Nous vous informons que la pièce FRATRICIDE prévue à Cannes le 26 octobre 2013, est reportée au jeudi 12 Décembre 2013 à 20h30 au Théâtre Croisette.

Pierre Santini ne pourra assurer les représentations d’octobre en raison d’un problème de santé.

Les spectateurs qui ne peuvent assister à la représentation du 12 décembre, sont invités à s’adresser avant le 25 octobre 2013 à la billetterie du Palais des Festivals et des Congrès (Tél : 04 92 98 62 77) dans le cas contraire ils conservent leur billet.

Par ailleurs et pour rappel Raul Paz a annulé sa tournée, le concert du 9 novembre 2013 n’aura par conséquent pas lieu.

FRATRICIDE

Jeudi 12 décembre 2013 – 20h30

Hôtel JW Marriott – Théâtre Croisette – Durée : 1h30

RENSEIGNEMENTS ET ORGANISATION

Palais des Festivals et des Congrès – Direction de l’Evénementiel

La Croisette CS 30051 – 06414 CANNES Cedex – Tél. : 04 92 99 84 00

PALAIS DES FESTIVALS CANNES IS YOURS

TARIFS :

1ère Série Orchestre : Public 38 € / Réduit 35 € / Abonné 32 €

2e Série Balcon : Public 30 € / Réduit 27 € / Abonné 24 € / Jeune 10 €

POINT DE VENTE :

BILLETTERIE DU PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS ouverte du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h et 1h avant chaque représentation sur le lieu du spectacle.

Tél. : 04 92 98 62 77 – billetterie@palaisdesfestivals.com

www.palaisdesfestivals.com

POINTS DE VENTES HABITUELS : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Géant Casino, Cora, Intermarché, fnac.com, ticketnet.fr, et digitick.com

LA DISTRIBUTION

Auteur : Dominique Warluzel

Mis en scène : Delphine De Malherbe

Comédiens :

Jean-Pierre Kalfon

Pierre Santini

Bertrand Nadler

Lumières :

Régis Vigneron

Denis Jacquart

Décors : René Maison

Costumes : Louise Debrun

Création 2013, 1ère représentation le 27 septembre 2013

LA PIECE

Deux destins issus du même berceau et du même univers. Deux personnalités fortes que pourtant tout divise. Deux êtres voués à un inéluctable affrontement. Violence, ressentiments, passions et nostalgies en seront les composantes. Liens du sang et de l’âme en formeront le tissu : celui d’un combat fratricide dans l’arène d’un huis clos.

Note de mise en scène

« Fratricide » est à la fraternité ce que le crime est à l’amour. Ce texte de Dominique Warluzel puissant, profond, et qui sait aussi provoquer le sourire, s’inscrit dans la veine de ces pièces à huis-clos, où les vagues de l’enfance replongent nos héros dans une marée de non-dits et de désirs enfouis. C’est ici un duel musclé qui s’annonce dans le cadre du bureau d’un avocat successfull. Deux frères que tout oppose, du moins en apparence, deux frères qui ne se sont pas vus depuis vingt ans, Fabien et Jean, se retrouvent soudainement réunis par le testament de leur père. Un héritage lourd qui ne semble pas être celui du coeur.

Sobre mais tendue, la mise en scène s’attachera à mettre en valeur cet affrontement de joutes morales et verbales. Un match de boxe, où des fils qui se tirent et se distendent accentueront la partition serrée qui se joue entre ces deux figures hautes en couleur, ni blanches ni noires, mais riche de mille facettes et nuances, loin de toute idée lisse ou manichéenne de l’âme humaine. Il fallait les talents immenses de Jean-Pierre Kalfon et Pierre Santini, leurs univers dangereux, pour raviver l’écartèlement intérieur subi par les personnages en une telle situation.

Dans un décor cossu mais moderne où une toile peinte permettra au public d’être immergé totalement dans un univers décalé, les lumières et la direction d’acteurs s’attacheront à densifier la guerre que se livrent nos héros. L’intensité dramaturgique en sera tellement renforcée, que Jean-Pierre Kalfon et Pierre Santini, feront, cela est sûr, trembler la salle d’émotion.

