Ce Jeudi 20 Septembre 2012, Elsa GOUY Directrice de la boutique ESCADA de Cannes, Renaud FRANÇOIS Directeur Marketing & Communication ESCADA FRANCE et Madame PETROSSIAN invitaient leur clientèle à une rencontre indispensable pour vivre une parenthèse hors du temps, où luxe et gastronomie vous offrent un bonheur à partager. Un lieu idéal pour obtenir un effet intimité tout en conservant un maximum d’ouverture sur la clientèle.
Avez-vous douté un seul instant lorsque vous entrez dans une boutique ESCADA où lorsque vous goûtez les produits d’épicerie fine PETROSSIAN ? … Impossible !
Ce soir ces deux enseignes s’offraient à nous d’une part, pour partir à la découverte des différents « Caviars Petrossian », ceux qui font danser vos papilles aux saveurs caractérisées et placent au vrai goût chaque produit et, d’autre part, pour venir vivre le style et l’élégance de la collection ESCADA.
Dès notre entrée dans la boutique Escada, les surprises et le bonheur de s’installer dans « du beau » et « du bon » ne faisaient que commencer ! L’ambiance y était.
Surtout qu’aucun caprice ne semblait être refusé à la clientèle, vous souhaitiez goûter l’un des meilleurs caviars au monde, ou voir et essayer la nouvelle collection ESCADA, aucun problème.
En se rencontrant, ESCADA et PETROSSIAN faisaient monter une marche supplémentaire à ces 2 marques de plus en plus convoitées.
ESCADA : Une marque de luxe du prêt-à-porter, parfum, accessoires.
Une marque créée par Margaretha Ley en 1976 qui a commencé sa carrière chez Leila, tailleur à la Cour Royale de Suède et se faire un nom dans plusieurs maisons de couture en 1974.
C’est son mari, Wolfgang Ley, qui la poussera à ouvrir sa propre maison de couture, » Escada Sport liche Eleganz by SRB ».
L’histoire dit que le nom Escada viendrait d’un cheval de course vainqueur sur lequel ils auraient parié pendant leur lune de miel. En 1979, le nom est écourté et devient « Escada » .
Pendant que Margaretha créé, Wolfgang s’occupe des affaires de la maison.
La créatrice d’Escada manifeste très vite un intérêt pour les couleurs chaudes et les tissus précieux.
En 1980, la marque est mondialement connue. Des boutiques ouvrent à New York, Londres et Hong Kong. C’est le début de l’ascension.
Escada est réputée pour son prêt-à-porter féminin de qualité, bien coupé, élégant et de couleur.
Le premier Parfum Escada est lancé en 1990, avec Procter & Gamble.
En 1993, le Parfum Escada pour homme est lancé, en 1995, Escada Sport , la filiale sportive, lance quatre parfums.
Puis arrivent Suny Frutti, Casual Friday, Tender Light, Tropical Punch,Escada Sentiment… Les parfums fleurissent sans cesse, jusqu’à la dernière édition limitée Eté 2009 : Ocean Lounge :
Margaretha Ley s’éteint le 4 juin 1992. Elle était seulement âgée de 59 ans.
C’est Brian Rennie, qui travaillait avec elle depuis 1986, qui reprend le flambeau.
En 1996, Escada commercialise sa première ligne de lunettes de vue et de lunettes de soleil, en 2003, une nouvelle boutique Escada ouvre rue Saint Honoré à Paris. En 2004, la première collection Escada pour enfants est lancée et connaît le succès, en 2006, Damiano Biella prend les rênes de la maison Escada et donne un souffle nouveau à la marque, avec des collections plus modernes.
Le style Escada
Si par le passé les collections étaient très marquées par la vivacité des couleurs et l’originalité des coupes, les lignes d’aujourd’hui sont plus sobres, mais tout aussi féminines et romantiques.
Le rose reste une couleur emblématique de la marque, et le souci du détail est toujours aussi présent.
On voit régulièrement les plus grandes stars en Escada : Catherine Zeta-Jones, Jessica Alba, Angelina Jolie… Kim Basinger portait une robe Escada spécialement dessinée pour elle lorsqu’elle a reçu son Oscar pour « L.A. Confidential ».
Les Petrossian sont de notoriété publique
Dans les années 20, les frères Melkoum et Mouchegh PETROSSIAN ont l’idée extraordinairement avant-gardiste de faire découvrir les œufs d’esturgeon à la France.
