Affaire Clearstream : le Général Philippe Rondot, entendu comme témoin, met à mal la défense de Dominique de Villepin point par point jusqu’à placer Dominique De Villepin dans une situation délicate.
C’est un homme soucieux de défendre son honneur qui a parlé à la barre pendant de longues heures hier.
« J’ai agi en tant que militaire, je sais qu’en France ceux-ci ne jouissent pas d’une réputation extraordinaire. Mais je n’ai pas un QI de pétoncle ! » s’exclama-t-il !.
A la question pourquoi tenir un « journal de marche » ? il répondra parce que son père, grand nom des services secrets lui avait enseigné mais aussi parce qu’il s’était trouvé dans l’obligation de quitter la DST n’ayant pu se défendre faute d’avoir pris des notes.
Dès lors, dira t ‘il je me suis attaché à écrire chaque jour et à relater à la minute près chaque instant de ma vie.
Sur les dates clés Philippe Rondot est formel et précis:
Le 09 Janvier 2004, sur convocation de Dominique De Villepin au Ministère de l’Intérieur, j’affirme que le nom de Monsieur Sarkozy a été cité (sous la forme de Bocsa)  en  présence de Jean-Louis Gergorin.
En sortant de cette réunion, le Général écrira: « Belle construction intellectuelle qui accroche Dominique De Villepin ».
La libération d’Imad Lahoud :
S’agissant de la garde à vue d’Imad Lahoud pour une affaire d’escroquerie, ce navigateur dans les comptes secrets de Clearstream était menacé, ordre a été donné de le faire libérer.
Concernant ses notes du 19 Juillet ,le Général Rondot dira qu’il est convaincu que cette affaire n’est pas nette et ce même jour Monsieur De Villepin lui aurait dit  » si nous apparaissons, le Président de la République, (c’est-à-dire Jacques Chirac) et moi, nous sautons » pour lui la situation de complot lui semble trés probable.
La Prise de conscience du Général Rondot :
C’est en Avril 2004, qu’il prend conscience d’une affaire montée de toute pièce après avoir eu l’information des services Suisses d’un pseudo-compte Clearstream , sur lequel il avait ordre de se pencher, n’existait pas.
Puis il dira: « Je ne suis pas un homme de bureau, mais un homme de terrain », pourquoi n’a-t-il pas tiré le signal d’alarme quand il a pris conscience de se faire « instrumentaliser » il poursuivra par : « Je n’ai jamais cherché à me couvrir en quarante ans de carrière, j’ai été dépassé par les évéments »……….à suivre

On aime ou on n’aime pas Nicolas Sarkozy ou Dominique De Villepin, mais en toute lucidité force est de constater qu’une conspiration existe et l’interêt de ce procès est de désigner qui a fait quoi ? et surtout si Dominique De Villepin a commis une complicité de dénonciation calomnieuse….
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