SILMO 2010 :

NOUVELLE IMAGE, NOUVEAU LIEU,NOUVELLES AMBITIONS !

ÉDITION 2010 : UN SALON REINVENTE !

Toujours en amont des tendances, des évolutions du marché et des attentes conso, la nouvelle édition du Silmo va être l’occasion de préserver les atouts d’une manifestation appréciée et attendue en offrant aux exposants comme aux visiteurs des services enrichis, en portant un regard résolument neuf sur l’optique lunetterie.

NOUVELLE IMAGE :

Regard neuf mais aussi regard croisé de proximité incarné par la nouvelle image publicitaire élégante et simple, appuyé par la promesse de toujours innover. « Nouvelles ambitions, nouvelles rencontres,nouveaux territoires », au-delà du slogan, cette promesse est porteuse du sens que nous donnons à l’avenir de tous les professionnels soucieux de trouver au Silmo : solutions, innovations, créations,informations, échanges, business.

UN SALON PLUS ACCESSIBLE DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE

La nécessité de trouver le bon calendrier adapté à la filière optique-lunetterie a inspiré le changement de dates : avec un salon qui a lieu désormais en septembre, toujours sur quatre jours mais du jeudi au dimanche, exposants et visiteurs du monde entier sont sûrs d’optimiser leur temps en faisant des affaires.

NOUVEAU LIEU :

Cette évolution sensible s’accompagne aussi d’une implantation inédite à Paris-Nord Villepinte.

Lechoix de ce mouvement réside dans une nécessaire accessibilité plus internationale, la recherche d’une meilleure capacité d’accueil et une position géographiquement idéale près de Paris, à proximité de l’aéroport Charles-de-Gaulle et de la gare TGV CDG2.

Avec 80 000 m2 de surface sur un seul niveau, le Mondial de l’Optique 2010 joue la carte de l’optimisation pour les 950 exposants présents qui vont accueillir leurs clients et prospects dans un environnement agréable, une architecture contemporaine.

Pendant 4 jours, toute la filière optique lunetterie —montures optiques, solaires, verres, contactologie, basse vision, matériels, instruments d’optique— va profiter d’une unité de lieu pour une visite aisée, rapide, compacte et riche en événements.

Pendant 4 jours, le Mondial de l’Optique 2010 propose en effet des animations renouvelées, il est aussi le rendez-vous idéal pour les lancements de nouveaux produits, la découverte de nouvelles marques, la perception des nouvelles tendances.

Le premier colloque scientifique se déroulera à l’occasion du salon les 23 et 24 septembre.

L’objectif de ce colloque est d’enrichir les connaissances des opticiens, de mieux répondre aux besoins visuels de leurs clients avec 3 conférences :

Inscrivez-vous au colloque et téléchargez le programme complet sur silmoparis.com

SILMO ACADEMY

Le premier colloque scientifique optique lunetterie

« L’opticien et la chirurgie réfractive »

le jeudi 23 septembre de 15h00 à 17h30.

Au cours de cette session, sept conférences seront proposées afin de présenter les différentes techniques opératoires de chirurgie réfractive possibles à ce jour, les différents examens d’investigation effectués au préalable à toute opération pour optimiser les résultats postchirurgicaux et améliorer la qualité de vie des patients.

« L’opticien et l’ergonomie visuelle »

le vendredi 24 septembre de 10h00 à 12h30.

Les conférenciers traiteront des différents paramètres visuels et de leur importance dans la réalisation de tâches simples ou complexes ; Des solutions concrètes seront apportées pour quelques adaptations spécifiques comme les amétropes pratiquant des métiers à risques, les adolescents véliplanchistes, les tireurs de compétition, etc.

« L’opticien et le vieillissement »

le vendredi 24 septembre de 15h00 à 17h30.

Au cours de cette session sera exposé le retentissement du vieillissement sur notre appareil visuel, les précautions à prendre pour en minimiser les effets, améliorer le confort et équiper au mieux nos clients : protection, équipement au près, etc.

Emplacement : Centre de Réunions – Hall 5

Le colloque est reconnu par la Formation Professionnelle, une attestation de présence est délivrée à chaque participant.

En complément de ce colloque, une exposition de posters, se tiendra tout au long du Silmo. Elle accueillera les communications écrites de toute personne qui souhaite faire part de ses travaux sur la vision ou l’optique quel qu’en soit le thème.