Delphine de Malherbe

Dominique Warluzel, auteur de la pièce

Connu pour sa double casquette d’avocat et de producteur TV, Dominique Warluzel obtient sa licence en droit de l’Université de Genève en 1980 et obtient son brevet d’avocat en 1983.

De 1983 à 1989, il est collaborateur en l’étude Poncet, Turrettini, Amaudruz & Neyroud. En 1984, il défend le ravisseur de la fille de Frédéric Dard. Il devient associé en 1989.

En 1987, il présente à la Télévision suisse romande sa toute première émission, Profil de… consacrée au portait de diverses personnalités. Depuis, il est producteur et présentateur d’émissions judiciaires : Justice en marche, Vérités, vérités, Au-delà des grilles, Duel, L’Étude.

Passionné de cinéma, il anime depuis 2009 l’émission « Dans mon cinéma » sur RTS.

Depuis 1996, il est associé en l’étude Bonnant, Warluzel & associés. En 2005, Dominique Warluzel se voit conférer le grade de Chevalier de la Légion d’honneur par la République française.

Le 2 janvier 2013, Dominique Warluzel est victime d’une attaque vasculaire cérébrale (AVC) aux Bahamas d’où il gère une partie de ses affaires. Le 7 juillet 2013, lors de l’émission de la RTS « Pardonnez-moi », interviewé par le journaliste Darius Rochebin, il apparaît handicapé. Au cours de cet entretien émouvant, il reconnaît que sa pugnacité dans sa vie professionnelle constitue l’un des facteurs qui a pu déclencher cet AVC.

Delphine de Malherbe, mise en scène

Delphine de Malherbe est l’auteur remarquée de quatre romans (La femme interdite, Vie érotique, L’aimer ou le fuir, La fille à la Vodka). Au Théâtre, elle signe et met en scène une création onirique sur l’imaginaire : « L’affront d’un rêve », jouée entre autres au Théâtre de la Plaine et parrainée par Philippe Léotard et Jacques Higelin. Elle recevra ensuite le prix « Premier Geste » du Théâtre National de Chaillot et de Kiron pour sa pièce « Misogynes » puis « Misanthropes », sera lue en clôture événement du Salon du Livre de Paris par Andréa Ferréol. En 2010, elle écrit et met en scène « Une Passion », inspirée de l’histoire d’amour brûlante d’Anaïs Nin et de Henry Miller, jouée par Laurent Grévill et Evelyne Bouix au Théâtre Marigny. Depuis janvier 2012, elle dirige les plus grands acteurs de la scène française (Gérard Darmon, Dominique Pinon, Richard Berry, Thierry Lhermitte, Thierry Frémont…) dans « Inconnu à cette adresse » au Théâtre Antoine, dont la distribution change chaque mois.

Jean-Pierre Kalfon, comédien

Jean-Pierre Kalfon a commencé sa carrière sur les planches, c’est en 1959 qu’il arrive au cinéma avec José Bénazéraf dans « Le Concerto de la peur », puis Claude Lelouch dans « Une fille et des fusils ».

Il poursuit parallèlement son activité au théâtre en montant des spectacles, puis comme acteur avec le metteur-en-scène et auteur Marc’O aux côtés de son ami Pierre Clémenti, avec lequel il sera à l’affiche du spectacle culte « Les idoles » en 1966, adapté au cinéma en 1968. On le retrouve en 1969 dans « L’amour fou » de Rivette aux côtés de Bulle Ogier et plus tard « L’amour par terre » avec Jane Birkin et Géraldine Chaplin. L’acteur tourne également avec d’autres réalisateurs de la Nouvelle Vague comme Godard dans « Week-end », Truffaut dans « Vivement dimanche » ou Chabrol dans « Le cri du hibou » (nominé aux Césars pour celui-ci) tout en collaborant régulièrement avec Claude Lelouch, Yves Boisset, Yves Robert…

