L’affaire du viol et du meurtre de la joggeuse a provoqué un état d’énervement chez  Brice Hortefeux. Pour lui, il y a trop de criminels sexuels  récidivistes.
D’une part,  il faudrait porter leur garde à vue de 2 à 4 jours comme la Loi l’autorise afin de laisser plus de temps aux policiers en charge de ces dossiers et, d’autre part, il faudrait des peines complémentaires à celles qui existent déjà.
Devant des suspects qui nient les faits et afin de les mettre face à leurs contradictions les enquêteurs  doivent bien souvent  réunir plus d’éléments  et, ils veulent pouvoir le faire dans des conditions moins angoissantes.
Ils savent combien ces deux jours supplémentaires pourraient être précieux pour eux.
Plus la garde à vue dure plus les enquêteurs ont des chances de parvenir à leurs fins.

Selon le Député UMP Eric Ciotti « Je suis pour un système coercitif de castration chimique »
Il invite les juges à « s’appuyer sur les expertises médicales afin de pouvoir ajouter une peine complémentaire ».

Face à une récidive pratiquement systématique des violeurs non traités, comment faire comprendre à la population  qu’on accepte encore des sorties de prison pour bonne conduite ?
Peut-on parler de « bonne conduite » pour un violeur alors que celui-ci est écarté de toutes tentations sexuelles en cellule ?

Même si des propositions vont dans le sens d’une libération sous conditions, il y a lieu, maintenant, de trouver des solutions complémentaires, combien de personnes ont été violées puis tuées par ces criminels sexuels sortis plus tôt ( ex : l’assassin  de cette joggeuse remis deux fois en liberté)

Y a t’il une faille dans le système judiciaire ou s’agit-il d’une question de responsabilité, ou encore de moyens ?  L’avenir nous le dira…

régina@pressealpesmaritimes.com