Deux séances de présentation des posters aux visiteurs par les auteurs sont prévues les vendredi 24 septembre de 13h30 à 15h et dimanche 26 septembre à partir de 14h.

Le Silmo décrypte ces nouveaux phénomènes au travers de 4 thèmes majeurs :

-un thème fondateur qui nous encourage à intégrer du plaisir dans nos nouveaux modes de vie responsables.

-met la technologie au centre de la création comme autant de possibilités à explorer

-s’inscrit dans la recherche de plus de simplicité.

-explore la créativité et l’innovation au coeur de la nature.

Le Silmo vous invite à découvrir les phénomènes et initiatives majeures qui vous mettront sur la voie de ce que nous réserve le futur.

INTERNATIONAL EYEWEAR DESIGN

COMPETITION 2010 A FRAME’S LIFE

Les LUNETIERS DU JURA organisent en 2010 leur 8ème édition du Concours International de Design « jeunes créateurs, à vous de voir ».

Cet événement majeur dans le monde de l’optique, offre aux jeunes créateurs du monde entier l’occasion de faire valoir leur talent autour de la lunette, objet de création par excellence et permet également de bâtir des ponts entre designers et industriels.

Depuis 10 ans, le Concours International de Design des LUNETIERS DU JURA a permis à près de 5.500 créateurs (étudiants ou jeunes professionnels) de 55 pays de s’exprimer.

Le thème 2010 : A Frame’s Life. 5.5, président du jury 2010, propose aux participants de concevoir une paire de lunettes en questionnant l’intégralité de son cycle de vie.

Conception, process de fabrication,mode de commercialisation, utilisation.

Il s’agit de dépasser l’approche stylistique et de raconter une vie de lunettes en anticipant les grands moments de son existence.

La remise des prix s’effectuera le 24 septembre 2010 au Silmo en présence du président et des membres du jury.

Le métier d’opticien en 2010

Interview de Clément Boulland pour le Silmo
CB Optique / St Maur des Fossés

Le métier d’opticien en 2010 Interview de Clément Boulland pour le Silmo CB Optique / St Maur des Fossés

Quelles sont pour vous les évolutions notables de votre métier depuis le début de votre carrière ?

C.B : J’ai commencé le métier d’opticien il y a maintenant 28 ans. Un métier qui me passionne depuis toujours et dans lequel je m’investis à 100%. Avec le recul, deux évolutions majeures se dégagent : une qualité et des exigences de clientèles tirées vers le bas, et, en parallèle, des avancées technologiques toujours plus performantes et innovantes. Pour des questions de coûts, mais également avec l’apparition de grands groupes italiens et chinois qui ont aujourd’hui le monopole, la qualité du produit a tendance à baisser. Côté clientèle, il y a 20 ans, un client donnait d’avantage d’importance aux verres, et les montures étaient d’avantage considérées comme un support de verres. Aujourd’hui, c’est l’esthétique et la mode qui comptent. Le client vient pour s’acheter une monture, puis si elle lui plait, fera poser des verres dessus. Le processus d’achat est inversé ! Le système de devis, n’a pas aidé à gagner en qualité, au contraire, le client cherche le moins cher à tout prix. En dehors de ça, les avancées technologiques sont immenses (les verres organiques ont supplanté les verres minéraux par exemple), mais elles sont aussi souvent trop coûteuses.

• Notez-vous d’autres évolutions depuis les nouvelles autorisations des prestations pratiquées par l’opticien ?

C.B : C’est officiellement écrit dans les textes, les opticiens optométristes ont le droit de pratiquer l’examen de la vue et des lentilles de contact en magasin. Des locaux spécifiques ont ainsi fleuri dans les magasins d’optique. Ce qui est une belle avancée. Cependant, on note aujourd’hui un manque de communication et d’information auprès de la clientèle, du grand public. Deux clients sur cinq ne sont généralement pas au courant que cet examen peut se pratiquer en magasin et un client sur cinq ne le croit même pas !

• L’opticien : marchand de lunettes ou professionnel de santé ? Quelle est la perception de la clientèle ?

C.B : Je dirais qu’il fût un temps, où effectivement l’opticien était principalement un professionnel de santé. Aujourd’hui, j’aurai tendance à dire que le métier d’opticien tend vers celui de « vendeur de montures ». Heureusement la plupart des opticiens indépendants ne franchissent pas ce pas, et restent fidèle à leur passion pour ce métier et à son éthique. Etre un professionnel de santé et mettre la qualité des produits en avant est une valeur ajoutée essentielle.