On se souvient de lui dans « L’apprenti salaud » de Michel Deville, « Mille Milliards de dollars » d’Henri Verneuil, « Une étrange affaire » de Pierre Granier-Defferre ou « Rue Barbare » de Gilles Béhat en 1983 dans lesquels il incarne des personnages sombres ou louches, tel en 2000 le chef mafieux de « Total Western » d’Éric Rochant. Ce qui ne l’empêche pas d’endosser le rôle de Louis XIV pour Patricia Mazuy dans « Saint- Cyr » pour lequel il est de nouveau nominé aux Césars ou encore d’interpréter le metteur en scène de « La Répétition » de Catherine Corsini et de jouer dans les films de Viviane Candas « Les Baigneuses » et « Suzanne », dans « Parc » d’Arnaud des Pallières, « J’ai toujours rêvé d’être un gangster » de Samuel Benchetrit, « La vie d’artiste » de Marc Fitoussi, « La question humaine » de Nicolas Klotz, etc.

Dernièrement il vient de tourner dans le premier long métrage « Je m’appelle hmmm » d’Agnès Troublé (la créatrice de mode Agnès b).

Parallèlement, Jean-Pierre Kalfon travaille régulièrement au théâtre et à la télévision (« Mafiosa 2 & 3 » d’Éric Rochant et « Mafiosa 4 » de Pierre Leccia pour Canal+) ainsi que « Miroir mon amour » de Siegrid Alnoy pour Arte.

Il continue aussi à monter des groupes musicaux avec lesquels il donne des concerts.

Et c’est en alliant son métier d’acteur et le monde de la musique qu’il a, au festival d’Avignon (2012), fait une lecture de « Life » de Keith Richards, en public pour une retransmission en direct sur France Culture.

Pierre Santini, comédien

Comédien et metteur en scène, Pierre Santini débute sa carrière au Théâtre National Populaire de Jean Vilar et auprès de Jacques Lecoq. Il fonde sa première compagnie de théâtre en 1975 et monte « Rashomon » d’après Akutagawa Ryunosuke, au Théâtre Romain Rolland de Villejuif. En 1983, il crée le théâtre des Boucles de la Marne à Champigny ou il dispense ses enseignements jusqu’en 1986. Il interprète des rôles dans « Le chariot de terre cuite » de Claude Roy qu’il met également en scène (1983), dans « Oncle Vania » de Tchekhov (m.e.s Jean Luc Jeener – 1985) et « Le Malade Imaginaire » de Molière (m.e.s Giovanni Pampiglione – 1987). En 1984, il tient le rôle de Cyrano de Bergerac dans une pièce d’Edmond Rostand, rôle qu’il reprendra en 1997 dans une adaptation originale. En 1992, il crée avec son épouse la Compagnie Pierre Santini où il produit des pièces de Jean-Louis Bauer (« Page 27 », Théâtre Tristan Bernard – 1996) et Pascal Lainé (« Capitaine Bringuier », création festival d’Avignon / reprise au Théâtre de l’Atelier à Paris – 1998). En 1994, il joue dans « Fausse Adresse » de Luigi Lunari (Théâtre La Bruyère). Plus récemment, nous avons pu le voir sur les planches du Théâtre de Paris, en 2009 dans « Douze hommes en colère » de Reginald Rose (adapté par Attica Guedj et Stephan Meldegg, m.e.s Stephan Meldegg) et en 2010 dans « Dominici, un procès impitoyable » de Marc Fayet (m.e.s Robert Hossein), ou encore sur celles du Théâtre Mouffetard en 2010 dans « La confusion des sentiments » de Stefan Zweig (m.e.s Michel Kacenelenbogen). Il a joué dans plus de cinquante pièces et a notamment dirigé, durant une dizaine d’années de 2003 à 2012, le Théâtre Mouffetard, théâtre municipal situé dans le 5e arrondissement de Paris.

