Après le document Danois passé « sous le manteau »  qui a provoqué la colère des pays en développement parce que « trop contraignant » qui a crée un mouvement de défiance vis-à-vis de la Présidence Danoise, les ONG environnementales ont pris le relais en critiquant fortement les méthodes de travail du Danemark et les rumeurs n’ont rien  fait pour calmer le jeu puisqu’elles ont attisé les esprits et conduit à des affrontements Nord-Sud.

La France en bon arbitre s’était pourtant bien efforcée d’éviter ce type de situation qui ressemble plus à un combat de boxe  qu’à un processus de négociations.

LE PROTOCOLE DE KYOTO 

Aujourd’hui, c’est le bloc des Pays Africains qui tape du poing sur la table en refusant  l’abandon du Protocole de Kyoto au profit d’un nouvel accord, selon eux, moins contraignant pour les pays industrialisés.

Le Protocole de Kyoto avait été conclu en Décembre 1997, il impose aux 37 Pays Industrialisés qui l’ont ratifié et à l’Union Européenne de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Cet engagement arrive à échéance en 2012 et les Pays en Développement souhaitent son prolongement jusqu’en 2020.  

Selon un négociateur du Groupe Afrique, le Protocole de Kyoto offre une « paroi étanche » entre les Pays du Nord et le reste de la planète.

Pour le Japon et l’Australie le Protocole de Kyoto doit être complètement modifié, selon eux

« On ne voit pas pourquoi nous devrions avoir des engagements inscrits dans le marbre alors qu’ils sont gravés dans le chewing-gum pour les autres ».

Effectivement, si tous les pays occidentaux sont concernés par Kyoto, d’autres y échappent, les Etats-Unis qui n’ont pas ratifié ce protocole et, il en est de même pour la Chine, l’Inde et le Brésil.

Il est évident, que ce protocole de Kyoto  pouvait se justifier pour certains pays à cette époque mais,12 ans plus tard, la Chine ne peut plus se considérer comme faisant partie du bloc des moins développés.

ARRIVEE DES CHEFS D’ETATS :

Maintenant, il faut cesser de renâcler, il faut argumenter, structurer les débats, arrêter le jeu des pressions permanentes.
Le bras de fer verbal entre les pays doit « donner la main » à un texte qui aura une valeur juridique contraignante mais pas trop et cela avant que « les décideurs » arrivent, sinon ils laisseront l’entière tâche aux Chefs d’Etats et de Gouvernements dont le rôle est extrêmement important.  

A suivre…

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