Dans le prolongement de notre rubrique sur la Grippe A/H1N1, on ne peut que redoubler de précautions et appliquer les mesures d’hygiène préconisées lorsque l’on apprend  « l’Etat d’Urgence » prononcé par le Président Américain.
En effet, on dénombre 1000 décès aux Etats-Unis depuis 6 mois par conséquent Barak Obama  proclame l’état d’urgence ce samedi 24 Octobre.
Un « Etat d’urgence » qui se veut bien évidemment national et qui signifie, moins d’exigences fédérales pour les centres médicaux. Désormais, ceux-ci pourront prendre des mesures urgentes, si la situation l’impose, sans avoir à passer par des demandes administratives .
Pour Barak Obama « la rapide augmentation des cas à travers le pays risque de submerger les services de santé  » « enlever toutes les barrières administratives » pour Barak Obama, c’est pouvoir agir immédiatement dès qu’une situation d’infection au virus apparait.
« En identifiant rapidement le virus, en mettant en oeuvre des mesures de santé publique, en informant les professionnels de santé et le public et en mettant au point une vaccination efficace, nous avons pris des mesures énergiques pour réduire l’impact de la pandémie et protéger la santé de nos concitoyens  » déclare le Président Obama.
« Tenant compte de la progression continue de la pandémie et pour continuer à préparer le pays, nous prenons des mesures supplémentaires pour faciliter notre réponse à la maladie » selon le commentaire.
Le Président Obama explique sa décision dans une note adressée au Congrès Américain « afin d’être prêt dans l’éventualité d’une rapide augmentation des cas dans le pays qui pourrait submerger les services de santé ».
Il faut signaler que le virus A/H1N1 s’est propagé,  47 Etats sur 50 seraient touchés et les cas augmentent jour après jour.
Selon les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies, les livraisons de vaccins ont pris un retard conséquent alors que plus de 16 millions de doses de vaccin sont en attente.
En France, la propagation du virus a baissé ce dernier mois, de ce fait, alors qu’il y avait  55% des français qui voulaient se faire vacciner, aujourd’hui 82% ne veulent ou ne souhaitent plus se faire vacciner, ce qui se traduit par une chute de moitié de l’inquiétude des français face à la Grippe A /H1N1.
Souhaitons que cette attitude confiante ne leur fera  pas oublier les recommandations d’hygiène.

regina@pressealpesmaritimes.com