Le Président Laroussi Oueslati était depuis Octobre sous le coup d’une suspension administrative pour mise en cause dans l’affaire des « diplômes chinois ».
Il faut dire que depuis 4 ans le taux de réussite des étudiants chinois était impressionnant (100%) alors que la majorité d’entre eux ne possède que quelques mots de la langue française à leur vocabulaire.
C’est ainsi que le 26 Mars, le Parquet de Marseille ouvre une enquête pour « corruption passive et active et escroquerie ».
Aussitôt, la Brigade Financière perquisitionne les bureaux de l’Université.
Il est bien évident que cette affaire des diplômes, qui a profité à des centaines de chinois sur 4 ans,  ressemble plutôt à une véritable et excellente organisation au sein de l’établissement.
Pour preuve, Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur soupçonne le Président et ses deux adjoints d’avoir entravé l’enquête Administrative en exerçant des pressions, des menaces de représailles, des intimidations voire des « mises à l’écart » sur les enseignants et le personnel de l’Université du Var.
Si Laroussi Oueslati s’en défend en évoquant un « procès d’inquisition », il ne peut nier qu’il était informé de cet état de fait dans l’établissement.
Suite à cette démission, Valére Pécresse a confirmé l’administrateur provisoire dans ses fonctions qui a pour charge d’organiser l’élection d’un nouveau Président.

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