ROBERTO ALAGNA – Les Etoiles de Shakespeare

Vendredi 4 septembre 2015 – 20h30

Palais des Festivals et des Congrès – Grand Auditorium

Roberto Alagna, ténor

Inva Mula, soprano

Stefano Meo, baryton

Giorgio Croci et Paul Emmanuel Thomas, direction musicale

Giuseppe Verdi de Parme, chœur et orchestre

Durée : 2h avec entracte

Un moment exceptionnel à vivre avec le ténor français le plus célèbre au monde, accompagné d’un Chœur et d’un Orchestre de 140 personnes dans un programme autour de Shakespeare.

PRÉSENTATION

A travers le monde, les plus grands théâtres, festivals et hauts lieux dédiés à l’art lyrique le réclament et l’acclament ! De l’Opéra National de Paris au Metropolitan Opera de New York, en passant par le Royal Opera House de Londres, les Chorégies d’Orange, le Deutsche Oper de Berlin ou la Scala de Milan. En 30 ans de carrière, l’extraordinaire ténor Roberto Alagna a inscrit à son répertoire plus d’une soixantaine de rôles parmi les plus exigeants : d’Alfredo, Manrico ou Nemorino à Calaf, de Rodolfo, Don José et Pagliaccio à Mario Cavaradossi ou Werther, sans oublier Roméo et Otello ! Autant de performances scéniques et vocales exceptionnelles qui ont fait de Roberto Alagna le ténor français le plus célèbre du monde.

Ce sont ces deux derniers personnages qu’il incarnera dans le spectacle Les Etoiles de Shakespeare, dont la thématique est consacrée à cet auteur de légende et à qui Roberto a souhaité rendre hommage ; en musique bien sûr, puisque les œuvres incontournables du célèbre dramaturge ont inspiré les plus grands compositeurs : Rossini, Verdi, Berlioz, Gounod, etc….

Aux côtés de Roberto Alagna, nous aurons le plaisir d’entendre des artistes lyriques d’exception que les plus grandes scènes internationales s’arrachent. Dans les rôles de Desdémone et de Juliette, la charismatique et talentueuse soprano Ivan Mula. Le jeune et très prometteur baryton Stefano Meo complétera cette distribution de rêve. Enfin, les artistes du Chœur et de l’Orchestre Philarmonique Giuseppe Verdi seront placés sous la baguette de grands spécialistes du genre, les

Maestri Giorgio Croci et Paul Emmanuel Thomas.

Roberto ALAGNA

 

LES INTERPRÈTES

ROBERTO ALAGNA, ténor

Le ténor français le plus célèbre au monde aime aussi sortir hors des sentiers battus, explorer et servir des ouvrages moins connus, tels que Le jongleur de Notre-Dame ou La Navarraise de Massenet, Fiesque de Lalo, Cyrano de Bergerac d’Alfano, Francesca da Rimini de Zandonaï, Gianni Schicchi de Puccini…

Deux opéras contemporains ont même été composés pour lui, Marius et Fanny d’après Marcel Pagnol par Vladimir Cosma et Le dernier jour d’un condamné d’après Victor Hugo : une œuvre, composée par David Alagna sur un livret de Roberto et Frédérico Alagna, et mise en scène pour la première fois en France à Avignon en 2014, sortie en DVD.

Son succès s’est naturellement traduit à travers le disque : Credo, Viva Opéra, Airs de Berlioz, Bel canto, Robertissimo (un album florilège mariant en deux volumes chansons et airs lyriques), Luis Mariano, Sicilien, puis Pasión sont quelques-uns des albums qui composent l’un des catalogues les plus fournis qui existent.

Des millions d’exemplaires sont vendus, et les certifications « disque d’or », « double disque d’or », « disque de platine » et même « double platine » sont nombreuses.

L’éclectisme de la riche carrière de Roberto Alagna, profondément animé par la passion du chant, s’affranchit volontiers des conventions. Dépassant les frontières de l’univers lyrique, le ténor s’impose dans le domaine de la chanson traditionnelle. Il pratique tous les registres avec le même engagement, la même générosité et sincérité, la même rigueur et exigence technique, le même talent. Jamais l’un ne s’efface au détriment de l’autre, au contraire, l’un nourrissant l’autre.

Cet Eclectisme musical fertile a été cher au cœur du ténor depuis ses débuts ; il s’est réellement concrétisé avec le disque hommage à Luis Mariano en 2005, année de son arrivée chez Deutsche Grammophon.

Les succès vont s’enchaîner, faisant de Roberto Alagna un artiste authentiquement populaire, aimé d’un public toujours plus large et varié.