Les Petrossian sont de notoriété publique les premiers à implanter le caviar en France en 1920, poursuivant ainsi un destin familial voué au caviar depuis Lazare Mailoff, ancêtre d’une branche maternelle qui détenait dès 1815 des concessions de pêche sur la Caspienne.
Le succès rencontré dépasse toutes les espérances. Dans ce pays, symbole mondial de la gastronomie, le caviar devient le mets délicieusement exotique dont tout le monde raffole.
Depuis lors, de Paris à New York, le caviar assume, avec élégance et superbe, le rôle d’ambassadeur du luxe qui lui a naturellement été dévolu.
La légende PETROSSIAN ne fait que commencer…
Au début, il y avait le caviar, puis vinrent le saumon et d’autres poissons fumés, préparés avec soin pour le plaisir renouvelé des amateurs de produits fins.
Aujourd’hui la sélection proposée se veut un véritable hymne à la gastronomie.
La gamme s’est enrichie de divers œufs de poissons, foie gras, vodkas, truffes, spécialités, chocolats, coffrets cadeaux, arts de la table et bien d’autres produits.
Interview exclusive…
Pour cette fin d’année 2011, l’élevage sera Roi, il n’y aura pas de caviar sauvage légal. En effet, les pays de la Caspienne ont décidé de ne pas pêcher l’esturgeon cette année, comme cela est le cas depuis 3 ans déjà. Tout laisse à penser que cette situation risque de se répéter encore plusieurs années.
Est-ce la fin du caviar sauvage ?
Oui, si l’on imagine un retour à la situation d’avant en termes de quantité.
Non, si la pêche devient l’objet d’un plan raisonné avec des quantités limitées, contrôlées et la garantie d’une très haute qualité de fabrication.
Ces dernières années , le caviar issu d’esturgeons d’élevage a évolué en quantité et en qualité.
La totalité de la production mondiale annuelle d’élevage était en 1998 de 500 kilogrammes, aujourd’hui elle se situe aux environs de 140 tonnes. Dans le même temps , la production mondiale de caviar issu d’esturgeons sauvages est passée de 300 tonnes à pratiquement zéro.
Beaucoup d’acteurs de ce marché n’ont pas tout de suite compris l’ampleur et le côté irrévocable de cette évolution pensant encore à magnifier ce qui n’existait plus ou à jouer avec les mots pour tenter d’abuser le consommateur. La Maison Petrossian avait pris les devants et annoncé clairement l’absence de caviar issu de poissons sauvages.
Nous avons été en 1998 la première des maisons de luxe à proposer du caviar d’élevage sur notre catalogue.
Les pays de la Caspienne ont cru que cette situation ne perdurerait pas et ont pris du retard dans la mise en place d’élevages sur leurs territoires, pendant que d’autres pays mettaient en place d’ambitieux programmes et concurrençaient leurs marchés traditionnels.
Aujourd’hui, la mise en place d’élevages d’esturgeons s’amplifie partout dans le monde.
Mais la question se pose, n’y aura-t-il pas bientôt trop de caviar ?
Non, si on regarde la différence entre l’offre totale de 1998 : plus de 300 tonnes (élevage plus sauvage) et celle d’aujourd’hui : 140 tonnes.
Le caviar sera-t-il encore un mets rare et de qualité ?
Il le sera si on ne cherche pas à produire des qualités inférieures ou des ersatz, mais si l’on cherche à préserver la qualité du produit.
L’esprit « fait main » Pétrossian
Comme les meilleures peausseries ne font pas un sac Hermès, comme les meilleurs raisins de Champagne ne font pas un Dom Pérignon, les meilleurs œufs d’esturgeon ne font pas un caviar Petrossian. Rien de tout cela n’existe sans la main de l’artisan, ou plutôt de l’artiste.
Chez Petrossian, on possède un savoir-faire ancestral qui sublime la matière. On travaille dans un esprit « fait main », les stars sont les doigts , l’œil, le nez de l’homme qui sélectionne, goûte, affine (il faut plus de dix ans pour faire un « caviarologue® » . Rien n’est laissé au hasard et les boîtes mères sont triées sur le volet. Seules quelques-unes d’entre elles sont jugées aptes à intégrer le processus secret qui transcendera la matière et donnera naissance à un caviar Petrossian.
Texte : Régina Seigle
Photos/Audio : © Gérald Vaysse (cliquer sur les photos)
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