• Vieillissement de la population, babyboomers, seniors… Cette clientèle a-t-elle un profil, des demandes et exigences particulières ?

C.B : Les séniors représentent indéniablement une clientèle de plus en plus importante. On note aussi que depuis quelques années déjà, cette clientèle est de plus en plus exigeante car de mieux en mieux informée ! Il arrive que les idées reçues prédominent, mais mes clients me posent beaucoup de questions et sont très attentifs à ce que je leur propose. Ils ont également besoin d’être rassurés et conseillés.

• L’importance du rôle d’accompagnateur et de conseiller de l’opticien

C.B : Ce rôle est très important. Malgré le fait que très souvent et plus particulièrement dans les grandes chaînes de magasins la plupart ne le font pas, ce rôle est essentiel.

C’est l’amour du métier ! Quand un client rentre dans ma boutique, j’ai déjà une idée du type de produit que je pourrai lui proposer. Forme, couleur de la monture, épaisseur des verres.

Je visualise globalement ce que cela pourrait donner.

En effet, le client peut choisir une très belle monture, mais des verres trop épais pourraient gâcher le tout. Cette notion de conseil est primordiale, elle fait partie intégrante de mon métier, c’est ce qui me permet aussi de m’épanouir dans mon métier.

C’est aussi faire la différence face à une concurrence où le client et ses attentes peuvent être parfois négligés.

• Les opticiens ont plutôt « mauvaise presse » en ce moment, qu’en pensez-vous ?

C.B : Malheureusement oui. De grandes enseignes ont tendance à nuire à l’image de l’opticien et tirent le marché vers le bas.

Ce phénomène, qui a commencé dans le milieu des années 80 a provoqué un effet domino.

Les grandes griffes, vendues à prix coutant dans les grandes chaînes ont donc eu tendance à être boycotées par les opticiens indépendants. 3ème, voire 4ème paires de lunettes gratuites. On assiste aujourd’hui à des dérives. La 2ème paire offerte est rentrée dans la norme.

Or, l’opticien, tout comme le consommateur final, la paye ! On lit également dans la presse, sur fond d’études, que les opticiens sont les commerçants qui font les plus grosses marges.

Je voudrais préciser avant tout que les marges sont principalement faîtes sur les équipements optiques, mais restent faibles sur les solaires et quasi inexistantes sur les lentilles (et produits d’entretien) qui restent des produits d’appel.

• La clientèle a-t-elle besoin d’être rassurée ?

C.B : Complètement.

Je pense qu’il faut communiquer d’avantage sur ce que l’on vend et sur les services que l’on propose aux clients. Le client a besoin de se sentir épaulé, conseillé et rassuré.

N’oublions pas que les lunettes, portées au quotidien, sont avant tout un outil pour rendre la vue plus performante. Cet objet est loin d’être anodin, sa fonction et son utilisation relèvent de la santé et du bien être de chacun.

L’opticien n’est pas seulement un vendeur de montures ! Il est avant tout un accompagnateur, un facilitateur de vie.

• L’opticien est-il formé à cet aspect « psychologique » de son métier ? Comment voyez-vous l’avenir ?

C.B : Il faut faire une vraie différence entre ce que l’on apprend en formation et la réalité du terrain.

Tout cet aspect psychologique ne nous est pas appris à l’école. On l’apprend sur le tas ! Donc généralement certains opticiens sont plus à l’écoute de la clientèle que d’autres. C’est affaire de personnalité, de tempérament et de feeling avec le client.

Les cas d’école sont très rares, il faut savoir être intuitif et mettre en confiance le client. Ses attentes, ses envies, passent avant tout et nous sommes là en tant que garant et caution de la qualité des produits qu’il portera. Quant à l’avenir, sans s’enfermer dans une niche de type « créateur », il faut bien entendu axer notre travail sur la qualité avant tout.

La qualité des produits et la qualité des services font la différence. Il ne faut pas galvauder le métier d’opticien sous couvert d’offres attractives mais mettre en avant ce qui fait notre différence !

Rendez-vous au Mondial de l’Optique 2010…

Guy CHARLOT Président du SILMO
www.silmo.fr
silmoparis.com