Un direct  CANNES/ HONG KONG  pour mieux comprendre  les différents  marchés entre l’ Europe  et l’Asie avec  Carmine ROTONDARO( WORLDWIDE  REAL  ESTATE,  Directeur de P.P.R. Group FRANCE) et Stefano STROPPIANA   ( RETAIL REAL ESTATE DEVELOPER  ITALIE )

Liaison CANNES/HONG KONG

Carmine ROTONDARO en liaison avec  HONG KONG en compagnie de Sebastian SKIFF Executive Director CBRE Retail Services ASIA HONG KONG, David SANCHO VP INTERNATIONAL EXPANSION MANGO CHINA et le Pr Armando BRANCHINI Executive Director Fondazione ALTAGAMMA (ITALY)
ECOUTEZ LES INTERVENANTS…

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RETAIL LINK BETWEEN MAPIC AND MIPIM ASIA HONG KONG

Le Groupe P.P.R,  multinationale française de produits de luxe dans différents secteurs (ex: FNAC) quant au Marché en Asie, depuis que la classe moyenne achète dans la mode.

Comment  le Groupe P.P.R approche les marchés depuis 1995
?

Monsieur Carmine ROTONDARO WORLDWIDE REAL ESTATE, Directeur de P.P.R. Group FRANCE, explique qu’il  ouvrait depuis 1995,  4 à 5 magasins par an  puis, subitement il s’est agrandi jusqu’à 54 magasins et aujourd’hui 65.
De nous expliquer que  l’approche est  très différente selon les marchés comme  par exemple  l’Inde qui  à l’origine était un marché local avec un commerce de base qui, aujourd’hui a acquis le Marché de Luxe. Certes, ce marché fonctionne plus lentement parce qu’il a fallu du temps  pour  apprendre.

Quant à l’Inde très rural (80% de la  population) il est donc très difficile d’ établir des investissements très importants.
Beaucoup d’études et d’efforts pour créer une relation avec des clients difficiles à atteindre.

Selon Monsieur Sébastian SKIFF Exécutive Director CBRE Retail Services ASIA HONG KONG,  l’avenir pour ce Marché du Luxe  va tripler pour devenir le 2ème Marché du monde.

 

Carmine ROTONDARO WORLDWIDE REAL ESTATE PPR GROUP FRANCE

 

Alors qu’elle est  la meilleure solution possible ?

Le travail au quotidien est de bien choisir un potentiel de vente au détail établi dans les centres commerciaux, le vrai challenge est dans la rue (ex: Shanghai), exemple du  Bâtiment colonial qui va devenir magasin PRADA. Pour  cette méthode  qui concerne  4 ou 5 villes seulement aujourd’hui,  il faut construire l’image des produits ( ex:  le Prêt à Porter Homme  très bon Marché pour la Chine et  presque le meilleur, le contraire à Milan pour qui  le Prêt-à-porter Homme n’est pas assez mis en valeur alors pour les femmes il  l’est toujours  plus .

Sebastian SKIFF

 

Liaison CANNES/ HONG KONG

Mr Carmine ROTONDARO en liaison avec l’Asie en compagnie de Monsieur Sébastian SKIFF Executive Director CBRE Retail Services ASIA HONG KONG, David SANCHO VP INTERNATIONAL EXPANSION MANGO (CHINA) et le Professeur Armando BRANCHINI Executive Director Fondazione ALTAGAMMA (ITALY).

Le continent asiatique représente presque 25% toutes marques confondues (+ TAIWAN et MACAO) + JAPON + la Corée du Sud,  comme MANGO (mode) mais pas seulement du luxe.

David SANCHO

En  Chine, et à la différence des autres pays, on  peut ouvrir très facilement  des magasins avec pour seul défi ; le commerce au détail, la seule préoccupation est de choisir  les bonnes villes et les bonnes productions. Il faut aussi une localisation parfaite et  bien ciblée parce qu’aujourd’hui  les produits de luxe se déplacent (ex: le groupe GUCCI).

