Après des pluies diluviennes pendant 1 mois, dans la nuit du 2 Décembre 1959 (21h13), un grondement épouvantable réveille les habitants de Fréjus.

D’abord le bruit du craquement de la voûte qui alerte le gardien de l’ouvrage.

Puis, en quelques minutes la ville est sous les eaux, la boue, les gravats.

Emporté par la puissance de l’eau, le barrage de Malpasset vient de céder.

Près de 50 millions de mètres cubes d’eau déferlent, des vagues de 40 mètres à une vitesse de 70 kms/h emportent sur leur passage des blocs de pierres pesant jusqu’à 600 tonnes, des maisons, voitures, arbres, ravageant campagnes et villages et 2,5 kms de voies ferrées avant de se jeter dans la mer.

Malgré des secours importants et rapides (réquisitions civiles et militaires) force est de constater que les sauveteurs n’en finissent pas de remonter les corps des victimes, 423 victimes en quelques minutes.

50 ans plus tard, élus, grands-parents, parents, enfants, sont venus se recueillir devant leurs morts.
Fréjus est resté « dans l’état » ce qui illustre davantage les drames et les douleurs qui se sont déroulés 50 ans plus tôt.

Des débris qui rappellent, à chaque instant, qu’on ne peut pas oublier cette terrible catastrophe.   

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