Louis Moinet inventeur de la montre-chronographe

Pour honorer la mémoire de son illustre fondateur, Louis Moinet dévoile aujourd’hui, année de ses 10 ans, une création visionnaire qui place le chronographe non plus comme complication mais comme élément central de la montre.

« C’est probablement le lancement le plus important que nous ayons fait ». Jean-Marie Schaller, CEO Louis Moinet, ne prend pas de raccourci pour présenter la Memoris. La pièce se trouve à l’exacte jonction des 10 ans des Ateliers et des 200 ans du chronographe inventé par Louis Moinet.

La création hommage à cet héritage se devait donc d’apporter quelque chose de nouveau à son aînée. Car si tout ou presque a déjà été inventé quant au « chronographe », il restait un terrain vierge : celui faisant précisément du chronographe non plus une complication mais la fonction première du garde-temps. Ainsi est née Memoris, premier chronographe-montre de l’horlogerie.


Quand le chronographe devient fonction première…et l’heure la complication

Pour donner vie à ce concept, Louis Moinet est repartie, il y a bientôt trois ans, d’une feuille vierge. « Nous ne pouvions pas nous aider des travaux existants : tous partaient du postulat que le chronographe était une complication additionnelle à la fonction horaire », explique Jean-Marie Schaller. « Notre point de départ était à l’opposé : faire table rase du passé et faire du chronographe le point de départ de notre création, son élément central, auquel l’on ajoute accessoirement une fonction horaire, et non l’inverse ».

En somme, les Ateliers Louis Moinet firent comme l’inventeur du chronographe en son temps : repenser l’horlogerie dans son intégralité au lieu de prendre un modèle existant pour tenter de le dépasser. Ainsi a-t-il inventé le chronographe, ainsi a-t-il atteint le premier les hautes fréquences, parmi d’autres faits marquants de sa vie.

Un seul impératif : tout oublier et repartir de zéro

Si ce postulat est aisément compréhensible, sa transposition mécanique a demandé bien des efforts. Dans une réflexion commune avec Concepto, motoriste qui accompagne la marque depuis ses débuts, Louis Moinet a appliqué au chronographe le même questionnaire qu’appliquent les horlogers à une montre traditionnelle : que valoriser, quelles techniques employer, que montrer?

Une connaissance approfondie de l’histoire horlogère donne les premières réponses. Sans doute possible, un chronographe noble utilise une roue à colonne à embrayage traditionnel. Qui plus est, la tradition exige qu’il soit monopoussoir, exercice le plus déclicat à réaliser. Quant à la valorisation de ce chronographe, considérant son rôle central, il doit occuper la surface principale du cadran.

Reste sa partie visible, celle que l’on souhaite montrer. Ici, Louis Moinet a opté pour une visibilité totale : Memoris bascule l’intégralité de la fonction chronographe côté cadran.

La pièce tient ainsi toutes ses promesses. L’action du chronographe peut être admirée à mesure que l’on l’enclenche, le stoppe, le remet à zéro. Le ballet de la roue à colonnes, des cames et des rouages est un spectacle fascinant que rien ne viendra troubler, car Louis Moinet a pris le parti de renvoyer au dos du mouvement, sous la platine, le train de rouages de ce qui est devenu une « complication horaire ». Le chronographe trône seul côté cadran. On comprend ainsi d’autant mieux qu’il ne s’agit ni d’un squelette ni d’un module additionnel : ce mouvement inédit a été conçu pour et autour du chronographe.

Une redéfinition complète de l’habillage

Pour le mettre en beauté, Louis Moinet a redéveloppé la quasi-totalité des éléments d’habillage : nouvelle boîte, nouvelles aiguilles, nouveau cadran, nouvelle masse oscilante, nouvelle boucle déployante, etc.

En prime, Louis Moinet a imaginé un usage totalement exclusif des rubis. Ces éléments destinés à assurer les bons pivots et la bonne lubrification des composants du mouvement ont trouvé un nouvel usage hors de ce dernier. On les retrouve aujourd’hui dans les cornes de la boîte. « Nous avons considéré qu’une rotation souple et fluide n’était pas que l’apanage d’un train de rouages », explique Jean-Marie Schaller.

