Le Club JAZZ – Juan-les-Pins

Association loi 1901

L’association des amis du futur Musée du Jazz à Juan

C/o Jeune Chambre Economique Antibes Sophia-Antipolis

91, Chemin des âmes du purgatoire – 06600 Antibes

Programme OFF

Exposition Photographique & vente de charité

« 50 ans de Jazz à Juan – Un autre regard ».

Du 14 au 25 Juillet 2010

Pinède Gould

Vernissage le Mercredi 14 Juillet dès 18h30 (sur invitation)

Vente de charité le même jour à partir de 19H30 dans le même lieu – entrée libre.


50 ans de témoignages, d’anecdotes et d’émotions

Le Festival de Juan-Les-Pins célèbre ses 50 ans, joyeux anniversaire ! Un demi-siècle d’histoire, de moments magiques, d’émotions et de révélations au coeur de cette Pinède devenue mythique.

C’est dans le cadre majestueux de la Pinède Gould que les plus grands noms de la scène internationale du Jazz se sont produits. Sydney Bechet, Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Ray Charles, Miles Davis, Keith Jarett, Marcus Miller, pour ne citer qu’eux, ont fait de ce Festival un rendez-vous incontournable de la scène jazz Internationale.

Mais ils ne sont pas les seuls à avoir participé au succès grandissant de cet événement estival :

photographes, critiques, commerçants, journalistes, hôteliers, collectionneurs ou simples passionnés…, ils ont été nombreux, durant toutes ces années, à oeuvrer dans l’ombre.

Ainsi, l’association le Club Jazz Juan-les-Pins, dont le membre d’honneur n’est autre que le parrain de cette 50ème édition, Marcus Miller, a décidé de valoriser celles et ceux qui ont participé, de près ou de loin au succès de cet événement estival.

« A l’occasion de ces 50 ans, il nous a paru opportun de rendre hommage aux témoins anonymes d’un demi siècle de Jazz à Juan, de collecter des anecdotes méconnues, insolites, de vous permettre de découvrir les coulisses de ce Festival « , précise Marc PERUGINI, Président de l’Association à l’initiative du projet. « Au travers de cette action, nous avons souhaité valoriser le patrimoine lié au festival, sensibiliser les publics aux valeurs qui caractérisent ce mouvement musical et transmettre un petit bout de Mémoire de «Jazz à Juan» aux générations futures. »

L’exposition photo inédite, présente ainsi des témoignages et anecdotes inédits de figures emblématiques de Juan-les-Pins de la belle époque, de critiques, de photographes, de musiciens, de passionnés, de commerçants et d’hôteliers.

L’association Le Club Jazz Juan-Les-Pins a donc oeuvré sans relâche afin de vous proposer, du 14 au 25 Juillet 2010, une exposition photo différente, intitulée :

« 50 ans de Jazz à Juan – Un autre regard »

Cette exposition sera précédée d’une vente de charité

le Mercredi 14 Juillet à partir de 19H30 (entrée libre) dans la Pinède Gould

Cette exposition ne présente qu’une sélection des témoignages recueillis durant ces derniers mois.

Vous pouvez retrouver l’intégralité des anecdotes sur le site de l’association www.museedujazz.fr.

Place aux coulisses de jazz & aux anecdotes, bonne exposition & bon Festival !

« 50 ans de Jazz à Juan – Un autre regard »

2 PROJETS EN 1

UNE EXPOSITION & UN PROJET POUR LA MEMOIRE COLLECTIVE

« Plus qu’une simple exposition de photos, cet événement dans l’événement vise à valoriser le patrimoine du Jazz à Juan au travers d’anecdotes, de témoignages confidentiels et d’histoires vécues afin de les transmettre aux générations futures », confie Jean-Louis NEVEU, photographe membre de l’équipe & artisan d’une démarche humaine de cet art.

Bien entendu, un vernissage de l’exposition en amont du Festival permettra de découvrir l’ensemble des oeuvres, réalisées par un collectif de photographes locaux, passionnés de Jazz.

UNE VENTE DE CHARITE POUR UNE DEMARCHE ENGAGEE

En complément de cette exposition et afin de sensibiliser l’ensemble des publics aux valeurs du jazz,une vente aux enchères au profit d’une association de réinsertion des jeunes par la musique permettra d’acquérir des oeuvres originales, réalisées spécialement pour l’occasion par le peintre antibois DANEIS.

Un moyen de participer à promouvoir le Jazz autrement…

Vernissage le Mercredi 14 Juillet 2010 à partir de 18H30 dans l’enceinte du Festival, Pinède Gould

(sur invitation uniquement)

Vente de charité le même jour à partir de 19H30 dans le même lieu – entrée libre.

Renseignements au 06 62 35 62 24 ou au 06 61 790 590 ou par mail contact@museedujazz.fr

PHOTOGRAPHES DE L’EXPOSITION

JEAN LOUIS NEVEU / PHOTOGRAPHE

Né à Chambéry en 1946, d’un père peintre du dimanche et musicien amateur, il fait des études d’ingénieur et marketing qui lui assure une carrière internationale dans le domaine de la recherche et de l’innovation jusqu’en 2006.

La musique et plus particulièrement le jazz qu’il découvre en 1963 lors d’un concert du trio de Martial Solal au théâtre d’Avignon. Ce concert marque le début de sa passion pour cette musique d’émotions et son intérêt pour les musiciens qui la jouent.

Il débute sa passion dans les années 70 à Lyon et prend des photos de ses musiciens préférés_: Lionel Hampton, Duke Ellington, Count Basie, Charles Mingus, MJQ, Illinois Jacquet, etc…

Pour lui l’objectif est très clair_: se consacrer à la photo à l’écoute et à la rencontre des musiciens de jazz.

