Ambiance des grands événements ce vendredi 15 Janvier 2010 au Palais du festival à Cannes à l’occasion des voeux de Monsieur Brochand à l’ensemble des fonctionnaires, qui ont pu également applaudir la toute nouvelle formation municipale du personnel de la Ville baptisée « We Cannes Play » officiellement intronisée ce jour là.

Un groupe de musiciens orchestré par Laure Zucchini composé de :

Au chant : 
Isabelle Armando, Carole Bouvret et Thierry Tranto
A la guitare : Gilles Saïssi et Camille Mougins
A la guitare basse : Alain Mailfert
A la batterie : Jean-Paul Occelli
A la trompette : Frédéric Borri
Au synthé : Patricia Linge
Aux percussions : Sylvain Reggiani
Au piano : Amélie Stehly
Au violon :Ventzislava Choykova

Auparavant, Monsieur le Directeur Général avait pris  la parole pour, d’une part, formuler ses meilleurs vœux à la Municipalité pour 2010 et, d’autre part, évoquer et dresser un bilan « positif » pour 2009 et annoncer « les perspectives ambitieuses pour 2010  répondant aux exigences d’une gestion raisonnée » a t’il déclaré.

Le Maire de Cannes, dans un réalisme intemporel, dira avoir apprécié la note d’optimisme du Directeur Général, rare selon lui pour aborder cette année 2010 et de poursuivre que cette attitude prudemment optimiste « prouve que les choses ont vraiment changé ».
Des vœux « à la fois personnels » mais aussi des vœux « pour votre vie, vos amis, pour vous, tous ceux qui vous entourent, pour vos familles… »
Néanmoins, il a souhaité « se poser » davantage sur l’importance et la compétence de ses fonctionnaires qu’il connait bien en tant acteur de la vie locale.
Par ailleurs,  il a aussi tenu à  proposer des positions et des actions….. »Comment réussir l’impossible »

Son premier souhait : La  Santé

Parmi les nombreux souhaits qui entrent dans les vœux, Bernard Brochand a tenu à commencer par la Santé parce que, dit-il lorsqu’on est en bonne santé on peut affronter les périls et on peut surtout profiter des plus grandes joies du monde » « une remarque qui vaut pour tout le monde » parce que c’est cela qui « me rassure », « la maladie affaiblit et, pour les personnes qui nous entourent c’est une charge extrêmement lourde à la fois émotionnelle, intellectuelle et physique ». Et dit-il,  la Santé « c’est vraiment la première chose qu’il faut nous souhaiter à tous ».

Son deuxième Souhait : La Prospérité, la qualité de vie

Bernard Brochand  souhaite pour la Ville de Cannes « la capacité à pouvoir vivre correctement dans une ville exceptionnelle » qui, comme tout un chacun « subit une crise réelle » qui part « du pouvoir d’achat à la qualité de la vie » dont les Cannois profitent tous les jours.

Manque d’aménité

Bernard Brochand a tenu à ajouter un sentiment qui, dit-il peut « paraître un peu guimauve » et pourtant à ses yeux est extrêmement important, c’est d’essayer d’avoir « envers les uns les autres de l’attention ».
S’inspirant d’un grand Philosophe,  Monsieur le Maire dira « la société manque d’aménité » c’est quelque chose dit-il qui va au-delà de ce qu’il appelle la politesse, «  c’est la douceur, la gentillesse et l’écho juste de votre rapport avec l’autre » mais ce peut-être aussi « la bonté, la tolérance, l’écoute » ce qui permet dans ces périodes difficiles « de mieux vivre ».
Selon lui, cette année nous aurons à faire face encore à de nombreux défis parce que nous sommes bien loin d’être sortis de la crise.
De se réjouir d’avoir  « je crois magnifiquement, formidablement bien résisté à tous les malheurs qui nous attendaient et « nous en sortons fin 2009 avec ce que j’appelle une qualité que n’ont pas beaucoup d’autres villes ».

