La France redouble chaque année d’efforts pour aider les pays en développement (10% supérieur à 2009) en dépit des aides déjà octroyées de l’Union Européenne.
Pourtant, l’image des français sur ces aides de plus en plus importantes a changé.
Si, jusqu’à présent les français les jugeaient » normales » voire « obligatoires », aujourd’hui, la période de crise et les difficultés financières de chacun ouvre le débat sur plus de contrôles.
Pourquoi ne demande-t-on pas des comptes aux pays dans lesquels la corruption s’exhibe, dans lesquels les collectivités locales sont corrompues, dans lesquels les ONG sont renvoyées chez elle ?
Pourquoi les pays concernés n’ont de cesse de réclamer des vivres et de l’argent sans vraiment « s’impliquer » dans le processus de développement de « leur » pays?
Pourquoi les dirigeants de ces pays vivent bien souvent confortablement voir « luxueusement » alors que, quelques mètres plus loin, toutes les 6 minutes une personne meurt de faim.
Les forces vives de la planète se posent des questions et fondent l’ouverture du Sommet sur ces interrogations plutôt que sur des décisions.
A priori, ces dirigeants pensent que s’agissant de dons ils n’ont aucun compte à rendre !
En outre, ne faudra-t-il pas, un jour, aborder le problème de la régulation des naissances dans ces pays ?