Preuve de cet éclectisme, en 2012/2013, il assure une quarantaine de performances, représentations et récitals, aborde 14 ouvrages différents, dont 4 prises de rôles. Parallèlement, son tour de chant Little Italy, spectacle hommage à ses origines et à la culture musicale italienne dans toute sa variété, remporte un franc succès dans plus d’une quinzaine de villes françaises.

En juin 2014, Roberto ALAGNA se produit dans le cadre du Festival international de Musiques Sacrées du Monde de Fès (Maroc) où il crée l’événement avec Mediterraneo. Accompagné par un ensemble instrumental oriental, il y mêle des titres des répertoires lyrique, sacré et traditionnel, à la croisée des influences occidentales, arabo- andalouses, siciliennes et napolitaines.

Trouvant dans ces prestations scéniques, comme dans le travail de création qui l’accompagne, une forme de respiration ainsi que de nouvelles ressources, il y gagne également une aura toute particulière, rare dans le monde lyrique.

Le cinéma l’appelle également.

Avec Tosca, de Benoît Jacquot en 2001, puis Roméo et Juliette de Barbara Willis Sweete en 2007. Sur scène comme dans ces films-opéras, Roberto Alagna donne pleine mesure à ses talents d’acteur qui lui avaient valu, dès 1995, de recevoir le prix Laurence Olivier pour son interprétation londonienne de Roméo, une récompense britannique très rarement attribuée à un artiste lyrique.

Ouvert aux expériences innovantes, au service de la promotion de l’art lyrique, il se prête régulièrement aux retransmissions télévisuelles ou cinématographiques en direct (à Orange ou au Metropolitan Opera de New York). Convaincu de l’importance du DVD dans l’avenir de l’opéra enregistré et de l’intérêt de décloisonner les disciplines artistiques, il s’engage également, en collaboration avec ses frères David et Frédérico, dans des réalisations originales telles que Orphée et Eurydice de Gluck, Cyrano de Bergerac d’Alfano, Pagliacci de Leoncavallo, ou Werther de Massenet, paru début 2014.

Sa discographie impressionnante est à l’image de son insatiable curiosité lyrique.

Gravée chez Erato, Sony, EMI, puis chez Deutsche Grammophon depuis 10 ans, elle couvre un large éventail : intégrales, duos, oratorios, recueils de grandes œuvres lyriques, opéras, airs sacrés, chansons…

Autant de jalons qui témoignent, vocalement comme artistiquement, du chemin parcouru depuis ses débuts lorsque, à l’âge de 17 ans, chantant le soir dans les cabarets parisiens, il rencontre le contrebassiste et chanteur cubain Rafaël Ruiz. Il fut son premier professeur de chant. Quelques années plus tard, en 1988, le concours Pavarotti qu’il remporte à Philadelphie donne un élan décisif à une carrière qu’il mène depuis à un rythme soutenu, avec une vitalité et une fraîcheur sans cesse renouvelées.

Son album, « Ma vie est un opéra », sorti en 2014 en France, a reçu un bel accueil, 15 airs et duos inédits, enregistrés à Londres sous la direction d’Yvan Cassar, illustrent la vie et la carrière de Roberto Alagna : 100 % opéra !

En 2016, il poursuivra avec Pagliacci de Leoncavallo entre autres, et interprétera d’autres nouveaux rôles encore, tels Rodolfo dans Luisa Miller de Verdi et Éléazar dans La Juive d’Halévy.

INVA MULA, soprano

Née à Tirana, Inva MULA commence son éducation musicale par le piano et donne son premier concert à l’âge de 5 ans. Elle reçoit plusieurs médailles et elle est vite appréciée du public.

Elle prend ses premières leçons de chant à l’âge de 16 ans, d’abord avec sa mère, puis à l’académie des arts de Tirana. Elle s’y produit dans le rôle de Violeta dans La Traviata, un concert qui lui ouvre les portes de l’opéra de Tirana où elle sera soliste pendant cinq ans. Elle y interprète Rosina du Barbier de Séville, Leila des Pêcheurs de perles, Mimi de La Bohème, Gilda dans Rigoletto,…

Pendant cette période, elle gagne deux fois le concours « Tefta Tashko Koço » et elle est élue meilleure chanteuse d’opéra 1987.

En 1990 elle gagne le prix Georges ENESCO et en 1992 le grand prix de Barcelone avec Mme Butterfly. Elle vit en France depuis 1992. Elle y triomphe, en 1993, dans le premier concours Placido DOMINGO avec qui elle entame une étroite collaboration.