Les plus démunis

Une attention plus particulière sera donnée à la solidarité « il faudra vous tous, nous tous que nous fassions encore plus » « transformons la en générosité », « des efforts à faire ensemble, des défis moraux à faire ensemble ».

C’est de vous dire « merci »
Merci pourquoi ?

Certains indicateurs laissaient entrevoir un début d’optimisme, tout au long de cette année 2009, sur les gros efforts de chacun qui  ont donné une certaine idée de ce que peut être la fonction publique» «vos rapports avec les citoyens auxquels vous êtes au service ».
De poursuivre que « pour la Ville de Cannes le service se traduit par des faits que ce soit dans la vie quotidienne ou les sécurités, les constructions », en bref « tout ce qui se passe dans la Ville de Cannes »

Redonner un nouveau souffle

Monsieur Brochand, David Lisnard, le Directeur Général et tous les responsables veulent donner cette année un « petit coup de pouce nouveau à tous les employés municipaux pour renforcer, redonner du souffle, continuer à se battre ».

Deux maîtres mots « investissement » et « rigueur »

Bernard Brochand propose « un esprit un peu plus de conquête ».
« L’investissement n’est pas seulement en argent ou en construction », c’est aussi un « investissement humain » et s’adressant au personnel municipal il poursuivra ; « rien ne peut se faire sans vous » et « tout peut se faire avec vous » et d’ajouter « surtout pour faire en sorte que l’on peut réussir l’impossible «en ayant confiance en vous et en nous ».

Vous pouvez réussir l’impossible

Les excellents rapports des employés municipaux avec les élus (même ceux de l’opposition) sont indiscutables. Il faut donc en profiter pour revenir sur quelques principes qui selon lui  apparaissent comme fondamentaux et que l’on peut retrouver dans son livre intitulé : «Vous pouvez réussir l’impossible » qui explique son expérience qu’il a puisé dans « son » entreprise qui, comme toutes les entreprises se devait d’être « exemplaire » une exemplarité internationale avec pour bagages là encore des principes importants, comme adopter un ensemble particulier de règles de conduite.
Adopter une Doctrine du bonheur des hommes et des moyens d’accès à cette fin.
Savoir bien organiser, gérer, bien recruter, bien travailler pour réussir.
« Travailler » ce verbe d’intérêt universel, Monsieur Brochand lui a donné l’idée de « la notion ».
Pour rendre le phénomène plus sensible, Bernard Brochand en propose une illustration  concrète par le biais d’un protocole.

Le Protocole des 4 libertés

Ces 4 libertés ont été « son passeport d’introduction » pour son livre.
Ils les considèrent comme des principes universels puisqu’ils s’appliquent partout, qu’il s’agisse d’une entreprise privée, ou des employés municipaux, ces libertés, selon lui, peuvent être des refuges et en même temps des objectifs qui devraient permettre à tous « de mieux vivre, de mieux mener notre vie ».

La Liberté face à la peur

Eprouvée en présence d’un supérieur, la liberté la plus importante, (en Anglais « Freedom from fear ») parce qu’ il y a des succès qui ont des revers de médaille.
« Cette liberté face à la peur existe plus particulièrement en politique mais aussi dans les organisations publiques, chez vos voisins » c’est, selon Monsieur Bernard Brochand « avoir le côté d’absence de vérité » mais aussi « de l’arbitraire ».
C’est utiliser la peur, la suspicion, qui se traduit selon lui par « l’intimidation sur votre vie, sur vos promotions, sur vos salaires , sur votre capacité à travailler » ce que l’on appelle « une direction d’intimidation » qu’il ne peut accepter parce que « la Démocratie, c’est l’Equité, c’est l’Egalité » mais ce n’est « surtout pas l’intimidation » et encore moins « l’intimidation gratuite » qui est vécue comme une véritable « souffrance au travail ».
« Des gens qu’on oblige à faire des choses sans aucune réflexion, ni discussion. »

