Lionel BELMONDO En 1990, Lionel Belmondo s'installe à Paris et intègre l'orchestre du compositeur Michel Legrand qui le fait participer à plusieurs séances d’enregistrement de bandes son de films. (c)Jean-Baptiste Millot.

Quand on se plonge dans la biographie de Lionel Belmondo, saxophoniste de réputation mondiale, on découvre quel chemin il a parcouru depuis sa naissance dans le quartier des Bormettes à La Londe-les-Maures !

La musique a toujours été présente dans la famille Belmondo. Yvan, le père de Lionel, était un saxophoniste de métier et directeur de l’école de musique de La Londe.

Avec Jazz à La Londe, vous revenez sur la terre de votre enfance ?

Lionel Belmondo. Je suis né aux Bormettes et mon grand père travaillait à l’usine Schneider, ainsi que mon oncle et mon grand oncle. Même si j’ai une carrière internationale qui m’a conduit à travers le monde entier, je n’ai jamais oublié La Londe.

La musique fait partie des gènes dans votre famille ?

LB. C’est mon père qui a inculqué à ses deux garçons le sens de l’exigence et le goût pour toutes les formes de musique. Dans les années 50, mon père a créé le Riviera Jazz à La Londe. Plus que dans les gènes, la musique c’est un environnement. J’ai eu la chance d’avoir un environnement privilégié. J’ai débuté mon apprentissage musical au piano puis j’ai adopté le saxophone comme instrument principal. Mon père m’a obligé à suivre le Conservatoire de Toulon. Parmi mes influences musicales, je revendique John Coltrane, Yusef Lateef et Dexter Gordon.

La Londe Jazz Festival, c’est déjà une histoire d’amis ?

Lionel BELMONDO En 1991, il est engagé par le trompettiste Éric Le Lann dans un quintet aux côtés du pianiste Jean-Michel Pilc et du bassiste Richard Bona. Ensemble, ils font fait plusieurs tournées à l’étranger. (c)Jean-Baptiste Millot.

LB. Nous voulons sortir des sentiers battus. Ce festival est monté par des bénévoles, avec l’appui du maire. Ici, le public nous découvre dans un contexte différent des autres festivals de la région. On privilégie les musiciens français, avec une programmation accessible et authentique. On se bat pour que le festival reste gratuit !

Et sinon, que faites vous quand vous ne jouez pas ?

LB. J’ai horreur de la plage ! Je n’aime pas l’eau, seulement celle que l’on met dans l’anisette. A Paris tout est finit culturellement parlant. On vit des temps très difficile. Ce qui disparaît, c’est ce qui rapporte le moins ! Si tu connais ma mère, tu ne vas pas au restaurant. Elle fait une sublime soupe au pistou et des pâtes à l’ail à tomber par terre. Le tout arrosé avec beaucoup de Rosé de Provence. Le festival, c’est de la convivialité à l’état pur !

 

 

 

 

 

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