Elle débute une carrière internationale dans La Traviata, Romeo et Juliette, et Un Ballo in Maschera. Elle est invitée à l’opéra de Los Angeles dans Don Pasquale, La Bohême, Le Nozze di Figaro et The Rondinne, elle se produit également à Bonn et Washington, dans Falstaff à Chicago et dans La Bohême à New York.

En 1997 elle remporte un grand succès à l’opéra de Marseille dans le rôle de Gilda aux côtés du célèbre baryton Leo NUCCI. Elle est invitée à chanter ce même rôle aux Arènes de Vérone puis dans les rôles de Violeta, Gilda, et Micaela.

En 1998, après une collaboration triomphante avec le Mastro Ricardo MUTI à La Scala de Milan et au théâtre de Bussetto, dans le rôle de Nanetta de Falstaff, le maestro l’invite à chanter Violeta pour l’ouverture du théâtre Arcimoldo de Milan. On la retrouve à la Scala avec les rôles de Violeta, Gilda, Laureta dans Gianni Schicchi, et de Manon.

En Italie, elle interprète avec succès Elisir d’Amore et Faust à Parma, Traviata à Trieste, Rigoletto à Turin et Sienne, Don Pasquale à Rome et Carmen à Florence, dirigée par le grand chef Zubin MEHTA.

Un de ses rôles préférés est Manon, qu’elle interprète à Avignon, Milan, Barcelone, Genève et Vienne.

L’ouverture de la saison « 2009-2010 saison » à l’opéra de Paris dans Mireille marque un moment important dans sa carrière.

Son triomphe l’amène à chanter de nouveau à Paris, le rôle de Mimi dans La Bohême, d’Antonia dans Les Contes d’Hoffmann, Prodana Nevesta de SMETANA.

On a pu l’entendre aux Chorégies d’Orange dans La Traviata, Les Contes d’Hoffman, Faust aux côtés de Roberto ALAGNA, I Pagliacci, ainsi que Mimi dans La Bohème aux côtés de Vittorio GRIGOLO, en juillet 2012 retransmis sur France 3 TV.

Sa participation au film « Le 5e élément » est un moment clé dans sa carrière ; la voix de la diva a franchi toutes les frontières et lui a donné un nom hors du cercle des amateurs d’opéras.

Cette saison, on la retrouve au Staatsoper de Vienne dans son rôle favori de Manon, et dans Nedda de « I Pagliacci » au Deutsche Oper de Berlin.

STEFANO MEO, baryton

Jeune Bayton italien doté d’une présence scénique impressionnante et d’une voix sombre et charismatique, dans la meilleure tradition de l’école de chant du XXème siècle, Stefano MEO est particulièrement apprécié pour sa maîtrise et sa flexibilité vocale exceptionnelle, et pour l’étendue de son registre vocal.

Il a débuté ses études sous la houlette de la soprano Anna Maria Ferrante qui enseigne actuellement au conservatoire Sainte Cécile à Rome. À l’issue de ce cycle d’enseignement, il complète sa formation auprès du grand baryton Silvano Carroll.

En 2002, il commence une carrière brillante avec le rôle solo dans la Messe pour la paix de Pelosi. Il est ensuite invité par l’opéra de Rome pour plusieurs productions dont Marie Victore de Respighi, Tosca de Puccini, Don Carlo de Puccini.

En 2004, il est le Baron Scarpia dans Tosca, donné en Corée du sud, au Chang-Won Sung-San Art Hall puis à l’opéra de Rome où il chante dans Sonnambula de Bellini, Turandot de Puccini, Un secret importance de Rendine, La Fille du régiment de Donizetti sous la baguette de Zeffirelli.

En 2009 il chante le rôle solo dans le ballet Les biches de Poulenc puis Gianni Schicchi de Puccini à l’académie du théâtre de Trieste.

En 2010, il donne des concerts à Shangaï pendant l’exposition universelle et il fait ses débuts dans Aida de Verdi dans le rôle d’Amonasro.

En 2011 il est invité à l’opéra de Damas où il chante Gianni Schicchi dirigé par Vivien Hewitt, sous la baguette de Nahel alHalabi. Il y donne également un concert de gala entièrement dédié à Puccini ainsi qu’une Masterclass pour les étudiants du conservatoire de Damas.

Depuis 2012, il interprète régulièrement Escamillo dans Carmen de Bizet, Alfio dans Cavalleria rusticana de Mascagni (à l’opéra Manoel de Malte) et Rigoletto dans Rigoletto de Verdi (Seoul Arts Center), Tonio dans Pagliacci de Leoncavallo’s (lors d’une tournée italienne), et le Conte di Luna dans Trovatore de Verdi.

