 les nouveaux cas de cancer du rein en France en 2011.

3 840 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 96 projets de recherche sur les cancers du rein, pour un montant global de plus de 5,7 millions d’euros.

LES CANCERS DE LA VESSIE

On estime à 10 980 les nouveaux cas de cancer de la vessie en France en 2011.

4 670 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 68 projets de recherche sur les cancers de la vessie, pour un montant global de plus de 8,1 millions d’euros.

LES CANCERS DU PANCREAS

On estime à 9 040 les nouveaux cas de cancer du pancréas en France en 2011.

Décès associés à cette maladie : chiffres non communiqués

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 133 projets de recherche sur les cancers du pancréas, pour un montant global de près de 8,2 millions d’euros.

LES CANCERS DU FOIE

On estime à 8 230 les nouveaux cas de cancer du foie en France en 2011.

Décès associés à cette maladie : chiffres non communiqués

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 205 projets de recherche sur les cancers du foie, pour un montant global de plus de 13,2 millions d’euros.

LES TUMEURS CÉRÉBRALES

On estime à 4 770 les nouveaux cas de tumeurs cérébrales en France en 2011.

3 390 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 234 projets de recherche sur les tumeurs du cerveau, pour un montant global de plus de 12,7 millions d’euros.

LES CANCERS DES OVAIRES

On estime à 4 620 les nouveaux cas de cancer de l’ovaire en France en 2011.

3 150 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 126 projets de recherche sur les cancers de l’ovaire, pour un montant global de plus de 6,9 millions d’euros.

LES CANCERS DU COL DE L’UTERUS

On estime à 2 810 les nouveaux cas de cancer du col de l’utérus en France en 2011.

1000 décès sont associés à cette maladie en 2011.

Au cours de ces 5 dernières années, l’ARC a financé 69 projets de recherche sur les cancers du col de l’utérus, pour un montant global de plus de 4 millions d’euros.