De fait il se lie d’amitié avec des musiciens «_ locaux_ » prestigieux grâce auxquels il va pouvoir élargir son cercle d’amis et compléter sa culture musicale. En 2009 il accompagne le groupe Sashird Lao qui débute sa tournée Africaine par une résidence à Maputo.

Depuis son installation sur la Côte d’azur fin 2006 JL Neveu a déjà réalisé plusieurs expositions.

COLLECTIF DE PHOTOGRAPHES AMATEURS

L’exposition a aussi été réalisée grâce au concours de photographes amateurs membres de l’Association.

Denis DEGIOANNI, Directeur artistique & graphiste passionné, expose régulièrement ses travaux et suit

régulièrement des stages auprès de professionnels lors du Festival de la Photographie d’Arles.

Florence KERIEL, podologue bretonne mais antiboise convertie, fan de noir et blanc et amoureuse de visuels décalés.

Marc PERUGINI, Consultant-Formateur, féru d’art, de photo et de design, illustre certaines campagnes de

communication pour des entreprises et des institutionnels.

LE CLUB JAZZ JUAN-LES-PINS EN QUELQUES MOTS :

Association loi 1910 créée en juillet 2008 à l’initiative de la Jeune Chambre Economique d’Antibes Sophia-Antipolis.

« L’Association le Club jazz Juan-Les-Pins a pour vocation et objet principal la préservation et la valorisation du patrimoine Jazz de Juan et de son Festival. Elle conduit des actions de promotion, de sensibilisation, d’éducation, d’animation auprès de l’ensemble des publics s’intéressant au Jazz et à son histoire. Elle vise, à terme, la création d’un centre culturel dédié ».

2 parrains prestigieux : Marcus Miller et John McLaughlin.

Coordonnées :

Association Le Club Jazz Juan-Les-Pins C/O Jeune Chambre Economique Antibes Sophia Antipolis

91 Chemin des âmes du Purgatoire – 06600 ANTIBES – France – em@il : contact@museedujazz.fr

EXEMPLE DE PORTRAIT

Michel DELORME, enfant du Jazz à Juan

Biographie

Passionné de Jazz depuis 1950, grâce à l’oeuvre de Charlie Parker qui va inspirer toute sa carrière, il devient journaliste au Jazz Magazine en 1962 avant de rejoindre la rédaction de Jazz Hot grâce à son ami et mentor, Maurice Cullaz. En 1968, il est élu meilleur critique de jazz par les lecteurs de sa revue, Pathé-Marconi/EMI. En 1970 il rejoint CBS- Sony Music et de 1979 à 1989, il en dirige la région PACA. Puis, en tant que journaliste de jazz indépendant, il assure les chroniques jazz de Nice-Matin, du site Culture Jazz et des documentaires musicaux de Canal+. Sa passion est à l’origine d’amitiés fortes avec des stars telles que Carlos Santana,John McLaughin, Wayne Shorter et Claude Nougaro notamment.

Anecdote

UN JOUR MON PRINCE EST VENU

En 1963, c’est le grand choc : Miles Davis joue trois soirs de suite à la pinède de Juan. Des extraits du premier concert figurent dans un disque intitulé « Miles Live in Antibes ».

Cet été là, Miles Davis reste une semaine en villégiature et réside au « Grand Hôtel ».

Un soir, le président de l’Académie du jazz Maurice Cullaz me demande si je souhaite aller avec lui pour rencontrer Miles Davis. J’accepte avec joie. Il faut savoir que Miles Davis est réputé pour refuser toute interview. Nous voilà partis et nous bavardons dans sa chambre. Moi, pour faire mon intéressant, comme disait Pierre Desproges, je lui dis « tiens, j’ai des enregistrements inédits de vous avec Charlie Parker, vous voulez les écouter ? ». Il me répond d’un « non ! » qui coupe court à la conversation.

Quelques jours plus tard, je le croise dans la rue. Il me reconnaît et me demande « y a-t-il un combat de boxe dans la région ? ». Comme par miracle il y en a un à Cannes-La-Bocca le lendemain.

J’appelle son agent qui me demande d’aller lui acheter 8 places. Je les lui ramène, il m’en tend 4 et me dit « Miles vous invite, vous, votre épouse, Maurice et la sienne, pouvez-vous le conduire au match ? ». Que oui ! J’emmène donc Miles et sa femme Frances. J’aurais bien dû faire dédicacer cette voiture !

Après le combat, Frances a une petite faim et nous nous arrêtons dans une pizzeria de Juan. La patronne reconnaît Miles Davis et naturellement se charge de prendre la commande. Frances commande une pizza et nous prenons un verre. Quand la pizza arrive, Miles dit que finalement il en prendrait bien une aussi. Mais voilà que la patronne se met à l’insulter, lui dit « ce n’est pas parce que vous êtes célèbre qu’on doit vous cirer les pompes, il fallait commander en même temps ! » . Mon sang ne fait qu’un tour, je me lève, l’attrape par le col et la repousse. Miles me retient par le bras et me dit « laisse tomber j’ai l’habitude, venez je vous offre un verre autour de la piscine de mon hôtel ».

Et là Miles Davis se confie sans que nous le lui demandions. Il nous raconte Charlie Parker, Fats Navarro, Gil Evans, les cabarets de la 52ème rue, la drogue, le racisme… Je l’écoute avidement et regrette de ne pas avoir d’enregistreur à ce moment là.

Le lendemain au petit déjeuner, nous mettons sur le papier, Maurice et moi, tout ce qui est encore frais dans notre mémoire pour un article qui paraîtra dans Jazz Hot sous le titre « Un jour mon prince est venu »….