La Liberté face à l’erreur

Qui se manifeste par la faute commise en se trompant, ce qu’on appelle en Anglais « Freedom to fail » qui survient lorsque les choses ont été « étudiées au maximum pour les faire » ont été «  approuvées par ceux qui ont la Responsabilité Suprême », là où il n’est pas permis de se tromper, un principe qui mène l’individu à « ne plus avoir d’audace », de «  ne plus prendre de risques ».
Il est bien évident dira-t-il qu’il « ne faut pas se tromper tout le temps » mais « il faut avoir la capacité de se dire, si je me trompe je ne dois pas être systématiquement sanctionné ».
De terminer si « vous avez une idée extraordinaire, apportez-la ».
La problématique de cette situation a été abordée avec « la valeur des idées, la créativité remplacent l’argent » parce qu’il y a « un plaisir devant les choses qui se réalisent ».

La Liberté face à l’incohérence

« Freedom from cause » qui veut dire beaucoup plus que notre traduction française.
Bernard Brochand revient alors  sur sa volonté de sensibiliser les gens sur les assemblages incohérents parce que dans toutes organisations il faut des règles que l’on peut, certes, améliorer, transformer mais toujours en restant dans « un cadre » et « ce cadre doit être respecté » « partagé ».
L’occasion idéale pour nous rappeler à « la Démocratie et à la République », le besoin pour nous tous « d’ouvrir plus pour que l’on fasse des progrès dans ce domaine ».

Les promotions, les notations

Il considère les symptômes de la note sur 20  comme « une absurdité totale ».
« Certes, ce sont des procédures dans lesquelles la Ville de Cannes est intégrée mais à travers un 4 centièmes de point de plus ou de moins qu’est ce que cela fait de plus ? » « Des folies totales » dira t’il. Tout en répondant aux exigences du travail accompli, le caractère de la formule ne peut contribuer à terme à augmenter la qualité, le service public avec cette méthode de promotion.
Bernard Brochand a d’ailleurs dénoncé des procédures administratives sur lesquelles il prend dit-il « des colères continues ».
Il faut réfléchir sur comment les améliorer pour mieux assurer, « ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent faire et ce que le personnel municipal peut faire ».
Par ailleurs, Monsieur Brochand s’est félicité de réformes prochaines tant au niveau de l’Etat, de la Région, du Département, des Collectivités Territoriales montrant son impatience de voir comment il sera possible d’alléger ces procédures.
Selon le Maire de la Ville, il faut pouvoir « créer une atmosphère qui soit suffisamment souple, contrôler, maîtriser et en même temps permettre à chacun de vivre, de s’épanouir au travail comme on peut s’épanouir dans la vie ».

La Liberté « d’être »

S’agissant de la 4ème liberté, Bernard Brochand dit la considérer comme « essentielle », « c’est la vie de tous les autres » dira-t-il.
« Freedom to Be », «une remarque qui vaut pas seulement pour le travail mais aussi notre vie, celle d’être nous même ».
De dire que c’est une vie complète qui englobe « nos habitudes, nos loisirs, le sport, en fait, notre vie de tous les jours ».
Bref, tout ce qu’il faut pour une liberté suprême qui comprend la liberté d’expression, liberté d’être qui fait que celle-là doit être respectée par-dessus tout parce que « nous sommes dans un pays où la liberté d’être est importante ».

Et de conclure, qu’il souhaiterait que ces « 4 libertés qui ne sont que des principes, des idéaux, puissent être pris en compte ».
Sa conviction profonde est que si nous abordons ces 4 libertés (vérités) la vie personnelle et la vie autour de nous sera meilleure, puisque nous pourrons apporter un plus à chacun pour vivre ensemble.
Mais dira t’il;« Ce n’est pas une injonction puisque là aussi la liberté de dire reste ».

 

Un discours qui nous renvoie au comportement de l’homme face à l’autre et à lui-même.
Un discours prudemment optimiste en dépit de la crise  qui se terminera, dans la joie et le bonne humeur, par un concert du groupe « We Cannes Play » de la Municipalité de Cannes.
Régina,
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