En 2014, il débute comme rôle solo dans une production de l’opéra de Rome des Carmina Burana de Karl Orff, dirigé par M° Gabbiani et il est dirigé également par M° Riccardo Muti dans Manon Lescaut de Puccini, dans une mise en scène de Chiara Muti.

Il enregistre la première version complète de la musique maçonnique de Mozart pour la Phoenix Recording House. Il est dirigié par des chefs de réputation internationale, tels Riccardo Muti, Nello Santi, Gian Luigi Gelmetti, Steven Mercurio, Bruno Campanella, Marcello Panni, Marco Balderi, Stefano Seghedoni, Marzio Conti, Alain Lombard. Il chante avec les plus grands interprètes, tels que Alberto Gazale, Ferruccio Furlanetto, Giovanna Casolla, Giuseppe Giacomini, Walter Fraccaro, Piero Giuliacci, Nicola Martinucci.

LES CHEFS D’ORCHESTRES

GIORGIO CROCI, direction musicale

Né à Reggio Emilia, Giorgo CROCI commence à l’âge de 8 ans à étudier le violon avec le professeur Borciani.

Il fait plus tard des études de composition au Conservatoire de Musique de Vérone et de direction d’orchestre à Rome et Venise avec Maestro Franco Ferrara.

Il commence sa carrière en 1977 au Festival international de Barga où il dirige La Gazzetta de Rossini.

Au cours de sa longue carrière lyrique et symphonique il se produit aux Arènes de Vérone, à Torre del Lago, au Teatro del Giglio de Lucca, au Festival de Martina Franca, au Grosse Festspielhaus de Salzbourg, au Théâtre National de Sofia, au Théâtre de Toulon, au théâtre de Wallonie à Liège, à l’ATAO de Bilbao, au Alte Oper de Francfort, à l’Arriaga de Bilbao, au Komische Oper de Berlin, à l’opéra de Dallas, de Mexico et de Monterrey, à Palma de Mallorca, au Japon à l’Opéra de Tokyo, à Nagoya,et à Osaka, au Sao Carlos de Lisbonne, à l’Opéra de Budapest, à l’Opéra du Caire, à l’Opéra d’État de Prague, au Théâtre de Karlsruhe, à l’Opéra de Bratislava et à celui d’Istanbul.

Il dirige Aida à Louxor et devant les pyramides de Gizeh, on l’entend aussi en Suisse aux Journées de Soleure, Opéra National de Lituanien, et au festival de Saint Magarethen en Autriche.

Il dirige de nombreux orchestres, dont celui de la RAI de Naples, de la RAI de Turin, Les Après-midis musicales de Milan, l’orchestre symphonique de Berlin, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre philharmonique de Vénétie, la Symphonie de Graz, l’Orchestre des Arènes de Vérone, la Philharmonie de Berlin-Babelsberg, le Symphony Orchestra de Prague, le Tokyo Philharmonic, la Philharmonie Slovaque, l’Orchestre symphonie du Caire, la Symphonique de Malaga, l’Islande Symphony, l’Orchestre philharmonique libanais, l’Orchestre symphonique de Corée, le Tokyo Philharmonic, l’Orchestre national lituanien, l’orchestre philharmonique de Russie, l’Orchestre de Chambre de Paris,…

Il enregistre des CD pour Tactus – Art classique pour la radio et la télévision en Italie et dans d’autres pays européens.

Il dirige des œuvres de musique Verdi et Stravinsky pour les films Fitzcarraldo de Werner Hertzog et I Due fratelli de Lattuada Hertzog.

Il édite la révision des œuvres de Pergolesi, Ciampi, Salieri, B. Marcello, A.Scarlatti et la musique instrumentale de A.Marcello.

PAUL EMMANUEL THOMAS

Paul-Emmanuel THOMAS compte parmi la nouvelle génération de chefs d’orchestre français aux trajectoires multiples et polyvalentes. Nommé en 2010 Directeur Musical de l’Orchestra Classica Italiana de Turin, il devient également Directeur Artistique du prestigieux Festival de Musique de Menton en 2012.

Depuis des débuts lyriques remarqués dans La Traviata avec l’Orchestra Filarmonica del Piemonte en 2009, il est régulièrement invité en Italie à diriger le répertoire belcantiste, notamment Il Barbiere di Siviglia, Lucia di Lammermoor, Norma, Rigoletto, Il Trovatore, L’Elisir d’amore, Don Pasquale…

Il a dirigé Carmen de Bizet en 2010, production anniversaire d’Opéra en plein Air avec plus de 30 représentations dans une mise en scène de Patrick Poivre d’Arvor. Cette production a rencontré un vif succès et a été retransmise en direct sur la chaîne de télévision Paris Première.

