J’ai souhaité commencer ma lettre de vœux pour l’année 2014 par le ressentiment d’une personne sérieuse dans son travail mais faible qui, accusée injustement dans son contexte professionnel, doit accepter de dégager parce qu’elle « encombre » .

Je me suis posée la question de savoir si j’avais à choisir entre Pouvoir et Faiblesse quel serait mon choix.

Le Pouvoir (selon le dico) c’est « l’Autorité, l’Influence, la Possibilité d’Action sur quelqu’un ou quelque chose(et plus encore lorsqu’on abuse de son pouvoir).. »

alors que la Faiblesse c’est « faire preuve d’une trop grande indulgence »…

Sans hésiter je choisirais la faiblesse, citons par exemple (outre se soumettre de force à ce qui est ordonné, imposé, dont nous venons d’exposer)….Une altération de la santé, la perte d’un être cher, ceux qui manquent d’échange intellectuel etc…

De nous poser la question : Le « Pouvoir » n’ est- il éphémère? Ne repose t’il pas sur une « force matérielle » c’est- à- dire une force qui ne dure que le temps décidé par les autres et non pas par soi-même alors que la faiblesse est la force de « notre volonté »

Cette volonté n’est elle pas aussi la valeur de « la » vérité, celle qui nous permet de tenir la tête haute, de garder notre valeur humaine ?

Sous l’influence de différents phénomènes, la forme de la terre change constamment, des modifications peuvent se produire lentement sans que nous puissions nous en apercevoir directement mais elles peuvent aussi être brusques.

Il en est de même pour «l’homme» qui peut être soumis, comme la surface de la terre, à de nombreuses forces de destructions plus ou moins ravageuses, à chaque instant de sa vie … Santé, travail, vie de famille…

Vous dresser un état énumératif ne serait pas constructif.

Je sais que d’autres forces sont capables de reconstruire ce qui a été détruit par les premières.

Je sais que ces forces reconstructrices peuvent nous permettre de partir à la conquête d’une «certaine» guérison psychologique ou physique et, quelque soit le mal dont nous avons été les victimes.

Alors…qu’il fera bon flâner, quelques instants, quelques mois, quelques années dans le monde de l’ensemble des rapports de force et des processus de hiérarchisation qui, traversant toute la structure économique voire politique, assujettissent les individus devenus par le fait : des faibles.

Gagner du temps, c’est gagner de la vie.

C’est s’estimer, pour ne plus dépendre de l’estime des autres.

C’est avoir une appréciation favorable de «notre personne».

C’est déterminer notre position, en tenant compte des courants et des dérives des autres, pour mieux rester dans le sens positif.

Nous devons demeurer en contact avec des idées et des faits qui dépassent nos propres préoccupations et créer des liens avec la pensée et les découvertes des autres.

Quelque soit notre handicap, les pressions auxquelles nous devons faire face, nous devons nous recréer une vie organisée, acquérir la conviction que «notre» réussite relève nullement du hasard mais de nos efforts de chaque minute.

N’ayons pas peur de mettre de la hauteur dans nos exigences pour qu’elles deviennent un compagnon de route voire un «précieux auxiliaire»

Cependant, prendre l’effort pour compagnon, c’est s’engager pour longtemps, c’est envisager la collaboration sereinement pour enfin se dire qu’il est grand temps de rallumer les bougies de l’espoir et cueillir tous les jours les fruits de nos efforts.

S’il ne dépend pas de nous d’être en bonne santé ni de vivre des moments difficiles, il dépend de nous d’être heureux.

Nous devons réamorcer le dialogue, renforcer la réactivité des uns et des autres pour répondre au mieux aux attentes de chacun .

Je souhaite que l’ année 2014 retrouve la «saveur unique » du dialogue.

Je souhaite voir «pétiller» des yeux et des esprits.

Je souhaite qu’en 2014 vous pourrez préparer et déguster « ensemble » des repas qui se composeront d’un plateau de « santé » accompagné de mignonnettes de « joies » enrobées de chocolat noir et servi d’un grand cru d’appellation contrôlée «Amour» (avec modération bien sûr) en veillant à exclure les accusations et le mal que l’on pourrait vouloir faire à une personne pour la châtier d’une injustice.

Des objectifs de fin d’année qui deviendraient ceux de tous les jours…

Ah ! J’allais oublier de vous offrir ma corbeille aux mille fruits de la passion pour que notre vie de tous les jours ne devienne pas un fardeau.

Je suis heureuse d’entrer dans cette Nouvelle Année avec tous ceux qui sont toujours si proches de moi pour continuer à éprouver la satisfaction profonde et la joie quotidienne que me procurent les contacts privés et professionnels parce que….

Ce long parcours a été le mien , il l’est encore aujourd’hui, et c’est la raison pour laquelle je vous dis…Je sais.

Régina