Une bourse doctorale de 35 000 € par an sur 3 ans proposée aux jeunes chercheurs

Pour la deuxième année consécutive, l’Observatoire B2V des Mémoires fait appel aux jeunes chercheurs pour approfondir la compréhension de la mémoire sous toutes ses formes.

Les candidats postulant pourront bénéficier d’une bourse doctorale de 35 000 € par an, sur 3 ans.

LE THÈME 2014

Pour être candidat, les jeunes chercheurs doivent proposer un sujet de recherche respectant la thématique privilégiée par les membres du jury : « Les dynamiques de la mémoire » et mettre en évidence les aspects transdisciplinaires qui s’y rattachent.

MODALITÉS D’INSCRIPTION

Afin de postuler, le candidat doit être :

– Titulaire (ou en cours de validation) d’un master 2 de recherche

– Rattaché, dans le cadre de son inscription en doctorat, à un laboratoire français

– Nb : Les étudiants déjà inscrits en thèse ne seront pas retenus

DATE LIMITE D’INSCRIPTION

Les dossiers seront acceptés jusqu’au 15 mai 2014.

L’audition des candidats retenus aura lieu le 9 juillet 2014.

Pour plus d’informations : www.observatoireb2vdesmemoires.fr/actualites/bourse-doctorale-appel-candidature-2014

LE JURY

Les membres du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires composent le Jury.

PR. FRANCIS EUSTACHE

Neuropsychologue. Directeur de l’Unité de Recherche De l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) de Neuropsychologie cognitive et neuro-anatomie fonctionnelle de la mémoire humaine à l’Université de Caen / Basse-Normandie.

Directeur d’Etudes à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes(EPHE).

Président du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

 

PR. HELENE AMIEVA

Neuropsychologue et épidémiologiste. Professeur des Universités en Psychogérontologie. Docteur en neurosciences et en neuropharmacologie. Chercheur à l’INSERM en « Epidémiologie et Biostatistique ».

Membre du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

 

 

PR. ROBERT JAFFARD

Professeur émérite à l’Institut des Neurosciences Cognitives et Interactives d’Aquitaine (INCIA) à l’Université Bordeaux.

Professeur associé à l’Université de Laval au Québec.

Membre du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

 

 

BERNARD STIEGLER

Philosophe. Professeur à Londres et à l’UTC. Directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) du Centre Georges Pompidou, Institut créé à son initiative en 2006. Président de l’Association ARS INDUSTRIALIS.

Membre du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

 

 

PR. JEAN-GABRIEL GANASCIA

Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie Paris VI. Informaticien spécialiste de l’Intelligence Artificielle. Directeur de l’Equipe ACASA du Laboratoire d’Informatique de Pairs VI.

Membre du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

 

 

Denis PESCHANSKI

Historien, Spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale. Directeur de recherche au CNRS. Directeur Scientifique de l’Equipement d’Excellence MATRICE (Memory Analysis Tools for Research through International Cooperation and Experimentations). Président du Conseil Scientifique du Mémorial de Caen, du Conseil Scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes.

Membre du Conseil Scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires.

FOCUS SUR GUILLAUME VIEJO, LAUREAT 2013 DE LA BOURSE DOCTORALE ATTRIBUEE PAR L’OBSERVATOIRE B2V DES MEMOIRES : Etudiant à l’Université Pierre et Marie Curie et rattaché au Laboratoire des Instituts des Systèmes Intelligents et de Robotique (CNRS), Guillaume a ciblé sa thèse sur : « la coordination des systèmes de mémoire pour la navigation spatiale ».

Au sein de son laboratoire, il travaille sur 2 applications :

– L’autonomie des robots : « il sera possible de créer des robots qui pourront naviguer librement dans l’environnement et donc choisir leur trajectoire de manière optimale », explique Guillaume Viejo.

– la détection des patients atteint de maladie d’Alzheimer à un stade précoce : « Un labyrinthe en 3D est simulé sur écran et les patients naviguent à l’intérieur de celui-ci. Les patients atteints d’Alzheimer sont moins efficaces pour réaliser cette tâche car ils ont des déficits de mémoire épisodique qui ne leur permettent pas de se repérer dans l’environnement », souligne Guillaume Viejo.