Au printemps 2013, il est invité par l’Orchestra Sinfonica di SanRemo à diriger la 4e symphonie de Mahler et les Wesendonck Lieder de Wagner.

Il dirige également de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre des Solistes de Monte Carlo, l’Orchestre du Conservatoire Royal de Mons, l’Orchestre symphonique de Cannes-Provence Alpes Côte d’Azur, l’Orchestra dell Accademia Filarmonica di Saluzzo, l’Orchestra Filarmonica « Giuseppe Tartini » di Roma, l’Orchestra Filarmonica del Piemonte, le Rousse State Opera, le Pazardzhik Symphony Orchestra, etc….

Il se produit dans plusieurs festivals tels que le Festival Automne en Normandie, le Festival de Perpignan, le Printemps des Arts de Monaco, le Festival de Carcassonne, le Festival C’est pas classique à Nice, aux Incontri Internazionali di Musica de Monforte d’Alba, ect ….

Paul-Emmanuel Thomas est membre du jury du Concorso Internazionale di Canto Lirico Enzo Sordello présidé par Luigi ALVA.

Sa saison 2014-2015 est marquée par ses débuts avec l’Orchestra della Citta di Ferrara (orchestre crée par Claudio Abbado), l’Orchestre de Pau-Pays de Bearn ainsi que son retour au Teatro Superga pour une nouvelle production de Don Pasquale. Il retrouvera Carmen pour le Festival de Monforte ainsi que l’Orchestra Filarmonica di Piemonte et l’Orchestra Sinfonica di SanRemo.

Paul-Emmanuel Thomas dirigera fin 2015 en tournée une nouvelle production d’Otello de Verdi.

Curieux des courants musicaux de son temps, il travaille aux côtés de Georges Elie Octors et de l’Ensemble Ictus à Bruxelles et dirige les créations mondiales de Riama de Sylvain Kassap, Kooning’s dream de Boris Clouteau ainsi que la création scénique de l’opéra Rêves Nordiques du canadien Hugues Leclair. Il crée à Paris l’Ensemble MARSYAS-orchestre de chambre, ensemble sur instruments d’époque et devient de 2005 à 2007 le co-directeur artistique et musical de l’ensemble de musique contemporaine Transversales 20.21 avec Alain Damiens.

Paul-Emmanuel Thomas s’investit dans des projets originaux tels que la création mondiale de l’opéra Red Waters mis en scène par Arthur Nauziciel à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra de Tours en 2011 avec les chanteurs Keren Ann et Bardi Johannsson. Il est invité en juin 2014 à diriger la création française à la cinémathèque française de The Goddess de Zou YE en compagnie de l’Orchestre de chambre Pelleas.

Impliqué dans des projets éducatifs, il dirige l’opéra Tistou les Pouces Verts d’Henri Sauguet et Pierre et le Loup de Prokofiev avec les Solistes de Monte-Carlo ainsi que l’Histoire du Soldat de Stravinsky dans une mise en scène de W. Mesguich à Paris.

Il a effectué ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et en Belgique au Conservatoire Royal de Liège, parallèlement à des études universitaires à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Paul-Emmanuel Thomas a reçu les conseils de George Prêtre et de Charles Dutoit.

LA TOURNÉE

10/08/2015 Palacio de Deportes, Malaga

13/08/2015 Coliseum, La Coruna

04/09/2015 Palais des Festivals, Cannes

06/09/2015 Waldbuhne, Berlin

23/12/2015 Palacio Euskalduna, Bilbao

25/12/2015 L’Auditori, Barcelona

20/04/2015 Santa Cecilia, Roma

27/04/2016 Alte Oper, Frankfurt am Main

30/04/2016 Grobes Festspielhaus, Salzburg

02/05/2016 Philharmonie im Gasteig, Munchen

RENSEIGNEMENTS ET ORGANISATION

Renseignements

Palais des Festivals et des Congrès – Direction de l’Evénementiel

La Croisette CS 30051 – 06414 CANNES Cedex – Tél. : 04 92 99 33 83

Tarifs

Carré d’or : 95€

1ère Série Orchestre et 1er Balcon : Public 80€ / Réduit 75 € / Abonné 70€

2e Série Balcon : Public 65€ / Réduit 27 € / Abonné 60€ / Abonné 55€

3ème Série : Public 50€ / Réduit 45€ –

4ème Série : 30€

Points de vente

Billetterie Palais des Festivals et des Congrès : ouverte du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h et 1h avant chaque représentation sur le lieu du spectacle.

