- Bureau du maire de Cannes
Monsieur le Député-Maire, Bernard Brochand recevait les professionnels de la Boulangerie-Pâtisserie ce vendredi 29 Janvier au Bureau du Maire.
Après une année difficile, le Président des boulangers et pâtissiers des Alpes-Maritimes, Claude Batel se veut, toutefois, optimiste pour 2010.
Dans le prolongement d’ une expérience réussie dans la boulangerie industrielle, Claude Batel, boulanger Normand, a décidé de se recentrer sur ses vraies valeurs en reprenant une boulangerie artisanale sur la Côte d’Azur.
A présent, fort de ses 6 boulangeries « le Pain d’Olivier »(5 à Cannes) (1 à Mougins) Claude Batel 57 ans, s’est imposé comme l’un des acteurs importants du pain des Alpes-Maritimes.
De nous rappeler que la Fédération des Boulangers-Pâtissiers des Alpes-Maritimes représente 380 Boulangers, 430 points de vente, 170 millions de CA, 2500 personnes, 170 apprentis 1ère et 2ème année.
En ces temps difficiles, dans un contexte où « le prix des matières premières est en hausse », cette profession ne peut que constater une baisse des ventes dûe « aux changements d’habitudes des consommateurs » (crise ? changement de mentalités?)
Des artisans confrontés à la crise :
Les Boulangers-Pâtissiers » n’auront jamais été aussi fragilisés dans leur exercice ».
Ce représentant nous déploie son désarroi face aux nombreuses fermetures de commerces et autant en réglements judiciaires.
Certes, « l’époque est rude » la crise est mondiale, mais plus que tout autre, les artisans doivent se serrer les coudes dira t’il.
L’unité professionnelle et qualité du travail bien fait
Monsieur le Président Claude Batel se veut optimiste , selon lui, les artisans ont les moyens de faire face en se rassemblant et en démontrant leur savoir-faire, il recommande « l’unité professionnelle ».
Qualité et innovation
Devant un « espace concurrentiel agressif » la « multiplication des unités de cuisson » ainsi que la » prolifération de pseudos boulangers pâtissiers », la profession n’est pas à l’abri de ces effets.
Cependant, dira t’il, les artisans possèdent le savoir-faire, à eux de se comporter en « challenger », à eux de valoriser la profession, de motiver les troupes afin d’ « attirer des vocations ».
Les jeunes sortants d’instituts hautement spécialisés doivent partir » gagnant dans leurs ambitions « .
Toutes les études démontrent l’intérêt des consommateurs pour les produits de qualité qui se manifeste par un peu plus de 15 millions de français qui entrent dans de « vrais » boulangeries, pâtisseries chaque jour.
Il faut développer « une stratégie », rechercher « l’excellence » un artisan utilise des matières premières de qualité et son savoir faire, le prix d’excellence lui revient de droit.
Un Institut de la Boulangerie du Bassin Méditerranéen
Transmettre son savoir à la nouvelle génération devra être le mot d’ordre de tous les boulangers-pâtissiers cette année.
Aujourd’hui, il est indispensable pour la survie de cette profession de consacrer du temps et des efforts vers la formation.
Il faut aussi trouver les moyens de stopper l’hémorragie des règlements judiciaires, A TOUT PRIX !
Le Président Claude Batel de nous faire part de son ambition de créer un Institut de Boulangerie du Bassin Méditerranéen.
Exprimons nos différents talents
Selon Monsieur Claude Batel, l’année 2010 sera une année charnière pour les Boulangers-Pâtissiers, ils auront à exprimer leurs différents talents et » à quelque niveau que nous nous trouvions » nous devrons être plus inventifs, « sortir du lot ».
Cependant, l’accueil et le service rendu devra impérativement se concilier avec le travail bien fait, » l’un ne va pas sans l’autre ». Les consommateurs éprouvés par la crise doivent pouvoir trouver, en venant chercher leur pain quotidien, un accueil à la hauteur du produit vendu…….. Et d’en appeler à Monsieur le Député-Maire d’être « très attentif » à ce métier qui est aussi créateur d’emplois.
Rappel des objectifs
Faire jouer la carte du commerce de proximité, le faire renaître si nécessaire.
Maintenir absolument le maintien des entreprises et leur développement, transmettre leurs connaissances, devenir des pourvoyeurs d’emplois. (protection sociale).
Se conduire en « personnes responsables » face à la nouvelle génération qui dépend de nos actes parce que leurs fonctions sont « inévitablement » liées à leur avenir.
Monsieur le Député-Maire, Bernard Brochand, « pas de Ville sans Boulangerie »
Après leur avoir remis ses bons vœux, Monsieur Brochand dit attendre cette cérémonie annuelle d’une ville voire d’un département avec joie ( même si il compte 32 galettes dégustées depuis le 1er janvier).
Il souscrit aux dires du Président Claude Batel sur le fait que les métiers de Boulangers et/ou de Pâtissiers nécessitent « talent et dévotion ».
« Au-delà des pharmaciens et des médecins, on ne peut pas concevoir une Ville sans Boulangerie » dira-t-il et de poursuivre; Dans artisan, il y a « art », vous portez votre nom sur votre œuvre parce que vous êtes certains d’une qualité intangible, d’un « talent qui reste ».
De terminer sur une parole positive en les encourageant à croire en l’avenir c’est « irrésistible » dira-t-il, il faut croire à un avenir certain, fructueux parce que vous vendez des produits exceptionnels.
Puis, nous serons conviés par tous les boulangers-pâtissiers présents à goûter à leurs œuvres à savoir, la galette des rois « sous toutes ses formes »…..Un régal!!
