Hier soir, le Palais Alexandre 3 mettait en fête les voisins pour la première fois, un moment de convivialité qui date pourtant de 10 ans.
Si j’avais à établir un diagnostic je dirais que cet immeuble souffre de communication, d’entraide, de se connaître voire de se reconnaître et qu’une thérapie ancestrale s’impose pour notre plus grand bien-être.
Cependant, ce serait faire offense à ceux qui nous ont honoré de leur présence et ont voulu absolument offrir à cet immeuble la magie relationnelle et leur dévouement pour l’être humain.
Le Palais Alexandre 3, un bel immeuble qui a oublié de cultiver un art de vivre et qui devrait pourtant faire partie des valeurs sûres de la nouvelle génération.
Nul besoin d’être nombreux pour affirmer notre regard sur les autres ou notre écoute qui se conjuguent pour l’occasion avec des échanges favorables dans un hall d’immeuble de 1926.
En participant aux dix ans de la fête des voisins, le Palais Alexandre 3 a eu l’opportunité de remettre les compteurs à zéro, et en toute humilité.
Pour ceux, garants d’égocentrisme culturel, il n’est pas interdit de changer !
Hier soir, une petite équipe a accueilli et servi ses voisins, tout en s’assurant d’une disposition agréable du corps et de l’esprit, et en essayant de trouver les meilleures harmonies.
Un pont-levis vient d’être franchi, gageons qu’un mouvement perpétuel à la recherche de rencontres de voisinage pourra se simplifier jusqu’à l’épure…
Texte : Régina
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