Les priorités sont le 1er et le 2ème rang de la ville, puis le 3ème ensuite avec les normes, il faut compter sur les propulseurs qu’il faut considérer.

 

Prof Armando BRANCHINI

Conquérir les marchés…

En Chine, il y a une poussée pour conquérir les marchés, une forte campagne publicitaire,  un marketing très important, des  magasins phares différents des autres pour  représenter la marque, tout serait visuel à première vue (la Chine c’est comme 32 pays).

Commercialiser, c’est le principe d’être autonome avec  une gamme de collection très vaste (gamme, jour, soirée) il faut comprendre la capacité de ce marché parce qu’il s’agit de la vie ou de la mort  du magasin,  tâter  le terrain, dompter  les ventes  pour mieux évoluer  dans les domaines où il y a de la demande (exemple: sac, robe, accessoires de soirée, caractéristiques de ces marchés locaux.)

Question de Carmine ROTONDARO ;  « où aller sans se tromper » ?  sachant  que pour s’implanter il faut payer des taxes importantes, le rythme du Marché est fort mais il y a aussi des contreparties.
Tout ceci est  assez difficile à gérer.
La politique GUCCI  est différente parce qu’il faudra,  tôt ou tard, trouver des lieux pour vendre les invendus  tout en restant dans les lieux privilégiés.

Après cet instant où la liaison avec le MAPIC CANNES et le MIPIM ASIA se termine, le dialogue se poursuit  entre Carmine ROTONDARO et  Stefano STROPPIANA sur  le commerce interaction avec le numérique et les magasins de luxe.

Le e-commerce interaction avec le numérique et les magasins..

Pour Carmine ROTONDARO, il est évident que c’est un problème parce qu’actuellement  nous nous trouvons face à  deux mondes différents qui réagissent à des valeurs complètement différentes ne serait-ce  parce que le luxe est une » exclusivité privilège ».
Ce qui veut dire que le luxe et le numérique ne peuvent être qu’une approche pour le luxe mais pas pour vendre directement .
Créer un environnement numérique pour donner l’accessibilité au  luxe c’est un lien certes modeste mais qui peut être très intéressant pour l’un comme pour l’autre .
Le e-commerce, vitrine pour les inventaires,  c’est la formule où  nous sommes à la maison, nous surfons sur internet, nous avons choisi sur l’ordinateur et ensuite nous allons dans le magasin chercher l’article choisi sur internet.
Nous pouvons aussi procéder  ainsi en pensant  que  le luxe est  un domaine confortable, donc nous achetons lorsque nous sommes détendus,  en pantoufles chez soi par exemple puis nous nous rendons dans les magasins concernés.
En définitive, il est important de comprendre que l’aire numérique  existe, qu’elle modifie complètement  notre façon d’appréhender la vie,  qu’elle change notre façon d’observer les choses, et que d’une manière ou l’autre nous sommes tous devenus plus interactifs lorsque nous surfons.
Cependant si cette manière de vivre peut se comprendre avec les livres , le problème peut se poser avec  les produits de luxe, comme par exemple  la marque  GUCCI comment l’exprimer avec des mots? Ou encore DIOR , comment parler de son contenu , comment le dire avec des mots?
Comment parler de  vêtements de luxe qui, dans ce cas, seront  portés certes par de belles femmes mais pas  avec les modèles de la maison de production.
Et quid des monogrammes qui  personnalisent  les produits de luxe  sur place?

Quid encore  de  certaines marques qui  ont un assistant pour  vous aider  à choisir ???
Dans nos pantoufles à la maison nous ne pouvons tout  faire.

Pour terminer, nous pouvons prendre l’ exemple de la  marque PUMA qui, en s’adaptant au marché sportif, de ville  et  de luxe a su  modifier  la manière d’organiser ses points de vente.

Une conférence  qui s’est terminée, certes  sur des  interrogations mais aussi avec de nombreuses réponses. Rendez-vous au MAPIC 2012…

Texte : Régina Seigle
Audio/Photo : © Gérald Vaysse (cliquez sur les photos)
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