Tél. : 04 92 98 62 77 – billetterie@palaisdesfestivals.comwww.palaisdesfestivals.com

Points de ventes habituels : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Géant Casino, Cora, Intermarché, fnac.com, ticketnet.fr, et digitick.com

Alexandre ASTIER

 

L’EXOCONFERENCE

Un spectacle écrit et interprété par Alexandre Astier

Mise en scène Jean-Christophe Hembert

Décor et lumière Jean-Christophe Hembert et Seymour Laval

Musique Alexandre Astier

Costumes Anne-Gaëlle Daval

Son François Vatin

avec La voix de Swan Pauline Moingeon-Vallès et Steeve Petit, Hugues Lemaire, Grégory Lambert

Images 2D/3D, Effets spéciaux, Montage Gaël Béron, Stéphane Lallet, Pierre Magnol

Régie générale Thierry « Karacas » Cabecas

Régie plateau Yannick Bourdelle

Régie lumière Seymour Laval

Régie son François Vatin

Régie vidéo César Andréi

Construction du décor François Agorria, Jean-Gabriel Monteil, Stéphane Olivier

Décoration, peinture, accessoires : Ludivine Defranoux, Mathilde Furbacco, Claire Gringore

Séquences filmées avec : Victor Chambon, Steeve Petit, Hugues Lemaire, Grégory Lambert, Mehdi Rahim-Silvioli, Emmanuel Théry (chef opérateur), Guillaume Chamerat (assistant caméra), Christophe Pizetta (maquillages), Damien Lecoq (machiniste), Peggy Odin (électricienne), Patrick Blache (son)

Studio : Cinéstock – Mixage et design sonore : Pilon

Une production Regular et Rain dog productions

Producteurs Alexandre Astier, Agathe Sofer et Marc Cardonnel

Production exécutive Jean-Christophe Hembert

Production déléguée Marc Cardonnel

Avec le soutien de Universal Pictures Vidéo France et de la SACEM

Alexandre Astier remercie pour leurs conseils scientifiques :

Etienne Klein, Claude Catala, Président de l’Observatoire de Paris et son équipe Roland Lehoucq, Xavier Passot et l’équipe du GEIPAN et tout particulièrement Marie-Christine Angonin pour son infaillible bienveillance.

Merci à Théâtre du Rond-Point (Jean-Michel Ribes, direction), Radiant-Bellevue (Victor Bosch, direction), AurélieAlemps, Hélène Bergdoll, Abdou N’gom, Capsa, Fa Musique, Alabama.

Réglons la question de la vie extraterrestre

Après avoir endossé le costume de Jean-Sébastien Bach dans son spectacle Que ma joie demeure !, Alexandre Astier revient à la scène, s’aventure là où on ne l’attend pas et pose la question de la vie extraterrestre.

Parler au théâtre de l’Univers et de la possibilité de nos voisins de l’espace est une promesse poétique et fascinante.

Incident de Zeta Reticuli, projet Blue Book, crânes de Nazca, cercles de culture, sarcophage de Pacal, crash de Roswell… L’Exoconférence lève le voile sur le phénomène le plus mystérieux de notre civilisation et dresse enfin la synthèse définitive et irrévocable du mythe extraterrestre.

Entretien avec Alexandre Astier

Ça fait longtemps que vous vous intéressez à ce sujet, avec ce présupposé : vous croyez qu’il y a une vie extra-terrestre…

C’est compliqué car c’est comme tous les sujets que tu fantasmes quand tu es petit : il suffit de te mettre à l’étude pour en avoir une nouvelle vision. Alors que ce qui te donne envie de faire une oeuvre dessus, c’est justement le fantasme que tu en as, voir même l’ignorance.

Car toutes les zones vides, tu les remplis avec des idées à toi et ça devient quelque chose de très sensuel. Le chemin que tu fais jusqu’à l’écriture, fait de compréhension et de rencontres avec des gens qui passent beaucoup plus de temps que toi sur ce genre de sujets, modifie ton fantasme et fait même en sorte que ça n’en soit plus un. C’est déstabilisant car tu perds cette chose sensuelle, et en même temps, quand je fais ça, j’acquiers une avance sur le public. Oui, je vis avec ça depuis toujours et, pour faire ce spectacle, j’ai fait tout ce que je n’avais jamais fait avant : je me suis plongé dedans avec la volonté de ne rien croire et j’y ai trouvé des choses plus hybrides, peut-être plus riches. Mais maintenant, il y a l’étude qui me sépare du fantasme. Je faisais partie de ceux qui étaient bouleversés par la possibilité d’une civilisation extraterrestre concomitante à la nôtre…

Vous avez rencontré beaucoup de spécialistes pour le spectacle… Comment les avez-vous abordés ? Avec une posture de candide ? Des questions très précises ?

