Après avoir obtenu au Conservatoire de Nice un 1er Prix à l’âge de 15 ans à l’unanimité , Michaël Desjardins poursuit ses études au Conservatoire de Paris , puis au célèbre « Mozarteum » de Salzburg , avant de se rendre à Freiburg se perfectionner avec le professeur russe Vitalij Margulis ainsi qu’auprés de maîtres tels que Mikaïl Rudy ou Bruno-Léonardo Gelber .

Il devient à 21 ans le plus jeune professeur de l’Académie Prince Rainier III de Monaco.

Il débute sa carrière en 1983 sous le Haut Patronage de S.A.S la Princesse Caroline de Hanovre, se produit en récital dans de nombreuses salles européennes , est également l’invité de nombreux orchestres tant en France qu’à l’étranger (Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur, de Czestochowa, les Solistes de Monte-Carlo, les Solistes de Moscou, Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg…) ainsi que celui des médias.

Affectionnant la musique de chambre, on le rencontre en compagnie de grands artistes tels que Yury Bukoff, Tedi Papavrami, Laurent Korcia ou Symion Stanciu Syrinx avec lequel il collabore pendant prés de 20 ans.

Depuis 1991, Michaël DESJARDINS est le créateur et le Directeur Artistique du FESTIVAL MUSICAL DU GRAND-HOTEL DU CAP-FERRAT.

En 2008 , il devient Directeur artistique du Festival «Violons de Légende ».

Par ailleurs, il crée en Principauté de Monaco le concert-événement annuel « Summer Dream » au profit de la Fondation Prince Albert II.

Créé en 2008 par Michael Desjardins, pianiste concertiste, et André Peyrègne, Directeur du Conservatoire de Nice et musicologue, le Festival « Violons de légende » est un festival où, à côté de la musique, on raconte des histoires.
Des histoires de violons, bien sûr, mais aussi d’autres instruments.

C’est dans le décor somptueux du Casino de Beaulieu sur Mer que J’ai été frappée par la beauté de cette  jeune violoniste habillée d’une gracieuse longue robe qui, lorsqu’elle pose sur vous son regard si pur vous êtes bouleversés.

Cette   violoniste virtuose  de 32 ans est le portrait de son âme, elle relance l’espoir dans les cœurs en proclamant son amour pour le violon.
Yi-Jia Susanne HOU
c’est l’évocation de la femme,  c’est l’amour courtois des autres.
A l’âge précoce, les premiers enseignements de  piano puis de violon lui seront donnés par son père Alec HOU.
Puis, elle étudiera  à la célèbre Julliard School de New York chez Dorothy DELAY et Naoko TANAKA et à la Royal Conservatory of Music de Toronto.

D’années en années,  il lui a fallu faire énormément de répétitions  pour fabriquer une position confortable à ce corps menu en même temps que son talent s’épanouissait.

Très jeune elle  franchissait  le pas qui sépare « le » violoniste d’ « un génie » violoniste.

C’est ainsi que Yi-Jia Susanne HOU s’est produite  avec des artistes aussi célèbres que Mstislav ROSTROPOVICH, Pinchas ZUCKERMAN, Alan GILBERT, Vladimir SPIVAKOV, Cho Liang LIN, Marcello VIOTTI, Marek JANOWSKI…pour enfin goûter à la condition de vedette.

Elle a su laisser  sa marque dans l’histoire de la musique en étant le premier violon à remporter 3 médailles d’Or avec décisions à l’unanimité lors de concours internationaux de violons :
Le LONG-JACQUES THIBAUD (France 1999), Le LIPIZER ( Italie 1999), et le Pablo SARASATE (Espagne 1997).
Elle a aussi gagné les premières places du concours de musique du Canada, du concours de concerto pour violon de Dvorak, du concours d’orchestre de chambre de la Julliard-Lehigh Valley et du concours de violon Sibélius-F- Nakamichi .

Yi-Jia Susanne HOU

Yi-Jia Susanne HOU effectue les solos de violon dans le film d’Atom EGOYAN « Adoration », Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes 2008, mettant en vedette la musique composée par Mychael DANNA.

Yi-Jia Susanne HOU a également fait l’objet d’un Documentaire : « Shanghaï Sensation » , revisitant son enfance à Shanghaï avec son père , Alec HOU, pédagogue de violon de renommée en Chine.

Yi-Jia Susanne HOU se produit aujourd’hui sur les plus grandes scènes du monde.

Elle a joué avec le London Philharmonic, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Toronto Symphony, le Hong-Kong Philharmonic, le Tokyo Philharmonic…

Yi-Jia Susanne HOU et Jean-Claude VANDEN EYNDEN

Dimanche 19 Septembre 2010

Yi-Jia Susanne HOU a enchanté la soirée devant une salle comble du casino de Beaulieu Sur Mer.
Elle a fait vibrer l’âme de son violon, un Guarnerius Del Gesù de 1735 ayant appartenu au célèbre Fritz KREISLER accompagné de Jean-Claude VAN DEN EYNDEN, considéré comme l’un des meilleurs artistes Belges.
Ils ont interprété tour à tour les œuvres de Brahms, Debussy, Bartok, puis l’artiste a souhaité rendre hommage à un compositeur Chinois contemporain  Bo Zhi YANG en interprétant une suite de chansons populaires faisant écho aux danses populaires roumaines de Bartok.

André PEYREGNE, Jean-Claude VANDEN EYNDEN et Yi-Jia Susanne HOU

A titre d’exemple, le New York Times déclare à propos du jeu de Yi-Jia Susanne HOU :
«HOU est remarquable, son jeu un rêve idéaliste de la perfection, sa plénitude sonore de l’humanité, la douceur et la compréhension musicale projetées sur son del Gesù violon Guarneri superbe avec la pureté  à couper le souffle… »

Tout ce qu’elle apprend encore, nous dira t’elle,  sert à alimenter son perfectionnement, ce petit quelque chose qui, ajouté à sa gentillesse et son sourire toujours présents lui donnent une spontanéité qui manque souvent à ces artistes.
Aujourd’hui encore les racines de son père, sur certaines nuances, se retrouvent dans ses interprétations et sa conscience professionnelle  est devenue une passion pour la musique, dans ce qu’il y a de meilleur.

 

 

La soirée s’est terminée devant un excellent buffet préparé pour l’occasion. Félicitations à Jean-Claude Guillon

Texte : Régina Seigle
Photos : © Gérald
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