Au final, Memoris se présente sous le visage d’un garde-temps de 46 mm, proposé en or rose ou en or blanc, dans deux séries limitées de 60 exemplaires chacune. Evocation de la mémoire, c’est-à-dire de ce qui vit aujourd’hui sur les bases de l’histoire, elle forme le trait d’union entre l’héritage de Louis Moinet et la vision créative des Ateliers qui honorent aujourd’hui sa mémoire.

LouisMoinet_Memoris

Dans l’intimité de Memoris

Plus de 60 composants ont été imaginés et manufacturés pour que le chronographe soit présenté sur une platine de mécanisme qui lui soit dédiée, le séparant du mouvement automatique qui se trouve côté fond.

Le pivotement de la bascule a été réalisé concentriquement à la roue sur champ pour améliorer l’engrènement des mobiles.

« Energie Plus » est un système automatique intelligent reposant sur une construction à levier-cliquet. Elle permet à la montre de se remonter dans les deux sens, procurant ainsi un armage plus efficace du mouvement.

« Energie Plus » est complété d’un roulement à billes en céramique miniaturisées. Monté sur le rotor bi-matière, il procure un remontage plus libre, avec un minimum de frictions.

Le nouveau calibre équipant Memoris est le LM54. Cadencé à 28 800 A/h (4Hz), il comporte 302 composants et offre 48 heures de réserve de marche.

LOUIS MOINET – Memoris

Pour honorer la mémoire de son illustre fondateur, Louis Moinet dévoile une création visionnaire, à l’exacte jonction des 10 ans de la marque et des 200 ans du chronographe inventé par le maître horloger: Memoris. Démarche inédite, les Ateliers sont ainsi partis d’une feuille blanche pour faire du chronographe le point de départ de la montre, auquel on ajoute une fonction horaire, et non l’inverse. Occupant la surface principale du cadran, le chronographe monopoussoir à roue à colonne a été entièrement basculé pour être visible. Plus de 60 composants ont ainsi été imaginés pour qu’il soit présenté sur une platine dédiée, le séparant du mouvement automatique qui se trouve côté fond. Une démarche qui fait table rase de tout ce qui a été imaginé depuis l’invention du chronographe par Louis Moinet il y a 200 ans, pour inaugurer cette fois le premier chronographe-montre de l’histoire.

Mouvement

Chronographe mécanique à remontage automatique, calibre LM54 conçu et manufacturé par Louis Moinet, système «Energie Plus» pour un remontage amélioré dans les deux sens, 28’800 alt/h, 302 composants, réserve de marche de 48 heures

Fonctions

Chronographe, heure, minute, seconde

Boîtier

Or rose ou or blanc 18K, 46 mm

Rubis intégrés dans les cornes

Boîtier breveté

Edition limitée

60 exemplaires pour chaque exécution, or rose et or blanc 18K

A propos de Louis Moinet

Les Ateliers Louis Moinet ont été créés en 2004 à Saint-Blaise (NE). 100% indépendants, les Ateliers se développent en la mémoire de M. Louis Moinet (1768 – 1853), maître horloger, inventeur certifié du chronographe (1816) et pionnier dans l’usage de la très haute fréquence (216 000 alternances par heure). Horloger, érudit, peintre, sculpteur, enseignant aux Beaux-Arts, il est également l’auteur d’un Traité d’Horlogerie, publié en 1848 et ouvrage de référence pendant près d’un siècle. Aujourd’hui, les Ateliers Louis Moinet perpétuent son héritage. Leurs garde-temps, exclusivement en séries limitées, ont remporté les plus prestigieux prix : Red Dot Design Award (catégorie Best of the Best), Concours de Chronométrie, ainsi qu’un récent couronnement au Mérite à l’UNESCO. Les créations Louis Moinet font usage fréquent des matériaux disruptifs, tels les fossiles et météorites, dans une démarche créative unique associée à des complications de haute horlogerie conçues sur mesure. La créativité, l’exclusivité, l’art et le design sont les valeurs cardinales de la marque.