Force est de constater qu’au détriment d’un Islam modéré, une montée en puissance d’un Islam « intégriste » a pris racine en France et développe des branches malsaines au sein même de lieux publics et privés depuis des années.

Certains pays comme l’Angleterre, la Belgique etc…qui avaient considéré cet état de fait comme un problème marginal voient aujourd’hui  « une montée de l’intégrisme » et sont inquiets.

Pour les intégristes cette inquiétude est vue comme un signe d’intolérance.

Des exigences alimentaires renforcées 

Des élus de gauche comme de droite, des Chefs d’Entreprises, des Responsables d’Etablissements scolaires et hospitaliers s’inquiètent et se sentent impuissants face à des exigences inacceptables et inapplicables au « nom de l’Islam » dans ces lieux.

A l’exigence d’un repas sans porc à l’école, en milieu hospitalier et en entreprise, s’ajoute aujourd’hui des exigences qui vont encore plus loin.
Des salariés qui avaient obtenu (par la pression) de leurs chefs d’entreprise, des menus confessionnels refusent maintenant que « la viande Halal soit proposée à côté de plats contenant de la viande normale ».
Selon eux,  ils jugent cette viande « impure », le comble !!! ils ne veulent plus s’asseoir à côté de personnes qui mangent du porc et demandent des cantines séparées.
 
Des lieux de culte dans l’entreprise
 
Leurs exigences ne s’arrêtent pas là, puisqu’ils réclament la reconnaissance de jours fériés musulmans et des lieux de culte dans l’entreprise.
Ils exigent que les femmes de service (cantine, nettoyage) ne se montrent que « les bras couverts »

Sous prétexte d’être considérés Islamophobes, les responsables d’entreprise acceptent aujourd’hui de ne plus faire passer l’entretien d’évaluation avec leur chef d’entreprise, si c’est une femme !.

Des créneaux horaires réservés à la piscine et aux gymnases 

D’autres exigences inapplicables  puisqu’aujourd’hui, toujours au nom de l’Islam, ils demandent des créneaux horaires réservés aux femmes musulmanes dans les piscines et les gymnases.
 

A l’hôpital, le personnel est traumatisé

Trois grands hôpitaux ont été l’objet d’une enquête portant sur les exigences au nom de l’Islam dans les structures hospitalières.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’exigences exclusivement dans les services maternité où il existe une interdiction (sous peine de représailles) de se faire examiner ou accoucher par un homme infirmier ou sage-femme.
Ces obligations s’étendent aux blocs opératoires puisque des maris exigent que leurs femmes soient vues et opérées par des médecins femmes et interdisent toute anesthésie par un homme ou qu’un homme soit affecté au bloc opératoire.

Le personnel se dit traumatisé, impuissant, il n’en peut plus de devoir parlementer et d’expliquer (en vain) qu’une Charte rappelle qu’on ne peut choisir son médecin dans un service public, sans se voir agressé verbalement et physiquement et être traité de raciste.

Direction et personnel hospitalier se sentent seuls à devoir gérer ces conflits et travaillent la peur au ventre face à ces « prescriptions religieuses », une radicalisation qui leur fait peur puisque, selon eux, il ne s’agit  pas d’un mouvement marginal mais bien d’ une intolérance à la laïcité et à la liberté des femmes.

Le Gouvernement : Au principe d’égalité des sexes

Selon Eric Besson;  Hormis d’interdire totalement le port de la Burqa au nom de la dignité de la femme « une interdiction globale serait difficile à défendre devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme ».

Parallèlement, le Gouvernement entend s’appuyer sur le principe « d’égalité des sexes » en généralisant une Jurisprudence du Conseil d’Etat 2008 qui avait estimé qu’une femme marocaine, mariée à un français et portant le voile intégral « avait adopté » une pratique radicale de sa religion, incompatible avec les valeurs essentielles de la Communauté Française, et notamment avec les principes d’égalité des sexes.

Pour André Gérin : « Nous ne pouvons admettre que des territoires vivent sous la loi de la charia ».

Nicolas Sarkozy a clairement affirmé que « la Burqa n’était pas la bienvenue en France » lors de son discours devant le Congrès de Versailles.

L’Islam « modéré » doit intervenir sous peine d’amalgame de religion
 
Il ne faut pas que l’étape ultime de l’intolérance à l’Islam s’installe en France, ce sont les musulmans « modérés » qui doivent se manifester et condamner des signes ou des exigences qui ne sont pas de prescription religieuse.

Des signes et des exigences qui appartiennent à un mouvement intégriste sont des manifestations  dangereuses aux objectifs destructeurs de pensée  par l’action.

Il ne s’agit pas de « faire » des lois, il s’agit de vivre « intérieurement » sa  vie religieuse et non pas de l’imposer aux autres.
Nous avons tous un « territoire religieux » qui doit (au moins en France) avoir comme point d’émergence la laïcité avec ses règles et nous nous devons de les respecter quoiqu’il en coûte !!.

Découvrir que des jeunes filles de moins de douze ans portent la burqa doit nous faire réfléchir sur cet « absolutisme religieux » 

Le problème de la burqa n’est pas anodin, il  cache  une  forêt-galerie…. A méditer!                                                              

regina@pressealpesmaritimes.com