Je suis parti avec un complexe d’infériorité très fort vis-à-vis de ces gens, d’abord parce que je les ai toujours admirés — je voulais être astronome moi-même quand j’étais petit, et ça me reste encore. Quand j’arrive dans un observatoire ou au CNES, je suis bouleversé car je suis avec des gens qui font toute la journée ce que je voudrais faire. Quand notre joli métier m’ennuie et que je vais en plus voir ces gens-là, je sens qu’une fenêtre s’ouvre, j’y vais en me sentant comme le clown qui va dire des bêtises sur des choses qui n’en sont pas. Je partais même du principe qu’ils auraient autre chose à faire que de me rencontrer. Et je me rends compte que c’est une population hyper ouverte, très demandeuse, et en plus très fan, de Kaamelott mais aussi d’un sketch que j’avais fait sur la physique quantique et qui a fait le tour de cette communauté. C’est une grosse blague, mais pas si idiote car il y a des trucs vrais dedans et que ça tourne autour de choses plus ou moins vérifiées. Et en fait ce sont eux qui sont très timides. On m’a fait visiter le centre de commande du véhicule qui réalimente l’ISS au CNES, avec de très grosses pointures dans leur domaine, j’ai rencontré le directeur de l’Observatoire de Paris, qui avait réuni une table complète de spécialistes des exoplanètes, du Rover, du projet Rosetta et ils disaient tous : «Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?». Le fait d’avoir besoin d’eux, ils ne s’y attendaient pas. On est arrivé avec deux complexes d’infériorité et j’ai eu affaire à des gens dont la générosité était sans borne. Ça m’a permis de comprendre qu’en dépit de la matière qu’ils manipulent et de leur grande connaissance, ils n’étaient pas reconnus du grand public.

C’est ce que me disait Etienne Klein : quand une supernova a explosé à douze millions d’années lumière, ça a duré une semaine, c’était observable à l’œil nu, et ça ne s’était pas produit depuis le XVe siècle ; mais c’était la semaine où Hollande avait emmené des croissants à Julie Gayet et tout le monde s’en moquait.

Vous vous êtes retrouvé avec une masse d’informations, de notes et de documents, mais comment transformez-vous ça en spectacle ?

Il y a tout un tas de choses que ces gens-là ne peuvent pas toucher, et c’est mon métier : comment je vais pouvoir dire des choses contradictoires dans la même pièce ? Comment je vais pouvoir assumer de faire ou de dire des choses qui ne servent à rien, ou qui ne rentrent pas dans le sujet ? Ou comment les choses vont basculer dans un domaine qu’ils ne maîtrisent plus ou en tout cas qu’on ne leur demande pas de maîtriser, lorsqu’elles vont devenir poétiques et cesser d’être analytiques ? Comment laisser la place à ce fantasme que j’ai encore un peu ?

Propos recueillis par Christophe Chabert, juin 2014

BIOGRAPHIES

Alexandre Astier – auteur et interprète

Alexandre Astier est auteur, réalisateur, acteur et compositeur.

Musicien dès l’âge de six ans, Alexandre Astier intègre le Conservatoire de musique. Il «tombe à vingt ans par mégarde dans la comédie » avoue-t-il. Depuis, il écrit, joue, réalise, met en scène.

Il est le créateur de la série Kaamelott sur M6 et en a composé toutes les musiques.

Remarqué au début de sa carrière par le public lyonnais grâce à la pièce Le Jour du Froment, Alexandre Astier est revenu au théâtre en 2012 avec Que ma joie demeure !, créé au Théâtre du Rond-Point et récompensé par le Prix du Jeune Théâtre de l’Académie Française.

Alexandre Astier a également tourné pour le cinéma dans Comme t’y es belle ! de Lisa Azuelos (2006), Astérix et les jeux olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier (2008), Coluche d’Antoine de Caunes (2008), Home Sweet Home de Didier Le Pêcheur (2008), LOL de Liza Azuelos (2009), Philibert de Sylvain Fusée au côté de Manu Payet, Gaspard Proust et Jérémie Renier (2011), Pop Redemption de Martin Le Gall (2013) et Une Rencontre de Lisa Azuelos (2014). Le premier film d’Alexandre Astier en tant que réalisateur, David et Madame Hansen, dans lequel il joue aux côtés d’Isabelle Adjani, est sorti en salles en août 2012. Il est scénariste et coréalisateur du film d’animation Astérix-Le Domaine Des Dieux (sortie novembre 2014).

