Le Jury du Prix de la fondation Chirac pour la prévention des conflits se réunira jeudi 3 octobre 2013 pour désigner les lauréats de cette 5ème édition

La Cérémonie de remise des Prix se tiendra le jeudi 21 novembre 2013 à 10h30 au musée du quai Branly

PUBLICATION DU RAPPORT « CONTREFAÇONS DE MÉDICAMENTS ET ORGANISATIONS CRIMINELLES »

L’Institut de recherches contre les médicaments contrefaits (IRACM) a présenté mercredi 25 septembre 2013 un rapport mettant en exergue non seulement le danger que représentent les faux médicaments, mais aussi leurs liens avec le crime organisé.

IRACM (©DR)Cette étude fut avant tout motivée par l’absence de chiffres et données vérifiables quant au trafic de faux médicaments. Elle a été confiée à Eric Przyswa, Chercheur associé au Centre de recherches sur les Risques et les Crises de Mine Paris Tech. Elle vise ainsi à sensibiliser l’opinion publique qui, comme le rappelle le Professeur Gentilini, Délégué général de la fondation Chirac sur le programme Accès à une santé et des médicaments de qualité, représente un maillon incontournable pour une solution durable.

Le rapport nous éclaire notamment quant aux différentes formes peuvent prendre les structures criminelles et analyse leurs mode de fonctionnement qui va de la fabrication des produits contrefaits à leur mise en circulation. Cette dernière se fait de plus en plus par Internet et représente donc une nouvelle forme de cyber criminalité. Il est rappelé que les criminels sont d’autant plus attirés par ce trafic lucratif en raison d’un risque encouru faible.

C’est pour cette raison que la fondation Chirac se mobilise depuis 2009 avec l’Appel de Cotonou du Président Jacques Chirac, prolongé par la Convention MEDICRIME du Conseil de l’Europe en 2010. Sur vingt-deux Etats signataires de cette Convention, seulement deux l’ont ratifiée – Ukraine et Espagne. Cinq ratifications sont nécessaires pour l’entrée en vigueur de la Convention, dont au moins trois par des Etats Membres du Conseil de l’Europe.

Vous pouvez retrouver ce rapport sur le site de l’IRACM en cliquant ici.

L’Institut de recherches contre les médicaments contrefaits (IRACM) a présenté mercredi 25 septembre 2013 un rapport mettant en exergue non seulement le danger que représentent les faux médicaments, mais aussi leurs liens avec le crime organisé.

L’Espagne a ratifié la Convention MEDICRIME du Conseil de l’Europe

Le 5 août 2013 l’Espagne est devenue le second pays à ratifier la Convention Médicrime, après l’avoir signée le 8 octobre 2012. Il aura donc fallu moins de 10 mois pour que le processus de ratification par le Parlement espagnol soit achevé.

Il faut saluer cette initiative, car sur 22 pays signataires, seuls l’Ukraine et l’Espagne ont ratifié la Convention Médicrime à ce jour. Cette dernière est ouverte à la signature depuis octobre 2011 et vise à établir un cadre de coopération internationale quant à la lutte contre la production et la distribution de médicaments falsifiés, ainsi que sa pénalisation.

Il convient de rappeler que pour entrer en vigueur, la Convention Médicrime doit être ratifiée par au moins 5 Etats, dont 3 membres du Conseil de l’Europe. En effet, la Convention est également ouverte à la signature par des Etats Tiers – sur invitation du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. Il manque donc à ce jour 3 ratifications, dont une par un Etat membre du Conseil de l’Europe.

Une Conférence régionale sera organisée les 20 et 21 novembre 2013 à Madrid, en présence de délégations d’Etats Membres du Conseil de l’Europe afin de les inciter, soit à signer la Convention, soit à parachever le processus de ratification par leurs Parlements respectifs.

Vous pouvez retrouver plus d’informations en vous rendant sur le site officiel de la Convention Médicrime du Conseil de l’Europe.

La fondation Chirac salue l’augmentation de la contribution de solidarité sur les billets d’avion

Le Comité interministériel de la coopération internationale (CICID) s’est réuni mercredi 31 juillet 2013 pour la première fois depuis 2009 et a notamment décidé d’augmenter la contribution de solidarité sur les billets d’avion de 12,7%.

La fondation Chirac salue cette initiative qui renforce le dispositif d’Aide publique au Développement français, tel qu’imaginé en 2006 par le Président Chirac.

Cette contribution de solidarité a rapporté plus d’1 milliard d’euros depuis sa création. Son produit est affecté principalement au fonds de vaccination GAVI et à UNITAID. Grâce à l’argent collecté par le biais de la « taxe Chirac », UNITAID finance des programmes dans 94 pays avec des résultats spectaculaires : 80 % de réduction des prix des médicaments contre le SIDA pour les enfants, 80 % de réduction des prix des meilleurs médicaments contre le paludisme, 60 % de réduction des prix des médicaments de seconde ligne contre le SIDA, 40 % de réduction des prix pour les derniers tests de la tuberculose. Ce sont ainsi des millions de vie qui sont sauvées.

Unitaid est le mécanisme international d’achat de médicaments et d’outils de diagnostics contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, présidé par Philippe Douste Blazy, Secrétaire général adjoint de l’ONU et conseiller du Secrétaire général pour les financements innovants.

La Fondation Chirac rappelle que la contribution de solidarité sur les billets d’avion n’a aucun impact sur la compétitivité du secteur aérien comme l’ont prouvé des études menées après sa mise en œuvre. Appliquée – de manière différenciée en fonction de la classe utilisée – à tous les passagers décollant d’un aéroport français quelle que soit la compagnie aérienne empruntée, elle n’induit aucune distorsion de concurrence. L’exemple français est d’ailleurs corroboré par l’exemple des autres pays – une quinzaine aujourd’hui – l’ayant mise en œuvre.

En renforçant la contribution de solidarité sur les billets d’avion, le gouvernement marque sa volonté de poursuivre dans la voie des financements innovants initiée par les Présidents Chirac, Lula et Lagos après la Conférence sur le financement du développement de Monterrey en 2003 et montre la voie pour que de nouveaux pays rejoignent cette initiative. Rappelons que le principe des financements innovants est qu’ils s’ajoutent aux fonds traditionnels d’Aide au développement, insuffisants pour atteindre les Objectifs de réduction de la grande pauvreté dans le monde.

Aujourd’hui 9 pays appliquent cette taxe: France, Niger, Maurice, Mali, Cameroun, Madagascar, Côte d’Ivoire, Chili et Corée du Sud.