Les grands froids ont toujours existé, pourquoi aujourd’hui sont-ils devenus la maladie des trains ?

La locomotive, cette machine motrice destinée à la traction ferroviaire, cette locomotive à vapeur constituée d’une chaudière pour la production de vapeur qui était dirigée soit vers un moteur alternatif ou plus perfectionné à turbine.

La première locomotive à vapeur fut construite en Angleterre par Trevithick et Vivian en 1802 ou encore la locomotive à traction ferroviaire (en 1814) puis, par Manivelle (en 1815).
En 150 ans, le réseau ferroviaire a dépassé le million de kilomètres.
Certes, un constant progrès technique a permis l’adoption de nouveaux types de locomotives comme : Diesel, Ph 1,   Ph 3.   

Mais, aujourd’hui, qu’est devenue cette locomotive dite … Révolutionnaire en son temps ?

Une demande d’aller toujours plus loin et toujours plus vite s’est manifestée.
D’où, cette course à la technologie la plus affinée qui réclame toujours plus d’électronique, qui, tout le monde le sait, supporte assez mal les conditions climatiques extrêmes.

De plus, aujourd’hui les compagnies (dont la SNCF) ne conçoivent plus elles-mêmes leurs matériels, des fabricants travaillent sur des séries vendues sur catalogue et le service après-vente (comme dans de nombreux domaines est défaillant).

De nos jours, la SNCF et les usagers sont victimes du « toujours rouler plus vite » mais qui acceptent difficilement les conséquences de la Technologie moins fiable parce qu’ « au rouler plus vite », s’ajoute des exigences de sécurité absolues.

Aujourd’hui, autre problème puisque  « concurrence oblige » alors,  parallèlement au Fret, les Allemands, et bien d’autres, viennent d’être autorisés à faire circuler leurs trains à grande vitesse par Eurotunnel pour les usagers.

Si Eurostar et Eurotunnel ne cessent de se renvoyer la balle des responsabilités pour le dernier incident, Eurostar qui assure seul les liaisons dans le tunnel sous la manche, va devoir composer avec l’Allemagne, ce nouvel entrant actuel, avec sa pleine responsabilité !!.

Désormais, attendons nous à ne plus toujours monter systématiquement dans un train SNCF pour nous rendre à Londres ainsi que vers d’autres destinations, ce qui veut dire un autre problème, un autre casse-tête.

Que faudra-t-il attendre du fait de pouvoir ou devoir effectuer le même voyage avec deux opérateurs différents ?
Peut-être un problème d’informations des usagers, ou encore, celui des échanges de billets !

Si pour nous, l’intérêt c’est la qualité du service et du prix, avec la concurrence nous pouvons « tout de même » nous attendre à des prix qui baissent pour une qualité qui ne peut qu’augmenter…..
Bien sûr à suivre….

regina@pressealpesmaritimes.com