Jean-Christophe Hembert – metteur en scène

Jean-Christophe Hembert commence le théâtre à l’Université et met en scène sa première pièce en 1996 : Barbe Bleue de Georg Trakl. La même année, il prend les rênes de la compagnie Groupe 4 au sein de laquelle il mettra en scène Mardi d’Edward Bond (Subsistances-Lyon, 1998), La Conquête du Pôle Sud de Manfred Karge (Subsistances-Lyon, 1999) et Timon d’Athènes de William Shakespeare (Subsistances-Lyon, 2001). En 2002, il crée une comédie d’Alexandre Astier intitulée Le Jour du Froment au Théâtre de la Croix-Rousse puis en tournée.

En 2004, Jean-Christophe Hembert met en scène Jackets ou la main secrète d’Edward Bond (CDNA -Grenoble) et Faust 1911 de Manfred Karge (Théâtre de l’Elysée-Lyon). Il a mis en scène Que ma joie demeure ! d’Alexandre Astier.

Il a également collaboré avec des metteurs en scène comme Jean Lambert-Wild et Bruno Boëglin et a été l’assistant de Roger Planchon et de Laurent Pelly.

Jean-Christophe Hembert est connu du grand public pour sa participation à la série télévisée Kaamelott. Il y interprète Karadoc, chevalier de Vannes. Il est également directeur artistique de la série et producteur exécutif de David et Madame Hansen, premier film d’Alexandre Astier.

Tournée 2014/2015

PARIS, Théâtre du Rond-Point

18 septembre au 19 octobre 2014 COMPLET LYON/CALUIRE, Radiant-Bellevue

12 & 13 septembre 2014 COMPLET

NANTES, Cité des Congrès – Grand Auditorium 29 & 30 octobre 2014 COMPLET en partenariat avec Les Utopiales

LYON, Bourse du Travail 19, 20, 21 décembre 2014 COMPLET

BLAGNAC, Odyssud 6 au 10 janvier 2015 COMPLET

NANCY/LUDRES, Espace Chaudeau 13 & 14 janvier 2015 COMPLET

GENEVE, Théâtre Le Léman 16 et 17 janvier 2015 COMPLET

ROUBAIX, Le Colisée 20 & 21 janvier 2015 COMPLET

BRUXELLES, Théâtre Saint Michel 23 & 24 janvier 2015 COMPLET

BORDEAUX, Théâtre Fémina 26 & 27 janvier 2015 COMPLET

BREST, Le Quartz 29 au 31 janvier 2015 COMPLET

MARSEILLE, Le Silo 3 & 4 février 2015 COMPLET

MONTPELLIER, Le Corum – Opéra Berlioz 6 & 7 février 2015 COMPLET

LYON/CALUIRE, Radiant-Bellevue 10 & 11 février 2015 COMPLET

NANTES, Cité des Congrès – Grand Auditorium 13 & 14 février 2015 COMPLET

NOUVELLES DATES !

GENÈVE, Théâtre Le Léman 8 & 9 septembre 2015

PARIS, Olympia 11 au 16 septembre 2015

CANNES, Palais des Festivals 18 et 19 septembre 2015

RENNES, Le Liberté 22 & 23 septembre 2015

LYON, Amphithéâtre 3000 26 & 27 septembre 2015

AMIENS, Zénith 30 septembre 2015

LILLE, Zénith 1 octobre 2015

CAEN, Zénith 2 octobre 2015

TOULOUSE, Zénith 4 & 5 octobre 2015

MARSEILLE, Le Dôme 7 & 8 octobre 2015

CLERMONT-FERRAND, Zénith 10 & 11 octobre 2015

DIJON, Zénith 13 & 14 octobre 2015

NANCY, Zénith 15 octobre 2015

STRASBOURG, Zénith 16 & 17 octobre 2015

Renseignements

Palais des Festivals et des Congrès – Direction de l’Evénementiel

La Croisette CS 30051 – 06414 CANNES Cedex – Tél. : 04 92 99 33 83

Tarifs

Carré d’or : 47€

1ère Série Orchestre et 1er Balcon : Public 39€ / Réduit 36€ / Abonné 31€

2e Série Balcon : Public 37€ / Réduit 34€ / Abonné 29€

3ème Série : Public 34€

Points de vente

Billetterie Palais des Festivals et des Congrès : ouverte du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h et 1h avant chaque représentation sur le lieu du spectacle.

Tél. : 04 92 98 62 77billetterie@palaisdesfestivals.comwww.palaisdesfestivals.com

Points de ventes habituels : Fnac, Virgin, Cultura, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Géant Casino, Cora, Intermarché, fnac.com, ticketnet.fr, et digitick.com