On le connaît également pour ses rôles à la télévision dans de nombreux feuilletons, séries et téléfilms français comme « Les cinq dernières minutes » (dans le rôle du Commissaire Massard) et « Un juge, un flic » (série de douze épisodes diffusée en 1977). Il poursuit par la suite sa carrière sur le petit écran où il s’illustre en 2004 dans des séries à succès comme « Commissaire Moulin », « Navarro » et « Une femme d’honneur ». Côté cinéma, il a joué dans de grands classiques dont le célèbre « Paris brûle-t-il ? » de René Clément, aux côtés de grands comédiens, Jean- Paul Belmondo, Charles Boyer, Jean-Pierre Cassel, Alain Delon, Yves Montand, Anthony Perkins, Claude Riche, Simone Signoret, Jean-Louis Trintignant, et bien d’autres (1966). Il a aussi collaboré avec de grands réalisateurs comme Claude Chabrol (« Une partie de plaisir », « Les Innocents aux mains sales » – 1974), Nadine Trintignant (« Le Voyage de Noces » – 1975) et plus récemment Claude Lelouch (« Le genre humain – Les parisiens » – 2004) Ancien Président de l’ADAMI, il est chevalier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre national du Mérite.

Bertrand Nadler, comédien

Cinéma

2011 : Nos héros – Eric Besnard

2011 : Cloclo – Florent Emilio SIRI

2010 : Monsieur Papa – Kad Mérad

2009 : L’avocat – C. Anger

2003 : Le lab – L. Tissier

Télévision

2011 : Scènes de ménage, M6, série

2010 : Camping Paradis, série « Magique camping » – Didier Albert

Profilage, série « Le pacte » – E. Summer

2009 : Comprendre et pardonner « Bète de sexe » – Michel Hassan

Plus belle la vie (12 épisodes) – C.Andrei..

Belleville story – A. Malherbe

2008 : R.i.S – F. Guerin

2007 : La Pompadour – R. Davis

Meutres perpetuels (docu-fiction France3) – S. Bakare

2006 : L’enfant de personne – M. Perrotta

Thé ou café (réplique de Line Renaud) – C. Ceylac

2005 : Quai n°1 – P. Jamain

Du coté de chez Marcel – D. Ladoge

Court Métrage

2009 : L’art saint du larcin – Amit K Babooa

Festival du film 48 heures

Corps de service – M.A Cordonnier

2008 : Le problème avec Tom – F. Ramade

2007 : Le livre de Benoit – M. Sleem-Amer

Les cinq routes – M. Guena

Televaga – D. Philippe

2006 : L’échapée belle – S.Lamarre

La dette – M. Guena

2005 : Les hommes magnifiques n’ont plus – M. Geat

Source : Agence Cave Canem(Biographie: Bertrand Nadler)

Théâtre

2011 : Bien au-dessus du silence, spectacle sur les poètes engagés : de Victor Hugo à Louis

Aragon, en passant par Aimé Césaire, Pablo Neruda, Jacques Prévert, Léo Ferré, Paul Eluard, etc – Violaine Arsac

Festival d’Avignon

2009 : Décollage immédiat – E. Hénon

Période de transferts – E. Daries

2008 : Faites comme chez vous – B. Lugan

2007 : Gengiskahn (H. Bauchau) – B. Weiler

Roméo et Juliette – M. Dury

2006 : La reine en amont (H. Bauchau ) – B. Weiler

2006 : Quoi de vieux docteur – M. Vignaux

2005 : Le chemin des passes dangereuses – C. Crétient

2004 : Le joyeux compère (Stratford) – A. Still

Les courtes (JC Grumberg) – G. Michel

2003 : Britannicus – C. Brieux

Misogynes (D. Demalherbe) – J. Jarousseau

C’était Bonaparte (A. Decaux) – R.Hossein

2002 : Quai Ouest (Koltes) – O. Garcia

2001 : Y songez-vous – P. Parsat

Publicité

2011 : Citroen – Mabrouk El Mechi

Ariel – Jerome Langlade

2009 : Beaufort (tv) – Jean Paul Seaulieu

Midas (tv)

Gaz de France (tv)

2008: Volkswagen – T. Roth

La tour de la terreur Disneyland Paris – L. King

INRS – X de Choudens

Kronembourg

2007 : Elle et vire – P. Deux

Bébé 9 – P. Alessandrin

2006 : Canon – THK

2005 : Caisse d’épargne – Tikawa production

2004 : Kit Kat – JW Thomson

2003 : Paul Prédault – C. Delon

Doublage

Téléfilms/Longs metrages/ Séries : – AL Fromont, F. Dunoyer, D. Perret,

Internet

2009 : Valentine et moi (série de 7 épisodes) – Amit K. Babooa